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Redha Malek n’est plus : L’intraitable républicain- Un engagement sans faille contre l’intégrisme

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  • Redha Malek n’est plus : L’intraitable républicain- Un engagement sans faille contre l’intégrisme

    Après une semaine d’hospitalisation, l’ancien chef de gouvernement, Redha Malek, a rendu l’âme hier matin à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, à Alger.


    Ceux qui l’ont connu de près retiennent de lui sa participation importante au Mouvement national, à la guerre pour l’indépendance et son implication dans l’édification d’un Etat républicain basé sur la séparation de la politique de la religion. Son amour pour la patrie et son engagement pour la démocratie ont fait de lui un homme toujours prêt à répondre à l’appel.

    C’est durant les années 1990, qu’il se met au-devant de la scène politico-médiatique, à travers ses positions tranchantes et sans ambiguïté contre le terrorisme intégriste.

    Dès l’arrêt du processus électoral en janvier 1992, Redha Malek, ce fin négociateur des Accords d’Evian, a présidé le CNT (Conseil national de transition), créé après la démission du Parlement, avant d’intégrer, en juillet de la même année, le Haut conseil de l’Etat, une instance de présidence collégiale (instaurée après la démission du défunt président Chadli Bendjedid), et d’être nommé en tant que ministre des Affaires étrangères en février 1993, puis chef de gouvernement au mois de juillet de la même année, au moment où l’Algérie était livrée non seulement à l’étranglement financier imposé par le FMI, mais aussi à un terrorisme des plus féroces. Il tente tant bien que mal de gérer un pays au bord de la faillite, qui enterre tous les jours les plus émérites de ses enfants, assassinés par les groupes islamistes armés.

    Le 16 mars 1994, et alors qu’une foule nombreuse, regroupée dans un cimetière à Oran, rendait un dernier hommage à Abdelkader Alloula, un monument du théâtre tué par un commando d’islamistes armés, Redha Malek, visiblement très touché par cet ignoble attentat, exprime, en sa qualité de chef de gouvernement, sa condamnation du terrorisme et lance cette phrase : «La peur doit changer de camp» qui restera célèbre. Il défendait l’idée de «la résistance populaire» qui, selon lui, était nécessaire pour combattre la terreur des assassinats et des attentats à l’explosif commis par les terroristes pour pousser les Algériens au choix mortel du cercueil ou l’exil. Cette phrase n’est pas restée sans écho. De nombreux anciens maquisards de l’ALN vont encadrer les premiers groupes d’autodéfense et de Patriotes soumis au diktat des groupes terroristes, notamment dans les maquis de la Mitidja, du Djurdjura et de Dahra.

    Quelques semaines plus tard, Redha Malek est démis de ses fonctions, par le président Liamine Zeroual, dans des circonstances troublantes. Il apprend son limogeage par un communiqué de l’agence officiel, au même titre que la presse nationale. Critiqué pour ses positions qualifiées d’«éradicatrices» par ses détracteurs, l’ancien chef de gouvernement va rallier à lui de nombreux militants républicains, pour créer l’ANR (Alliance nationale républicaine), un parti laïque très engagé dans la lutte contre l’intégrisme. Il se présente à l’élection présidentielle de 1995, mais sa candidature a été rejetée alors qu’il avait obtenu haut la main les 75 000 signatures. Avec sa formation politique farouchement anti-islamiste, il réussit à arracher des sièges au niveau de la première Assemblée nationale (APN) pluraliste de 1997.

    En 2009, il se retire de la présidence du parti, mais continue à animer des conférences, sur les thèmes de l’histoire, des Accords d’Evian, en tant qu’acteur de cet important épisode dans l’histoire du pays. Malgré sa discrétion, il ne manque pas de revenir sur les événements qui ont secoué le pays. Sur les années 1990, en fin observateur, il déclare aux médias : «Nos voisins auraient intérêt à tirer les leçons de ce qui nous est arrivé. Les portes de la démocratie ont été ouvertes en Algérie en 1991.

