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Prix des carburants : Une nouvelle hausse en perspective

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  • Prix des carburants : Une nouvelle hausse en perspective

    Les carburants algériens alimentent près de 13% du parc automobile du Maroc et de la Tunisie. Ils seraient plus de 660 000 véhicules à rouler au Maroc et en Tunisie avec de l’essence de contrebande en provenance d’Algérie.


    Selon des indiscrétions, les prix des carburants connaîtraient de nouvelles hausses dès janvier 2018, en application de certaines mesures qui devraient figurer dans le texte de la loi de finances 2018. L’augmentation serait de 3 DA pour chacun des carburants, le gasoil, le sans plomb et l’essence super en l’occurrence, apprend-on de sources proches du ministère des Finances. La mesure vise à lutter contre une hausse inexpliquée de la consommation des produits pétroliers et un trafic endémique qui s’organise aux frontières, à en croire les explications de nos sources.

    Un rapport international rédigé par le think tank américain The Atlantic Council a donné un aperçu des coûts que représente le trafic des carburants à nos frontières. Le même cabinet pointe des conséquences désastreuses sur l’économie algérienne notamment, en l’absence de mesures concrètes destinées à endiguer le phénomène de la contrebande aux frontières. Selon l’enquête dudit think tank, les carburants algériens alimentent près de 13% du parc automobile du Maroc et de la Tunisie.

    Ils seraient plus de 660 000 véhicules à rouler au Maroc et en Tunisie avec de l’essence de contrebande en provenance d’Algérie, estime le cabinet américain The Atlantic Council qui a élaboré une étude générale sur le système de contrebande de produits pétroliers dans diverses régions du monde. Peu de mesures ont été prises par les gouvernements des trois pays afin de combattre efficacement ce fléau transfrontalier, fait valoir le cabinet qui a rédigé l’enquête.

    Ce trafic s’est traduit en tout cas par des pertes en centaines de millions de dollars pour l’économie algérienne. Le manque à gagner serait de près de 1,8 milliard de dollars annuellement pour le Trésor public, selon des estimations officielles. Si cette nouvelle hausse est confirmée, la troisième du genre depuis 2016, elle marquerait un important revirement dans la politique sociale volontariste de l’Etat.

    Dès janvier 2016, les prix des carburants ont ainsi bondi de plus de 5 dinars ; le gasoil est ainsi passé de 13,70 DA à 18,76 DA (+5,06 DA), le super à 31,42 DA contre 23 DA (+8,42 DA) et le super sans plomb à 31,02 DA contre 22,60 DA (+8,42), avec un alignement de la hausse de l’essence super avec le sans plomb. L’année 2017 avait apporté son lot de hausses, puisque la tarification des carburants a été une nouvelle fois révisée dans le cadre de la loi de finances de l’actuel exercice.

    Ainsi, en application des hausses prévues par la loi budgétaire de l’actuel exercice, le prix de l’essence normale est passé à 33,11 DA/l, l’essence super à 36,19 DA/l, l’essence sans plomb 35,78 DA/l et enfin à 20,63 DA/l pour le gasoil. Depuis 2016, le gouvernement s’est lancé ainsi dans un projet de révision progressive des prix qui devrait se poursuivre en 2018. En ligne de mire, une refonte progressive du régime des subventions, dont les produits énergétiques pour lesquels l’Etat a injecté plus de 16 milliards de dollars en subventions durant 2016.

    Trafics

    Fragilisée par une crise financière née de la déprime dans laquelle s’est empêtré le marché pétrolier, l’Algérie était mise en demeure quant à la nécessité de mener des réformes budgétaires structurelles, dont la révision de sa politique des subventions généralisées et des transferts sociaux.

    Le principe d’un transfert monétaire ciblé a été retenu, mais l’Exécutif a opté sur l’impératif de lever le pied sur la subvention des prix des carburants, en attendant que les experts du ministère des Finances, épaulés par ceux de la Banque mondiale, parviennent à arrêter un mécanisme de soutien aux prix qui serait destiné exclusivement aux couches défavorisées. Le renoncement à la subvention des prix des carburants vise aussi à colmater une véritable saignée aux frontières du pays.

