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Venezuela : dimanche de vote sanglant, Maduro de plus en plus isolé sur le continent

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  • Venezuela : dimanche de vote sanglant, Maduro de plus en plus isolé sur le continent

    Les affrontements en marge du vote de la Constituante ont fait au moins 10 morts dimanche. Les Etats-Unis promettent des sanctions et évoquent un "pas vers la dictature"

    Rassemblements, barricades, homicides : la violence politique a balayé le Venezuela dimanche 30 juillet, alors que le président Nicolas Maduro, de plus en plus isolé sur la scène continentale, faisait élire les 545 membres de son Assemblée constituante. En tout, au moins 10 personnes selon le Parquet ont été tuées en l'espace de 24 heures, 17 selon l'opposition.

    Dans la nuit de samedi à dimanche, c'est d'abord un candidat à la constituante chaviste, José Felix Pineda, qui a été abattu chez lui par l'opposition, à Ciudad Bolivar dans le sud-est du pays. Un jeune dirigeant de l'opposition, Ricardo Campos, 30 ans, a lui été tué par balle durant une manifestation dans l'Etat de Sucre, dans le nord-est.

    Deux adolescents de 13 et 17 ans ont été tués durant une protestation dans l'Etat de Tachira (ouest), frontalier avec la Colombie. Un peu plus tôt dans le même Etat, un militaire, Ronald Ramirez, a été tué dans les mêmes circonstances. En outre, trois manifestants de 28, 39 et 43 ans sont morts dans les Etats de Mérida (ouest) et Barquisimeto (ouest), et un autre était décédé samedi au cours d'une protestation dans l'Etat de Merida.

    L'opposition, qui boycotte tout le processus et n'a donc présenté aucun candidat, a appelé à dresser des barricades dans tout le pays bien que le gouvernement ait menacé de cinq à dix ans de prison ceux qui feraient obstacle au scrutin. Sous une pluie de gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc, des manifestants bloquant une autoroute de Caracas ont été délogés sans ménagement.

    Une explosion sur une avenue du quartier chic d'Altamira a touché un convoi de forces de l'ordre, blessant 7 policiers.

    Depuis le mois d'avril, les manifestations antigouvernementales ont fait plus de 110 morts ainsi que des milliers de blessés.

    Incidents techniques, bataille de chiffres

    "Nous sommes sûrs que nombre de ces actes violents - nous avons comptabilisé plus de 100 machines (électorales) détruites [...] - sont provoqués par des motivations politiques", a déclaré le ministre de Défense, le général Vladimir Padrino Lopez.

    Un incident technique rencontré par Nicolas Maduro a retenu l'attention : au moment de faire valider en direct à la télévision son "carnet de la Patria", carte dotée d'un QR code qui permet à la fois de voter et de bénéficier des programmes sociaux, le lecteur a indiqué le message : "La personne n'existe pas ou son carnet a été annulé".

    Les différents chiffres de participation présentent d'ailleurs une différence tout à fait notable : selon le gouvernement, 41,5% du corps électoral s'est déplacé aux urnes - 8,1 millions de votants, soit davantage que pour la consultation anti-constituante organisée par l'opposition deux semaines plus tôt. Les antichavistes soutiennent au contraire que la participation n'a pas dépassé 12,4% dimanche, soit 2,5 millions de votants.

    A noter que grâce au mode de scrutin, combinant vote territorial et par secteurs socio-professionnels, 62% des 19,8 millions d'électeurs pouvaient se prononcer deux fois, ce qui soulève des interrogations sur la validité du résultat alors qu'aucun observateur étranger n'était présent.

    Les voisins ne reconnaissent pas le vote

    Les antichavistes détiennent la majorité au Parlement et voient dans cette Constituante un moyen pour le président Maduro de se cramponner au pouvoir, contourner l'Assemblée nationale élue et éviter la présidentielle prévue fin 2018. Ils dénoncent une dérive vers un "régime à la cubaine".

    Le gouvernement assure de son côté que cette future assemblée, dont la durée du mandat n'est pas définie, sera un "super pouvoir" qui aura la capacité de dissoudre le Parlement, qu'elle apportera la paix et permettra au pays de se redresser économiquement.