    Mais des forces rétrogrades s’y sont engouffrées. Nous avons été obligés de réagir. Contre vents et marées, nous sommes parvenus à maintenir le caractère moderne de l’Algérie. J’aimerais que nos frères arabes profitent de cette expérience. Ils doivent savoir que la démocratie ne crée pas automatiquement le progrès. Les élections libres sont une chose, mais si le pays, ou l’Etat, est en crise, comment peut-on les organiser ? Cela peut conduire à une aventure dangereuse.

    Quant aux islamistes, au nom de quoi se permettent-ils de confisquer une religion ? J’en veux profondément aux partisans du Front islamique du salut (FIS). Ils ont donné raison au général de Gaulle, qui, dans une sorte de ‘‘prophétie’’ datant de 1958, avait annoncé le chaos à l’Algérie indépendante.» Même s’il n’était pas très présent politiquement, Redha Malek a su transformer ses rares sorties médiatiques, durant ces dernières années, en un événement national. Il ne s’empêche de déclarer à propos des scandales économiques qui ont secoué les institutions de l’Etat : «L’indépendance du pays est minée par la corruption.» Tout comme il n’hésite pas à s’exprimer sur la question du Sahara occidental, lors du forum d’El Moudjahid, à travers des phrases très lourdes de sens.

    «A nos amis marocains qui proposent une autonomie au Sahara occidental, je dirai qu’aucune offre d’autonomie n’a réussi au monde, parce qu’elles se sont toutes transformées en de véritables indépendances des peuples», a-t-il déclaré devant un parterre de journalistes et de diplomates, à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire des manifestations du 11 Décembre 1961.

    Redha Malek est parti, en laissant derrière lui, un parcours jalonné de succès pendant la Guerre de Libération, des positions politiques courageuses durant les années 1990, immortalisées avec des livres-témoignage et d’analyses qu’il a publiés, dont L’Empreinte des jours, Guerre de libération et révolution démocratique : écrits d’hier et d’aujourd’hui, L’Algérie à Evian : histoire des négociations secrètes, 1956-1962, Arrêt du processus électoral, enjeux et démocratie, Tradition et révolution et Le véritable enjeu : l’enjeu de la modernité en Algérie et dans l’islam. Il faut dire qu’avec la disparition de Redha Malek, l’Algérie perd un acteur et un témoin privilégié d’un demi-siècle de son histoire contemporaine.


    Salima Tlemçani
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    De la Révolution à la diplomatie postindépendance

    Avec le décès de Redha Malek, l’Algérie a perdu une personnalité qui a été de toutes les étapes qui ont marqué l’histoire du pays.


    Premier fait d’armes, la création de l’Union générale des étudiants musulmans d’Algérie (Ugema), dont il sera l’un des membres fondateur, en compagnie de Abdeslam Belaïd, Ahmed Taleb Ibrahimi, Mohamed Seddik Benyahia, Aissa Messaoudi, Mohamed Menouar Merrouche et Abdelhamid Mehri. Dix mois après son lancement, les dirigeants invitent leurs camarades, inscrits à l’université d’Alger et ailleurs, à boycotter les cours et les examens. Ainsi, les universitaires algériens, mais aussi les lycéens, rejoignaient sans réticence les maquis pour lutter contre le colonisateur français.

    De 1957 à 1962, l’ancien chef de gouvernement prendra la tête du journal El Moudjahid, hebdomadaire du Front de libération nationale (FLN), ronéotypé à Alger par le Conseil de coordination et d’exécution, avec pour objectif un travail d´information et de propagande, afin de réveiller la conscience de l´opinion internationale sur les exactions commises par les Français. Et c’est tout naturellement que Redha Malek est désigné porte-parole de la délégation algérienne aux négociations des Accords d’Evian conclus le 19 mars 1962 et qui ont mis fin à la colonisation française en Algérie, en consacrant les principes de l’intangibilité de l’intégrité du territoire de l’Algérie, l’unité de son peuple et son indépendance totale. Lors d’un entretien accordé à l’APS en 2012, l’ancien chef de gouvernement a rappelé que ces Accords avaient une philosophie particulière.