    Un trafic qui n’a cessé de gagner de l’ampleur et qui s’est traduit par des centaines de millions de dollars de manque à gagner pour le Trésor public. Mais pas seulement. Des wilayas frontalières sont carrément acquises aux trafiquants et à la contrebande de divers produits, dont les carburants et les consommables alimentaires, de surcroît subventionnés par l’Etat.


    Ali Titouche-el watan
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Si vous ne voulez plus de contrebande d essence, il faut que votre diesel coûte 88 DZ, l'essence à 105 DZ... Mais pour contrecarrer cette hausse il faut augmenter aussi les salaires et retraités..... Pour s alligner sur les salaires au maroc.
    Dernière modification par upup, 02 août 2017, 14h33.

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    • #3
      à 50-60 da le litre ce ne serait plus rentable pour les contrebandiers.

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      • #4
        Les carburants algériens alimentent près de 13% du parc automobile du Maroc et de la Tunisie. Ils seraient plus de 660 000 véhicules à rouler au Maroc et en Tunisie avec de l’essence de contrebande en provenance d’Algérie.
        Comment ils ont fait pour avoir ces données??

        L’augmentation serait de 3 DA pour chacun des carburants
        Si c'est vraiment le cas. Es que 3 DA/litre va régler le probleme??

        Je crois que c'est toujours la même démarche. Quand on veut faire une augmentation des prix en Algérie le premier paragraphe commence par contrebande et "Maroc et Tunisie". Mais on evite de dire que vendre un bien moins que son prix de revient entraine le gaspillage et la surconsommation.
        Dernière modification par ecoyoussef, 02 août 2017, 16h00.

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        • #5
          Les carburants algériens alimentent près de 13% du parc automobile du Maroc et de la Tunisie. Ils seraient plus de 660 000 véhicules à rouler au Maroc et en Tunisie avec de l’essence de contrebande en provenance d’Algérie.

          ils vont faire passer l'augmentation sur nos dos ils sont malins ...

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          • #6
            La faible pluviométrie consécutive à l'arrêt des cumulonimbus au dessus des chaines de l'Atlas marocain, indécemment élevé à plus de 3 000M par nos voisins, n'a pas permis de remplir les nappes phréatiques algeriennes. Par conséquent, et pour palier ce coup tordu, il a été décidé une augmentation significative du prix de l'eau...

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            • #7
              ainsi la pillule passera mieux
              "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
              Johann Wolfgang von Goethe

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              • #8
                Si vous ne voulez plus de contrebande d essence, il faut que votre diesel coûte 88 DZ, l'essence à 105 DZ...
                Et priver toute la région d'Oujda (et bien au delà) de son gagne-pain quotidien ?!!! Non !!

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                • #9
                  hausser les prix quitte à faire des subventions ciblées par après.
                  c'est la seule façon de combattre la contrebande.

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                  • #10
                    Et priver toute la région d'Oujda (et bien au delà) de son gagne-pain quotidien ?!!! Non !!

                    ben on le paye en même temps (y en a plus beaucoup en fait), mais néaumoins on le paye, c'est nous le client....

                    ca prive vos contre-bandiers et toute la région frontalière de son gagne pain aussi...

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                    • #11
                      Bachi,

                      Subventions ciblees, T as qu à regarder l exemple égyptien avec leur carte smart ( البطاقة الذكية) et les trafics qui s en suivent.

                      Normalement un article surcle'marche un seul prix, si tu veux aider une frange de la population tu n as qu à instaurer un revenu minimum de survie. La aussi tu auras des difficultés pour identifier les plus démunis.

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                      • #12
                        ben on le paye en même temps (y en a plus beaucoup en fait), mais néaumoins on le paye, c'est nous le client....
                        Si c'était, comme le butane, acheté par le gouvernement marocain, tu aurais raison. Mais là, celui qui achète les produits de contrebande est contrebandier.

                        Au delà de cela, regarde et écoute la grogne des oujdis exprimée devant Benkirane himself :

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                        • #13
                          Au delà des histoires marocco-marocaines qu'il évoque avec colère, l'essence d'Algérie il en parle à partir de la 59° seconde sous les applaudissements de la salle

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                          • #14
                            et les contrebandiers algériens dans tout ca???

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                            • #15
                              et les contrebandiers algériens dans tout ca???
                              Ils se reconvertissent au fur et à mesure de l'avancée du mur à l'agriculture, il parait !

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