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l'ancien P-DG de antinea, s'estime victime d'une "escroquerie"

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  • l'ancien P-DG de antinea, s'estime victime d'une "escroquerie"

    [Aps 10/2/07] Blida - L'ancien directeur général de la compagnie aérienne Antinéa, Arezki Idjerouidène, a qualifié samedi, devant le tribunal criminel de Blida, la vente de sa compagnie à Khalifa d'escroquerie dont il dit, après un recul, avoir été "victime". Interrogé en tant que témoin dans le procès d'El Khalifa Bank, Idjerouidène qui a signé en janvier 2001 un contrat de vente d'Antinéa à Khalifa, a qualifié cette affaire, après recul, d'"escroquerie".


    "Je pensais que le compte qui m'a été ouvert à El Khalifa Bank était alimenté de celui de Rafik Khelifa", a indiqué le témoin, ajoutant que le comportement de l'acquéreur de sa compagnie "dépasse" son imagination et qu'il n'aurait "jamais pensé qu'un homme d'affaires pouvait être un escroc qui s'est joué de moi".

    "(Rafik) Khelifa était un homme d'affaires connu et la presse parlait de lui tous les jours", a souligné le témoin qui dirige actuellement "Aigle Azur", un groupe basé à Paris et présent dans 27 pays.

    "Je regrette pour les déposants et, malheureusement, je suis victime dans cette affaire", s'est désolé Idjerouidène qui a dit avoir été convoqué par le liquidateur, Moncef Badsi, pour rembourser l'argent de la transaction et qu'il a refusé.

    "Rendez-moi la compagnie et je vous rends l'argent", a dit le témoin, affirmant qu'il n'a pas été "gagnant" dans cette affaire.

    Les faits de la transaction remontent à décembre 2000, lorsque Abdelmoumen Rafik Khelifa a proposé à Idjerouidène de lui acheter sa compagnie Antinéa, créée en juillet 1997 et agréée par le ministère des Transports.

    Idjerouidène détenait 51 % des actions et les 49 appartenaient à Go-Fast (une société française). Le témoin a souligné avoir été mandaté par cette dernière pour signer l'acte de cession.

    Khelifa et Idjerouidène ont signé l'acte de cession des actions d'Antinéa pour un montant de 210 millions de dinars.

    Le tribunal a interrogé le témoin sur le montant de 135 millions de DA figurant sur l'acte. Le témoin a expliqué que "c'était le montant du capital de la compagnie", précisant que "si le montant de la vente n'a pas été porté sur l'acte, c'est de la responsabilité du notaire, Rahal Omar (accusé)".

    Idjerouidène a aussi relevé que l'acquéreur de sa compagnie n'a versé que le montant de 208 millions de DA, ajoutant que les versements ont été faits par tranches dans son compte à El Khalifa Bank (agence Cheraga).

    D'après le témoin, Khelifa tardait à le payer. Il a même avoué qu'il n'était "pas content" d'avoir constaté que son compte "était à découvert". La présidente du tribunal, la juge Fatiha Brahimi, a appelé à la barre l'accusé Omar Mir, ex-DG de l'agence de Cheraga, qui a expliqué avoir ouvert un compte débiteur à découvert qui était alimenté à partir de la banque (argent des déposants).

    Le témoin a encore expliqué que "la transaction a été faite avec Rafik Khelifa en personne et qu'il devait le payer avec son propre argent", ajoutant qu'il ne savait pas qu'il était payé avec l'argent des déposants.

    Idjerouidène avait indiqué avoir été présenté à Rafik Khelifa par l'ancien ministre des Transports, Sid Ahmed Boulil, en juillet 1999, lors de la réception organisée à l'occasion de la remise d'agréments à 4 compagnies aériennes privées, dont Antinéa.

    L'avocat de la liquidation (partie civile), Me Meziane Ali, a interrogé Idjerouidène si l'avion d'Antinéa fonctionnait au moment de la transaction.

    Le témoin a estimé que cela représente "des accusations graves qui ne touchent pas uniquement" à sa personne". La juge est intervenue pour expliquer que cette question ne figure pas dans le procès.

    [Aps 10/2/07]
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