Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Perronisme

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Perronisme

    Perronisme
    Au Québec, un perronisme est un lapsus qui déforme une expression. Un perronisme combine souvent, de façon malhabile, deux expressions pour en créer une nouvelle qui n'a aucun sens. Par exemple « Atteindre la lumière au fond du baril », provient des expressions : « Voir la lumière au bout du tunnel » et « Atteindre le fond du baril ».

    Ce terme a été choisi en l'honneur de Jean Perron, ex-entraîneur des clubs de hockey des Nordiques de Québec et des Canadiens de Montréal, qui avait l'habitude de faire ce genre de lapsus.
    ...
    Alors qu'il était analyste à La Soirée du hockey sur les ondes de la Radio-Canada, les lapsus de Jean Perron se démarquaient face à ceux des autres animateurs qui s'exprimaient de façon beaucoup plus habile. Des journalistes ont donc décidé d'appeler ces lapsus des perronismes.

    Wikipedia
    Perronismes relevés quand Perron était commentateur à la télé:
    Il a pris la foudre d'escampette.
    Je commence à avoir le feu aux poudres.
    Ça se vend à la vitesse de l'équerre!
    Ça se vend comme des p'tits ponchos!
    C'est vraiment charrié par les cheveux.
    Il ne faut pas remettre à plus tard ce qui appartient à César
    Il est temps de mettre les points cédilles et les barres obliques.
    On traversera la rivière quand on sera rendu au bout du tunnel.
    On n'apprend pas à une vieille autruche à faire la grimace !
    Il n'arrête pas de tourner autour du pot aux roses!
    Ça lui passe comme 10 pieds par-dessus le dos d'un canard!
    Il ne faudrait pas se flatter les bretelles.
    Il a vraiment besoin de redorer son plastron.
    Il ne faut pas tout prendre au pli de la lettre.
    Ce joueur-là a vraiment les deux yeux dans la même bottine.
    Un jour, il devra arrêter de déborder la chandelle par les deux bouts.
    Ça ne prend vraiment pas la tête à Bobino.
    Ça commence à sentir l'eau chaude.
    Il se débat comme un chat dans l'eau bénite.
    Il ne faudrait pas mettre la peau de l'ours devant la charrue.
    Il a intérêt à marcher sur des gants blancs.
    Des joueurs comme lui, ça pleut pas les rues.
    Vous dormez en couleurs.
    Les Russes sont durs à pénétrer...
    Je m'en suis rappelé hier comme si ça me serait arrivé demain.
    Paris ne s'est pas construit en plein jour !
    Un tiens vaut mieux que ce qui ne t'appartient pas
    Il ne faudrait pas qu'il prenne sa lanterne pour le messie!
    Il lui a remis la monnaie de son change.
    Cette fois-ci, il sont accumulés au pied du mur.
    Je ne tournerai pas ma langue par quatre chemins.
    Il y a loin de la soupe aux lièvres.
    L'erreur est humide.
    Il devrait plutôt mettre du vin dans son verre.

    Un des pires perronismes a été énoncé par Georges W. Bush:
    "Je crois que nos importations viennent de plus en plus de l'étranger"
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Quelques perronismes (et assimilé) qui ont fusé ça et là:
    On est des gens très hospitalisés
    La mémoire est une faculté qu'on oublie
    Les pets d'la dame au clebs (l'épée de Damoclès)
    La cire humaine (le cérumen)
    Il a été enduit d'erreur
    En bon uniforme (en bonne et due forme)
    Il se croit sorti de la cuisine de Jupiter
    Chômeuse, go on (show must go on)
    Le bus était bombé
    Elle a du sexe à pile
    Le juge suisse a dit à Nino Manfredi qui a uriné contre un mur dans le film "Pain et chocolat":
    "Il ne faut pas prendre l'Helvétie pour des latrines"
    Il aurait pu lui répondre:
    "En fait, j'ai pris des WC pour des latrines"
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

    Commentaire


    • #3
      Cueillis dans des pages dédiées au perronisme:
      Ne pas remuer le coton dans la plaine
      (Ne pas remuer le couteau dans la plaie)

      Un clavier azerty en vaut deux
      (Un homme averti en vaut deux)

      C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres
      (C'est la porte ouverte à tous les dépassements)

      C'est la goutte d'eau qui met le feu aux poutres
      (La goutte d'eau qui fait déborder le vase ... L'étincelle qui met le feu aux poudres)

      Tout s'en va à vélo
      (Tout s'en va à vau-l'eau)

