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Maroc,les entreprises croulent sous le poids de l’endettement

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  • Maroc,les entreprises croulent sous le poids de l’endettement

    Kiosque360. La dette des entreprises dépasse 70% du PIB, révèle le dernier rapport sur la stabilité financière de Bank Al-Maghrib. L’endettement bancaire, à lui seul, représente 67% du total des dettes, soit 467 milliards de DH, en augmentation de 3,7% comparativement à 2015.

    La Vie Eco affirme, dans son édition de ce vendredi 28 juillet, que les entreprises ploient sous le poids de l’endettement. Le journal juge la situation des entreprises non financières (ENF) particulièrement préoccupante. En effet, la dette des entreprises dépasse 70% du PIB, selon le dernier rapport sur la stabilité financière de Bank Al-Maghrib. A titre de comparaison, la dette des ménages représente 30% du PIB.

    Cependant, note l’hebdomadaire, cette situation ne fait pas du Maroc un cas isolé. C’est, affirme-t-il, le sort de la quasi-totalité des économies avancées et de nombreux pays émergents. Notons que la structure de la dette des agents non financiers, au Maroc, est largement différente de celle des pays développés. Les entreprises non financières, au Maroc, sont de loin plus endettées que les ménages, alors que, dans plusieurs économies avancées, les taux d’endettement des ménages et des entreprises sont souvent proches.

    Pour La Vie Eco, contrairement aux économies avancées, le Maroc demeure principalement une économie d’endettement dominée par le crédit bancaire. Bank Al-Maghrib explique d’ailleurs, dans son rapport, que la dette bancaire des ENF représente 67% de leur endettement total, soit 467 milliards de DH, en augmentation de 3,7% comparativement à 2015. Cette situation concerne particulièrement les entreprises non financières privées. De son côté, la dette obligataire totalise un encours qui ne dépasse pas 30 milliards de DH, en baisse de 11% par rapport à 2015 et tirée par les ENF publiques.

    Le reste de la dette financière est constituée d’emprunts, dont le montant avoisine les 200 milliards de DH, soit 19% du PIB. La Vie Eco fait remarquer que, dans le cadre de la réforme du régime de change qui va instaurer beaucoup plus de flexibilité, les entreprises, et notamment les entreprises publiques, se trouvent ainsi exposées au risque de change, ajoutant que le régulateur s’est fait un devoir de leur rappeler la nécessité de souscrire aux instruments de couverture. En ce qui concerne la dette commerciale, on note que la dette extérieure du secteur privé non garanti par l’Etat, sous forme de crédits commerciaux, s’élève à 72,1 milliards de DH au premier trimestre 2017.

  • #2
    Il suffit de trouver une solution à la problématique de l'inflation des délais de paiement
    et tout est réglé



    la loi sur les délais de paiement a été travesti par le gouvernement pour en faire une nouvelle ressource fiscale au lieu de véritablement penser à solutionner une problématique qui hante les opérateurs économiques et menace leur survie

    C'est véritablement une GROSSE CONNERIE qu'a fait le gouvernement sur ce dossier ou il n'a vu que le petit bout de son nez





    aujourd'hui seulement il se rend compte qu'il est incapable de faire valoir les dispositions fiscales de cette loi car il va déclencher un effet domino catastrophique ou il perdra au change au finale
    C'est de la grosse bétise
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      la problématique des délais de paiement
      et tout est réglé



      Cette phrase n'a aucun sens
      Je pense plutôt a un manque d'argent , le problème est plus profond

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      • #4
        Désolé Galaxy

        mais on peut avoir autant d'argent qu'on veut mais si on le donne à des clients qui rallongent la délai de paiement indéfiniment on se retrouvera en difficulté

        Le délai de paiement trop long augmente le risque de faillite en série des entreprises

        et plus on rallonge la durée plus le volume du cash incertains est important donc plus la chute est catastrophique

        avec des délais raisonnables, la faillite d'une entreprise n’entraîne que la perte de 30j de CA et non 180j comme certaines

        Des entreprises qui aurait du fermer il y a longtemps (faute de productivité et de profitabilité) sont toujours en vie grace aux délais de paiement à chaque fois prolongées, empéchant les entreprises performantes de se développer
        entretien de la médiocrité
        .
        .
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        Napoléon III

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