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Un manque d'affection est-t-il récupérable ?

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  • Un manque d'affection est-t-il récupérable ?

    - Peut-on récupérer (ou compenser) un manque d'affection de la part de la mère ou du père avec son époux(se), ou ses enfants ?

    - Un manque d'affection de ce genre peu t'il être récupéré a 100% ?

    - Quels sont les différents moyens de récupérer ça …


    Merci d'avance !
    Z

  • #2
    je pense que oui sourtout si on est bien entourés et caliner par notre moitier et apres par nos enfants mais pas a 100% CAR IL Y'AURA TOUJOURS UN VIDE QUELQUE PART DANS NOTRE AME C'EST CELUI DE LA MERE OU DU PEREc'est ce que je pense ce n'est pas une science exact
    ~¥¥ Mes Anges illuminent mes Songes ¥¥~


    «~ Mon ange illumine ma Vie et mon être ~*»

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    • #3
      les parents aiment leurs enfants inconditionellement
      comment retrouver cela?
      impossible...
      manque affectif engendre beaucoup de maux....

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      • #4
        Un père ou une mère c'est unique
        Lorsqu'on perd un parent, on perd un peu de son coeur et une partie de soi s'éteind pour toujours, un poids s'installe et ne te quitte plus comme un cailloux dans sa chaussure! On souffre mais cette souffrance devient habitude ...Le manque d'un parent c'est impossible à combler!
        DONC JE DIRAIS NON: impossible à compenser!!!!

        Désolée de ne pouvoir t'aider mais je préfère te dire la vérité meme si elle fait tres mal!

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        • #5
          il est impossible de compenser un manque d'affection en particulier celui des parents, en tous cas jamais à 100%

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          • #6
            Peut-on récupérer (ou compenser) un manque d'affection de la part de la mère ou du père avec son époux(se), ou ses enfants ?
            Le manque affectif subit dans sa tendre enfance, est pour moi, quelque chose qui vous poursuit toute votre vie.

            On essaye au fil du temps par compenser voire de combler se vide par cette nouvelle famille que l'on a construit, mari, enfants.......mais je rejoins Innocence, ce vide est tjr là, une âme en manque d'amour, reste une âme blessée......enfin, c'est ma manière de voir la chose.
            «On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux» Extrait du livre "Le Petit Prince"

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            • #7
              Bonsoir Zorro,

              Bonsoir à tous,

              - Peut-on récupérer (ou compenser) un manque d'affection de la part de la mère ou du père avec son époux(se), ou ses enfants ?

              - Un manque d'affection de ce genre peu t'il être récupéré a 100% ?

              - Quels sont les différents moyens de récupérer ça …


              Merci d'avance !
              Les blessures de l'enfance sont toujours difficiles à oublier.

              Cependant ce n'est pas une fatalité, on peut en faire une force ou une faiblesse, c'est l'individu, sa force et son caractère qui détermineront le chemin qu'il suivra.

              Certains peuvent transformer ce manque d'affection en force, en envie de vivre et de réussir et se donnent les moyens plus que les autres et arrivent à faire de leur vie quelque chose.

              D'autres vont baisser les bras et sombrer dans la déprime, ou dans une attitude négative et ne réussiront pas leur vie.

              Pour ce qui est de l'affection, on a tous besoin d'affection et nous recherchons toute notre vie à retrouver ce bien-être d'être aimé et sans lequel notre vie n'a plus aucun gôut.
              L'amour d'une femme, celui de tes enfants, t'apporteront sans doute beaucoup mais ce qui est important c'est que tu t'aimes, si tu t'aimes et que tu penses être digne d'être aimé, tu ne sentiras pas le manque d'affection.

              Le manque d'affection pause des problème de mauvaise estime de soi. On souffre quand on n'est pas aimé, parcequ'on se sent rejetté et on fini par croire que l'on ne merrite pas d'être aimé, et se sous estimer et être malheureux, parfois très malheureux.

              Donc il est important de s'aimer, pour accepter d'être aimé.

              Il ya une citation que j'aime beaucoup qui dit:

              Le plus beau cadeau que l'autre puisse vous offrir ce n'est pas de vous aimer mais de vous apprendre à vous aimer vous mêmes.