    La figure de l'opposition Léopoldo Lopez, assigné à résidence après plus de trois ans d'incarcération, a appelé les "démocrates du monde entier" à ne pas reconnaître la future Assemblée constituante. Une douzaine de pays d'Amérique latine, dont l'Argentine, le Brésil, le Chili, le Costa Rica, le Paraguay, le Mexique, la Colombie, le Panama et le Pérou l'ont déjà fait. Seul le président bolivien Evo Morales, indéfectible allié de Caracas, portait une voix discordante dimanche soir, critiquant ses voisins "soumis aux Etats-Unis" :

    "Nous exigeons une politique de non-ingérence et de non-intervention au Venezuela", écrit-il.

    L'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley a de son côté averti dans un tweet qu'avec ce "simulacre d'élection", le Venezuela avait fait un "autre pas vers la dictature".

    "Nous n'accepterons aucun gouvernement illégitime. Le peuple vénézuélien et la démocratie prévaudront".

    l'OBS

  • #2
    Au Venezuela, l'opposition est un ramassis de fascistes, formé de capitalistes compradores venezuéliens soumis au régime des USA. Ils veulent empêcher le pays de se libérer de la domination des multinationales et de la politique impérialiste des USA. Que les pauvres restent pauvres et que les riches s'enrichissent davantage. En Algérie, nous souhaitons un régime bolivarien boumédiéniste socialiste et vraiment anti-impérialiste.

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    • #3
      En Algérie, nous souhaitons un régime bolivarien boumédiéniste socialiste et vraiment anti-impérialiste.
      Même le pire des makhzenistes ne souhaiterait pas ça a ces ennemis algériens.
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        un régime bolivarien boumédiéniste
        ca existe ca ??

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        • #5
          Quand je lis certaines personnes, je pense au film "Goodbye Lénine".

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          • #6
            Envoyé par Elghifari
            En Algérie, nous souhaitons un régime bolivarien boumédiéniste socialiste et vraiment anti-impérialiste.
            Voici ce que souhaite Elghifari à ses frères:

            - Plus de 115 manifestants tués par ce régime bolivarien en quatre mois (d'avril à juillet).

            - 350 000 réfugiés en Colombie, 40 000 en Trinité-et-Tobago, et 30 000 réfugiés vénézuéliens au Brésil. Des centaines de vénézuéliens dont on ne connait pas le nombre exact se sont exilés en Equateur, au Pérou et au Chili.

            - Chaque jour, 25.000 vénézuéliens entrent et sortent de Colombie pour s’approvisionner en nourritures, en médicaments ou pour travailler

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            • #7
              @Hakimcasa

              Voici ce que souhaite Elghifari à ses frères:
              - Plus de 115 manifestants tués par ce régime bolivarien en quatre mois (d'avril à juillet).
              - 350 000 réfugiés en Colombie, 40 000 en Trinité-et-Tobago, et 30 000 réfugiés vénézuéliens au Brésil. Des centaines de vénézuéliens dont on ne connait pas le nombre exact se sont exilés en Equateur, au Pérou et au Chili.
              - Chaque jour, 25.000 vénézuéliens entrent et sortent de Colombie pour s’approvisionner en nourritures, en médicaments ou pour travailler
              Le régime des USA embrigade ses baltagia au Venezuela : les capitalistes venezieliens et les voyous. C'est tout à fait légitime que le gouvernement répond à la violence de l'opposition fasciste par la violence.

              Qui parle aujourd'hui du massacre, assassinats, répressions, vols des terres et j'en passe en Palestine par le colonialisme sioniste "le plus démocratique du Moyen-Orient" ?? Le silence est grand.

              Les régimes occidentaux essayent de répéter le même scénario de Syrie, et de Libye au Venezuela, avec en plus leurs falsification de la réalité à travers leurs chaines TV et journaux !!

              Le capitalisme dans le monde est dépassé, pour survivre, il tente tout : "révolution colorée" c'est à dire subversion, sanctions, sabotages tout azimut, coup d'état...etc...Et ce qu'il fait aujourd'hui au Venezuela.

              Donc, les mots, les infos trafiquées, ne peuvent cacher la réalité de l'agression du régime des USA avec l'aide de ses baltagia contre le peuple du Venezuela et de son gouvernement légitime.
              Dernière modification par Elghifari, 31 juillet 2017, 23h02.

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