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Une marche à Aokas pour dénoncer les interdictions de conférences

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  • Une marche à Aokas pour dénoncer les interdictions de conférences

    Abdellah Bourim 29 Juil. 2017 à 15:03

    Une marche citoyenne sous le slogan « Livre à la main, main dans la main » s’est tenue, ce samedi 29 juillet après-midi à Aokas, dans la wilaya de Béjaïa, à l’initiative de l’association Azday Adelsan pour dénoncer les interdictions de cafés littéraires dans cette localité.



    La marche s’est déroulée dans le calme, selon des sources locales. Elle a été suivie d’une conférence-débat animée par le journaliste et écrivain Chawki Amari sur le thème « La littérature en rapport avec l’engagement politique ». « C’est une victoire de la culture et du mouvement associatif », souligne un membre de l’association Azday Adelsan. Après plusieurs refus signifiés par la cheffe de Daïra, « les autorités locales ont bien saisi le message qui leur a été adressé aujourd’hui », ajoute-t-il.

    Selon les témoignages sur place, « des centaines de personnes » ont répondu à l’appel de l’association. « Parmi eux des écrivains, des enseignants universitaires et des militants du mouvement associatif ». « On veut sauver les espaces de débat et de liberté d’expression. Chacun mène le combat à son niveau pour empêcher le verrouillage de l’espace culturel », explique un membre de l’association Azeday Adelsan.

    L’association indique qu’elle ne va plus demander d’autorisation pour l’organisation des cafés littéraires. « La culture n’a pas besoin d’autorisation. D’ailleurs, nous avons demandé au wali de lever les interdictions sur les cafés littéraires et de ne plus soumettre leur organisation à une autorisation des autorités », ajoute-t-il.


    ...

  • #2
    Elle a été suivie d’une conférence-débat animée par le journaliste et écrivain Chawki Amari sur le thème « La littérature en rapport avec l’engagement politique ».
    Donc finalement ces conférences sont bien autorisées.
    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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    • #3
      c'est à voir.

      autorisée ou on s'est passé de l'autorisation...

      Normalement, on ne doit pas avoir besoin d'autorisation pour ce genre d'activité.

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      • #4
        Donc finalement ces conférences sont bien autorisées.
        celle d'aujourdhui ,elle l'a ete apres 8 ou 9 interdictions

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        • #5
          Normalement, on ne doit pas avoir besoin d'autorisation pour ce genre d'activité.
          Ben si. Il faut toute une série de procédures pour avoir une salle publique.

          Sinon parfois, des élus locaux font dans le zèle pour plaire à leurs supérieurs sans même pas recevoir de consignes pour cela. Aokas n'est qu'une petite commune de Béjaia et personne n'aurait entendu d'une quelconque conférence tenue en son sein, critique soit-elle.
          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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          • #6
            Ben si. Il faut toute une série de procédures pour avoir une salle publique.
            tu trouves cela normal?

            Commentaire


            • #7
              tu trouves cela normal?
              Ce qui est anormal c'est de compliquer les procédures. Sinon partout dans le monde, il y a des autorisations préalables pour avoir des enceintes publiques.
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                pas d'accord

                Si j'ai envie d'organiser une conférence ici dans mon université, je n'ai aucune autorisation à demander à personne.
                L'université peut toujours m'empêcher si jamais je respecte pas ses politiques en la matière.

                Commentaire


                • #9
                  S'opposer sur le terrain à l'arbitraire politico-administratif, comme le font les groupes de citoyens d'Aokas et des environs, est la meilleure, et aussi plus difficile, façon de défendre la libre expression et circulation des idées. Il est regrettable que peu de localités d'Algérie manifestent avec autant de vitalité une résistance pacifique à l'arbitraire des pouvoirs occultes qui ont squatté les administrations locales et centrales.
                  Dernière modification par Slimane53, 29 juillet 2017, 16h59.

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                  • #10
                    aujourdhui il y'a eu a AOKAS une marche avec comme slogan " Adlis deg fus, afus deg fus, livre à la main "une marche qui a drainè des centaines de personnes et qui etait tres reussie suivi de la conference de chawki amari enfin autorisè





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                    • #11
                      Si j'ai envie d'organiser une conférence ici dans mon université, je n'ai aucune autorisation à demander à personne.
                      Certainement tu fais partie du cercle universitaire et tu seras alors chez toi.

                      Mais ici on parle d'un théâtre par exemple ou une maison de culture. Même en France tu dois avoir une autorisation préfectorale.
                      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                      • #12
                        wow...
                        La France est à ce point bureaucratisée aussi !

                        Je comprends tout de même pour l'Algérie qui craint toujours l’extrémisme et le radicalisme.

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                        • #13
                          Digital,
                          Dans les photos ci-dessus, il y une citation qui m'a particulièrement plu:
                          "Prenez l'argent, laissez-nous le savoir"

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                          • #14
                            Certainement tu fais partie du cercle universitaire et tu seras alors chez toi.

                            Mais ici on parle d'un théâtre par exemple ou une maison de culture. Même en France tu dois avoir une autorisation préfectorale.
                            le soucis a mon avis est que le centre culturel et aussi la bibliotheque d'aokas n'appartiennent pas a la daira mais a la commune qui elle ne trouve aucun inconvénient d'ailleurs le maire d'aokas c mis entre les CRS et la population samedi dernier mais la chef de daira refuse ce qui est permis dans d'autres localitès avec les meme invitès en envoyant souvent la police

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                            • #15
                              Franchement, ces interdictions étaient une connerie de la part des autorités locales, dont elles auraient pu largement se passer. Ce genre de manifestations culturelles sont organisée un peu partout sur le territoire national sans trop de tapage.

                              Certes, il faut une autorisation, mais c'est juste une formalité dans la plupart des cas. Dans le cas d'Aokas, je subodore une crainte de manipulation/infiltration d'éléments du MAK lors d'une de ces conférencs, ou quelque chose comme ça.

                              Ce qui n'empêche que l'interdiction était une connerie.
                              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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