    «Ces Accords n’étaient pas seulement un moyen de mettre un terme à une guerre extrêmement dure de 7 ans et 8 mois, mais aussi, il s’agissait d’une occasion pour montrer d’une façon éclatante que l’Algérie était devenue adulte et qu’elle ouvrait droit à la souveraineté», a-t-il affirmé. Après l’indépendance, c’est dans le corps diplomatique que l’ancien porte-parole des Accords d’Evian mettra au service de l’Algérie ses talents de diplomate. Tour à tour ambassadeur en ex-Yougoslavie, puis en France en 1965, et en ex- URSS en 1970. En 1977, il quitte la diplomatie pour le ministère de l’Information et de la Culture, un intermède de deux ans avant d’être à nouveau nommé ambassadeur aux Etats-Unis, en 1979. Il sera l’un des principaux négociateurs de la «crise des otages» entre les Etats-Unis et l’Iran, alors que 52 otages américains sont retenus en Iran. A la demande des Etats-Unis et de l’Iran, la diplomatie algérienne est appelée à jouer les intermédiaires entre les deux pays et le 20 janvier 1981, les 52 otages sont libérés après 444 jours de détention. Par la suite, Redha Malek sera nommé, en 1982, ambassadeur en Grande-Bretagne.


    Mesbah Salim
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      L'empreinte d’un auteur racé

      R edha Malek, acteur de la Guerre de Libération nationale et politicien racé, a été aussi un auteur confirmé. Son ouvrage le plus important est : L’Algérie à Evian : histoire des négociations secrètes, 1956-1962, publié en 1995 chez Dahlab et le Seuil. Membre de la délégation FLN pendant ces Accords, Redha Malek revient sur cette période cruciale de la guerre en révélant des aspects parfois inconnus même de ses contemporains.


      A sa parution, l’historien Charles-Robert Ageron encense à raison l’auteur, il résume : «Ecrit d’une plume alerte, cet ouvrage est à la fois le récit vivant d’un mémorialiste, mais aussi l’étude précise des négociations secrètes qui s’échelonnèrent de 1956 à 1962.» Ageron signale dans sa recension que l’ouvrage réédité par l’ANEP et vite épuisé «s’imposera comme un remarquable plaidoyer historique, une défense et illustration de la politique du GPRA».

      Evoquant ce livre, Fouad Soufi, historien et ancien conservateur en chef aux Archives nationales d’Algérie, parle d’ «un texte important» dont le rédacteur a su «prendre du recul» par rapport à une période qu’il a intimement vécue. «Le livre permet d’avoir un autre discours que celui des Français qui ont eux aussi écrit sur cet épisode. Redha Malek est un témoin essentiel de l’histoire de l’Algérie. Il a fait ce qu’il devait faire. Sa vie n’a pas été de tout repos. Alors que ses compagnons, parfois plus âgés, ont préféré se retirer, lui a continué son activité. D’ailleurs, il ne faut pas oublier sa carrière d’ambassadeur.

      A un jeune âge, la trentaine, il était ambassadeur et pas dans n’importe quelle capitale, à Paris (1965-1970), où il a négocié avec De Gaulle la récupération de la base navale de Mers El Kébir», signale Soufi. Abdelmadjid Merdaci, historien et sociologue, évoque un «observateur singulier». «L’homme a écrit sur l’arrêt du processus électoral, un livre inconnu. C’était un grand républicain.

      Un militant de la modernité», résume l’historien (voir contribution). Redha Malek s’est intéressé à l’histoire islamique, son livre Tradition et révolution (Sindbad, Anep) est une somme intéressante sur l’aire géographique qui a abandonné l’héritage rationnel d’Ibn Rochd (Averroès) et des Mutazilites. Nommé membre du Haut comité d’Etat, Malek témoigne sur l’histoire récente du pays en publiant un livre qui n’a pas eu une large diffusion : Arrêt du processus électoral, enjeux et démocratie. L’Empreinte des jours, son dernier essai publié chez Casbah éditions en 2013, consigne des réflexions sur la vie, la sienne surtout, bien remplie. L’ancien Sorbonnard et rédacteur en chef d’El Moudjahid pendant la guerre révèle, à travers ce formidable texte, un auteur important dont le style relevé nous renseigne sur son érudition. «Homme de parole, Redha Malek n’admet pas que s’avilisse la monnaie verbale, expression et garantie de la bonne foi de tout penseur», souligne l’écrivain Djilali Khellas à la parution du livre. L’empreinte de l’homme restera. Fouad Soufi, observateur pondéré de notre temps, le confirme : «Redha Malek a la dimension des grands hommes qui, malgré la mort, resteront là, éternellement.»

