Il y a des événements où l’affluence a beau inscrire des records sur le registre des présences, certaines absences ne peuvent passer inaperçues et échapper aux indiscrétions à déroulé d’interrogations et de commentaires.
C’est d’ailleurs ce qui s’est produit jeudi dernier à Relizane, à l’occasion de l’inauguration officielle de l’usine Volkswagen en Algérie, lorsque les nombreux présents sur les lieux de l’événement de la zone industrielle de Sidi Khettab ont vite constaté que le Premier ministre Abdelamadjid Tebboune et le ministre de l’Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, ne figuraient pas parmi les officiels.
Un constat sans surprise toutefois, sachant que ce faux bond était prévisible en cette période où le Chef du gouvernement et ses ministres ne ratent aucune occasion pour s’en prendre au mode de conduite du Premier ministre sortant, Abdelmalek Sellal, et ses ministres sur nombreux dossiers, dont celui ayant trait à l’industrie automobile. Cette activité naissante en Algérie est même en train de servir d’indice privilégié dont use Abdelmadjid Tebboune pour dénoncer le ratage à plusieurs déclinaisons de son prédécesseur.
Et le ministre de l’Industrie n’a pas tardé à se saisir du dossier et à crier tout haut ce que son Chef de gouvernement hésite, courtoisie oblige, à déclarer de manière explicite.
Dans un élan assez manifeste de va-t-en-guerre contre la parodie d’industrie automobile « assemblée » par son devancier au poste, Abdeslam Bouchouareb, M. Bedda n’a pas hésité à dénier tout droit et toute valeur industriels à la démarche qui caractérise les projets automobiles en Algérie. Il a aussi fait appel à l’arsenal lexical lourd de sens pour qualifier l’activité du montage automobile sous nos cieux d’«importation déguisée » et promis un cahier des charges révisé qui viendrait prochainement corriger la trajectoire et réorienter l’automobile sur les chaînes d’une production à intégration locale. En attendant, le ministre de l’Industrie semble vouloir prendre ses distances d’une industrie dans laquelle son secteur ne se reconnaît pas
reporters.dz-Rachid Beldi
C’est d’ailleurs ce qui s’est produit jeudi dernier à Relizane, à l’occasion de l’inauguration officielle de l’usine Volkswagen en Algérie, lorsque les nombreux présents sur les lieux de l’événement de la zone industrielle de Sidi Khettab ont vite constaté que le Premier ministre Abdelamadjid Tebboune et le ministre de l’Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, ne figuraient pas parmi les officiels.
Un constat sans surprise toutefois, sachant que ce faux bond était prévisible en cette période où le Chef du gouvernement et ses ministres ne ratent aucune occasion pour s’en prendre au mode de conduite du Premier ministre sortant, Abdelmalek Sellal, et ses ministres sur nombreux dossiers, dont celui ayant trait à l’industrie automobile. Cette activité naissante en Algérie est même en train de servir d’indice privilégié dont use Abdelmadjid Tebboune pour dénoncer le ratage à plusieurs déclinaisons de son prédécesseur.
Et le ministre de l’Industrie n’a pas tardé à se saisir du dossier et à crier tout haut ce que son Chef de gouvernement hésite, courtoisie oblige, à déclarer de manière explicite.
Dans un élan assez manifeste de va-t-en-guerre contre la parodie d’industrie automobile « assemblée » par son devancier au poste, Abdeslam Bouchouareb, M. Bedda n’a pas hésité à dénier tout droit et toute valeur industriels à la démarche qui caractérise les projets automobiles en Algérie. Il a aussi fait appel à l’arsenal lexical lourd de sens pour qualifier l’activité du montage automobile sous nos cieux d’«importation déguisée » et promis un cahier des charges révisé qui viendrait prochainement corriger la trajectoire et réorienter l’automobile sur les chaînes d’une production à intégration locale. En attendant, le ministre de l’Industrie semble vouloir prendre ses distances d’une industrie dans laquelle son secteur ne se reconnaît pas
reporters.dz-Rachid Beldi
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