Selon des sources concordantes, le roi Mohammed VI aurait pour intention, dans son prochain discours du 30 juillet marquant le 18ème anniversaire de la Fête du Trône, de marquer les esprits par des décisions aussi profondes qu’exceptionnelles. Celles-ci ne se résumeraient pas à une grâce royale au bénéfice des détenus du Hirak rifain, mais toucheraient aussi les fondements de la gouvernance du pays.
« Un momentum politique qui surpassera celui du 9 mars 2011 en plein tumulte des printemps arabes », croit savoir un habitué du sérail.
Pressenti comme un point d’inflexion inédit, ce discours très attendu, comporterait une batterie de mesures institutionnelles destinées à accélérer la régionalisation avancée du royaume. Une exigence reflétée par l’incapacité des structures de l’administration centrale à mener à bien les projets structurants dans les régions, à l’image du fiasco du programme « Al Hoceima, phare de la Méditerranée » et pour lequel « des têtes vont tomber ». Les spéculations vont bon train à ce sujet, d’autant que lors du Conseil des ministres, le roi Mohammed VI a vertement tancé les ministres en charge du programme sous la législature de Abdelilah Benkirane, interrogeant, selon nos sources, tour à tour Mohamed Hassad, Nabil Benabdallah et d’autres, mais écartant au passage Saâdeddine El Otmani qui s’était présenté pour prendre la parole au nom du gouvernement.
Le Desk (extrait)
« Un momentum politique qui surpassera celui du 9 mars 2011 en plein tumulte des printemps arabes », croit savoir un habitué du sérail.
Pressenti comme un point d’inflexion inédit, ce discours très attendu, comporterait une batterie de mesures institutionnelles destinées à accélérer la régionalisation avancée du royaume. Une exigence reflétée par l’incapacité des structures de l’administration centrale à mener à bien les projets structurants dans les régions, à l’image du fiasco du programme « Al Hoceima, phare de la Méditerranée » et pour lequel « des têtes vont tomber ». Les spéculations vont bon train à ce sujet, d’autant que lors du Conseil des ministres, le roi Mohammed VI a vertement tancé les ministres en charge du programme sous la législature de Abdelilah Benkirane, interrogeant, selon nos sources, tour à tour Mohamed Hassad, Nabil Benabdallah et d’autres, mais écartant au passage Saâdeddine El Otmani qui s’était présenté pour prendre la parole au nom du gouvernement.
Le Desk (extrait)
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