      Nadir Iddir
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        allah yerahmo, courage a sa famille
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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        • #5
          Salam,

          .. الأعمال بالخواتيم
          Après tous ce qu’il a fait pour l’Algérie.. il a fini comme un pion coopératif entre les mains des DAFs.
          Rédha Malek était complice dans l’arrêt du processus démocratique en Algérie.. il a de ce fait une part de responsabilité dans ce qui s’était passé après..
          A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.. Il nous jugera tous..

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          • #6
            A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.. Il nous jugera tous..
            Sauf que, à l'évidence, tu sembles avoir jugé le défunt avant Allah.

            Me trompé-je ?
            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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            • #7
              Envoyé par fortuna
              Me trompé-je ?
              Tu te trompes.. 1/ j’ai émis un constat : le défunt était un mounadhil historique.. il avait participé à l’arrêt du seul processus démocratique de la courte histoire du pays.. 2/ j’ai tiré une conclusion logique : .. il a une part de responsabilité dans ce qui s’était passé après..

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              • #8
                Rédha Malek était complice dans l’arrêt du processus démocratique en Algérie.. il a de ce fait une part de responsabilité dans ce qui s’était passé après..
                ET que meme
                de quel droit vous avez tuez au nom de dieu(des wlad el blad) qui ne vous a rien demande..

                si vous etiez des hommes c etait en 54 qu il fallait sortir contre le colonialisme poitrine nue

                nous les laicards on a fait la guerre NOUS SOMMES MONTES Au MAQUIS
                AUSSI PUISSANTE QUE FUT LA FRANCE NOUS LUI AVONS RABAISSE LE FROC
                ET LE CHAHID A SIGNE LA REDDITION DE LA FRANCE

                DONC TU FERAIS MIEUX DE TE LA FERMER PAR RESPECT AU 40 JOURS DE DEUIL
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #9
                  Mohamed_Rédha

                  Au-delà du "constat" que je ne partage pas, parce qu'il est clairement coloré idéologiquement et politiquement (je ne vais pas refaire l'Histoire, sachant que deux interprétations antagonistes se la disputent), dire que feu Rédha Malek avait une part de responsabilité ne résout nullement le problème (puisque tous les protagonistes avaient manifestement une part de responsabilité dans cet épisode douloureux de notre histoire) et autorise encore moins à une quelconque conclusion dans l'état actuel des choses.

                  Maintenant, si tu dis qu'il n'y a aucun jugement dans tes propos, soit. J'en prends note.
                  Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                  • #10
                    Je suis profondément attristé par la nouvelle de sa mort, Oui il fut un grand homme de principes qui n'a jamais failli à ses convictions. Je lui rends hommages en évoquant une phrase que j'ai entendu de sa bouche en marge d'un forum culturel au palais de la culture à Alger je le cite " Nous ne pouvons ni islamiser les démocrates, ni démocratiser les islamistes" fin de citation.

                    Mes sincères condoléances à sa famille et alliés, Plaise à Allah lui accorder sa miséricorde... Amine.
                    "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

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                    • #11
                      Envoyé par SOLAS
                      DONC TU FERAIS MIEUX DE TE LA FERMER PAR RESPECT AU 40 JOURS DE DEUIL
                      Je respecte le deuil des autres.. mais la journaliste a parlé de son « engagement sans faille contre l’intégrisme ».. je me permets donc de rectifier.. le défunt Allah yerhmou 3ala kouli 7al.. s’était engagé aux côtés des DAFs.. alors oui, le défunt a trahi.. vous a trahi.. vous qui êtes « montés au maquis » et qui avez « baissé le froc de la France »..
                      Mais ce qui vous intéresse ce n’est pas sa trahison.. vous la lui pardonné.. du moment qu’il tape sur l’islamiste..