      Rire à gorge d'employé
      (Rire à gorge déployée)

      Chassez le naturiste, il revient au bungalow
      (Chassez le naturel, il revient au galop)

      On n’est jamais si bien servi que par sa mère
      (On n’est jamais si bien servi que par soi-même)

      Se lever aux horreurs
      (Se lever aux aurores)

      L'eau a coulé sous l'éponge
      (L'eau a coulé sous les ponts)

      Tout l'égout va dans la nature
      (Tout les goûts sont dans la nature)
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

      Commentaire


      • #4
        Ya benam'iii (Hé fils de mon oncle),

        En sa muse on en apprend.
        (On s'amuse et on apprend)
        "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
        Socrate.

        Commentaire


        • #5
          Saha cousin (la famille) !!!
          Un classique:
          Qui aime bien chatouille bien
          (Qui aime bien châtie bien)
          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

          Commentaire


          • #6
            Un classe-hic, véri-ad hoc, de pas plus loin que cet aprèm :

            Au lieu de dire : warrah ecimane, H'med ? (où est le ciment, H'med ?)
            J'ai dit : warrah H'med, ecimane ? (où est H'med, ciment ?)

            H'med est ressortissant malien, je pense qu'il n'a pas capté ma bêtise.
            C'est ce qui arrive quand on travaille dans le bâtiment sous un 45 degré à l'ombre.
            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
            Socrate.

            Commentaire


            • #7
              Ceux-là sont inédits:
              Le credo du flemmard: Je pionce donc je suis.

              du marbrier : Je ponce donc je suis.

              du carreleur : Je ponce donc j'essuie

              de Tliba : C'est ma panse que je suis (du verbe suivre)
              de Tliba : C'est pour ma panse que je suis (du verbe être ou suivre, au choix selon les circonstances)
              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

              Commentaire


              • #8
                excellent
                La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

                Commentaire


                • #9
                  Bonjour

                  Merci, j'adore

                  Je m'en suis rappelé hier comme si ça me serait arrivé demain.
                  Je ne tournerai pas ma langue par quatre chemins.
                  Mes préférés

                  Commentaire


                  • #10
                    Lu récemment ici : "Avoir le vent en poulpe".
                    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

                    Commentaire


                    • #11
                      Excellent sujet ..

                      "Moi, je suis unanime là-dessus."

                      Commentaire


                      • #12
                        "Il vaut mieux se taire et passer pour un idiot que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet" (de coluche si je ne me trempe pas de sueur)

                        Commentaire


                        • #13
                          "je l ai entendu de mes yeux"

                          Un réel plaisir de vous relire Benam

                          Commentaire


                          • #14
                            Bonsoir

                            Quelques expressions déformées que je viens de cueillir :
                            Un bouc en train
                            (Un boute-en-train)

                            Il n’y a pas de fusée sans feu
                            (Il n’y a pas de fumée sans feu)

                            Quand les poules auront dix ans
                            (Quand les poules auront des dents)

                            Il a la brosse des maths
                            (Il a la bosse des maths)

                            Faut pas chi er sur la branche sur laquelle on est assis
                            (Faut pas scier la branche sur laquelle on est assis)

                            La parole est d'argent mais le silence endort
                            (La parole est d'argent mais le silence est d'or)

                            Immaculée contraception.
                            Immatriculée conception
                            (Immaculée conception)

                            L'arbre qui cache l'enfoiré
                            (l'arbre qui cache la forêt)

                            Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse... avec le maître-nageur

                            Mettre tous ses crabes dans le même panier
                            (Mettre tous ses oeufs dans le même panier)
                            (Panier à crabes)

                            Découvrir le poteau rose (qui auparavant était couvert)
                            (Découvrir le pot aux roses)

                            Revenons à nos boutons (https://www.youtube.com/watch?v=Mc_lFbLT4UM)
                            (revenons à nos moutons)

                            Avec la réforme de l'orthographe :
                            Les accents ont toujours tort
                            (Les absents ont toujours tort)

                            Béni soit qui au Mali pense
                            (Honni soit qui mal y pense)

                            Bien mal acquis ne profite qu'en janvier
                            (Bien mal acquis ne profite jamais)
                            En pensant aux impénitents retardataires :
                            Je fonce donc j'y suis
                            "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                            Commentaire


                            • #15
                              Je vis au Québec et ignore ça.
                              Merci
                              Dernière modification par Abdu, 04 août 2017, 02h16.
                              F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X