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              • #8
                Bonsoir Zorro
                Bonsoir à toutes et à tous,
                J'ai bien aimé la dernière phrase Chevalblanc. Elle répond pas mal à ce qui suit.
                Zorro,
                J'ai lu il y a quelque temps dans une revue psy un témoignage qui répond à ta question d'assez belle manière et que je vais essayer de résumer : dans un couple, quand l'un est en manque d'affection et d'estime de soi, la relation va se fonder sur ça au départ. Et c'est normal, ça rejoint la citation de chevalblanc, même si ça ne restaure pas totalement le manque initial, c'est toujours néanmoins mieux que rien. On dis parfois d'un individu qu'il cherche son parent dans son conjoint. Il y a un peu une notion de dépendance au départ, sur laquelle il faut être prudent et ne pas abuser car celui qui manque sait qu'il est dépendant... Et par là même fragile. C'est très important d'en avoir conscience car la confiance est un point essentiel et parfois il faut du temps pour qu'elle s'installe. Mais ça ne signifie pas qu'il n'y ai pas aussi, en même temps qu'une certaine dépendance affective, un vrai amour.
                Ceci est vrai au départ. Car au fur et à mesure que le manque se comble ou s'aménage, la personne change, reprend confiance en elle, etc. Donc il faut savoir s'adapter, comprendre qu'en reprenant confiance, les sentiments de l'autre ne seront pas forcément moins forts etc. Au bout d'un moment, on passe dans une relation plus d'un adulte envers un adulte et si c'est un peu destabilisant, si on comprend que ce n'est pas une remise en question, ça peut être surtout une possibilité supplémentaire d'épanouissement pour le couple.
                Et puis, un jour on devient père ou mère à son tour et quoi de plus réparateur et épanouissant que de savoir tout ce qu'on va pouvoir donner, tout ce que ça représente !...
                J'espère ne pas avoir été trop confuse et avoir pu aider un peu.
                Dernière modification par Virginie, 10 février 2007, 22h35.

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                • #9
                  Virginie bonsoir
                  J'ai bien aimé la dernière phrase Chevalblanc. Elle répond pas mal à ce qui suit.
                  Moi aussi. Cependant, comment y arriver si l'autre (enfants, ... ) n'a pas confiance en lui ?
                  Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                  L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                  • #10
                    Adhrhar, excuses moi même si ta question est adressée à virginie, que veux tu dire par:

                    Cependant, comment y arriver si l'autre (enfants, ... ) n'a pas confiance en lui ?
                    Si les deux manquent de confiance en eux?
                    Dernière modification par chevalblanc, 10 février 2007, 23h17.

                    Commentaire


                    • #11
                      chevalblanc
                      Je voulais dire par là
                      que peut faire le parent devant son un enfant qui manque de confiance en lui ?
                      Il ne voix que la conséquence. Il peut en être lui même la cause de ce manque de confiance de son enfant, soit par une moins bonne éducation, soit par un manque de confiance du dit parents, doit par les deux.
                      Les questions qui en découlent seraient :
                      Qu’est ce qui fait que des enfants arrivent a avoir confiance en eux et d’autres pas ? Quelles sont les pratiques qui aboutissent à l’une ou l’autre des résultats ? …

                      J’avoue que dans mon précédente intervention je n’ai pas été suffisamment explicite.
                      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                      L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                      • #12
                        Adrarh bonsoir
                        Déjà, on parle de compenser à l'âge adulte.
                        Je penche plutôt pour le couple ou l'entourage, le couple surtout parce que c un des rares "lieux" (malheuseusement) on l'on prend vraiment garde à l'autre. Et en principe, l'affection coule de source...
                        Donc les moyens. Tout dépend du niveau du manque et des conséquences mais :
                        - la confiance : quand la confiance en soi est ébranlée, la confiance en l'autre en pâti. Ne pas avoir confiance en autrui ne veux pas forcément dire qu'on soit menteur. Alors la confiance, il n'y a pas de mystère, elle se gagne avec le temps, de la communication et le mérite bien sur. Mériter la confiance c'est aussi savoir reconnaitre ses erreurs car tout le monde en fait.
                        - les marques d'affection : il se peut qu'on recherche plus de tendresse, un regard qui soutient, valorise, etc. Tout ça crée un certain lien de dépendance qui comme je l'ai expliqué s'estompe. Ce qui ne met pas en cause les sentiments. Il faut surtout prendre garde à valoriser tout en restant sincère (ne pas mentir quand c nul) mais avec douceur. Et ne pas paniquer quand l'autre se développe et osera peut-être se mettre plus en avant (niveau pro ou autre, tout est lié). Savoir laisser s'épanouir. Donner à la fois la sève (l'amour) , le socle (le couple) et l'espace (la confiance réciproque) pour grandir à celui qui en a manqué. Ne pas croire qu'il sera moins attaché quand il s'élèvera plus haut dans le ciel. Voilà.