                      Envoyé par fortuna
                      Au-delà du "constat" que je ne partage pas, parce qu'il est clairement coloré idéologiquement et politiquement
                      Qu’est ce tu veux.. on est tous colorés. Il faudrait le travail des historiens pour que ca soit « transparent ».. Un historien te dira à peu près la même chose.. qu’il avait accepté la proposition de Khaled nezzar pour occuper un siège au conseil d’Etat..

                      Envoyé par fortuna
                      dire que feu Rédha Malek avait une part de responsabilité ne résout nullement le problème (puisque tous les protagonistes avaient manifestement une part de responsabilité dans cet épisode douloureux de notre histoire)
                      Il n’est pas question ici de résoudre un problème.. d’ailleurs il n’y a aucun problème à résoudre..
                      Et effectivement, tous les protagonistes avaient une part de responsabilité.. je n’avais pas dit le contraire..

                      Envoyé par fortuna
                      Maintenant, si tu dis qu'il n'y a aucun jugement dans tes propos, soit. J'en prends note.
                      Si j’avais fait un jugement je suis sûr que tu l’aurais rapidement souligné.. je n’ai fait que remettre ce jugement à qui de droit.. A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.. Il nous jugera tous..

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                      • #12
                        Mohamed_Reda
                        .. le défunt Allah yerhmou 3ala kouli 7al.. s’était engagé aux côtés des DAFs.. alors oui, le défunt a trahi.. vous a trahi..
                        Et tu veux qu'il s'engageait à côté de qui? Comment ça trahi???
                        "L' Algérie c'est le seul pays, où quand les gens me tendaient la main c'était pour m'offir quelque chose alors que dans les autres pays c'était pour m' en demander " Yann Arthus Bertrand

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                        • #13
                          Allah YErhmou

                          Commentaire


                          • #14
                            Et tu veux qu'il s'engageait à côté de qui?
                            ..mais chacun est libre de suivre qui il veut..

                            Comment ça trahi???
                            Relis ce qui a été écrit plus haut.. le défunt Allah yer7mou ou yeghfarlou, tout comme feu Boudiaf.. avaient trahi « ceux qui ont fait baissé le froc de la France » (dixit Solas).. en s’associant avec les DAFs dans leurs sales besognes..
                            Ils auraient dû rester dans leurs voies de garage.. et garder leurs mains propres ainsi que leur lègue historique intacte.. comme tant d’autres moudjahidine qui après l’indépendance.. avaient boycotté la dérive autoritaire d’un pouvoir illégitime.

                            Commentaire


                            • #15
                              Envoyé par Mohamed_Rédha
                              en s’associant avec les DAFs dans leurs sales besognes
                              C'est là où il me sembles que tu fais fausse route (ce que j'ai désigné plus haut par "jugement"), car rien ne dit que telle était l'intention du défunt. Si on voulait rester de bonne foi, on pourrait lui accorder la présomption d'innocence, à lui, à Boudiaf ainsi qu'à un nombre impressionnant d'autres personnalités respectables (y compris islamistes : Nahnah, Bouslimani, etc.), d'avoir agi d'abord pour sauver l'Algérie qu'ils voyaient (à tort ou à raison) menacée d'un péril imminent.

                              Que les DAFs aient vu juste ou pas est une affaire que l'Histoire élucidera un jour. Mais stigmatiser un personnage historique aussi emblématique, juste parce qu'il a eu à faire avec des adversaires politiques à un moment donné de l'Histoire, ça ne peut pas être très convaincant.

                              Cela dit, je n'ai personnellement, au même titre qu'un bon nombre de mes compatriotes, aucun intérêt dans la guéguerre qui avait opposé en son temps le FIS et sa nébuleuse à ce qu'on a appelé le courant éradicateur. De ce que j'ai pu constater dans mon entourage, la majorité des gens (et j'en faisais partie) se tenaient à égale distance des belligérants, et beaucoup ne comprenaient même pas ni comment ni pourquoi on en était arrivé à tant de haine.
                              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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