                        En gros, c'est essayer d'avoir une attitude positive, d'être à l'écoute, de communiquer, de valoriser le bon et pour le moins bon... prêter main forte pour améliorer. Construire...

                        Je pense que la relation de couple est un préalable et l'idéal. Ensuite les enfants c'est en quelque sorte une consécration, quand on a remonté la pente. Et qu'on est en position de donner, non d'attendre. Là on reçoit beaucoup je me trompe peut-être, mais je crois que c'est trop d'attendre d'un enfant qu'il comble notre besoin d'affection. Car c'est nous qui nous devons de le faire.

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                        • #13
                          Adhrhar,

                          Merci pour les explications.

                          Je me pose souvent la même question, en tant que parent, on n'aimerait pas que ce que nous éprouvons ou vivons puisse affecter nos enfants, du coup on culpabilise dès qu'on les voit un peu mal à l'aise ou manquent de confiance.

                          D'après ce que j'ai pu trouver comme information la dessus: l'enfant a besoin d'être encouragé, certains enfants (plus sensibles) en ont besoin plus que d'autres.

                          Ils construisent leur image d'eux même à partir de ce que nous leur renvoyons.

                          Les encourager, les valoriser, même pour des petites choses, les petites choses qu'ils font à l'école ou à la maison, les rassurer par raport à leur apparence physique, quelques fois un détail qui peut nous sembler insignifiant nous adultes peut avoir une grande importance pour eux.

                          Donc je pense qu'il faut les valoriser, les encourager .

                          Si l'enfant est introverti l'encourager à faire une activité qui lui permette de sortir de sa bulle (sport, dance, chant théatre etc...)

                          Et le plus important c'est d'établir une bonne communication pour pouvoir être à l'écoute de son enfant.

                          Je parle pour les enfants encore petits, les adolescents c'est un peu plus compliqué, mais je n'en suis pas encore là pour ma part.

                          Commentaire


                          • #14
                            ok, je n'ai pas répondu à la bonne question.

                            Je crois que chevalblanc a bien résumé. Son attitude est peut-être due à une perception qu'il se fait de lui ou du monde, de goût, de recherche de sa place, de questions existencielles (les enfants en ont parfois) difficile de dire mais c'est déjà avec beaucoup de communication qu'on peut déceler l'origine et y travailler.
                            Ensuite, en effet, les activités sportives ou artistiques, quand l'enfant est attiré bien sur, peuvent être épanouissante et permettre de s'exprimer. L'enfance est le socle de tout, à l'adolescence c'est déjà parfois plus difficile.

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                            • #15
                              chevalblanc et Virginie

                              Merci les filles pour vos développement. Très intéressant tout ça.

                              @chevalblanc

                              Les encourager, les valoriser, même pour des petites choses, les petites choses qu'ils font à l'école ou à la maison, les rassurer par raport à leur apparence physique, quelques fois un détail qui peut nous sembler insignifiant nous adultes peut avoir une grande importance pour eux.
                              Totalement. J’ai intégrer cela dans mes rapports avec les enfants depuis longtemps. Pas seulement avec les enfants d’ailleurs. On à tous besoins d’encouragement pour mieux aller de l’avant. D’ailleurs mes enfants me réclament « mon regard » pour avoir en retour des encouragements et compliments, pas les artificiels et subjectifs (mon enfants est le plus beau, intelligent, … par ce que c’est à MOI).
                              J’ajoute qu’il ne fait pas, en parallèle les ridiculiser lorsqu’ils ratent telle ou telle chose. On peut chercher des mots non blessants et dégradants pour leur dire qu’ils n’ont pas réussit encore quelques chose on les orientant positivement vers la poursuite de l’effort.
                              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                              L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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