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Exemple d’humanité d’un général

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  • Exemple d’humanité d’un général

    Quelque obscure ou brillante que puisse être l’histoire politique d’un peuple, l’importance réelle du rôle qu’il joue dans le monde peut se mesurer finalement à son influence civilisatrice par son humanité pour l’humanité. Je vous présente une page d’humanité d’un général Arabe conquérant dans un pays conquis.
    Ce fût en l’an 18 de l’hégire( 639 ap JC) qu’Amrou Ibn As pénétra en Egypte. Il laissa les Egyptiens pratiquaient leur religion, leurs lois, leurs usages. Il n’y a eu que les grecs, les soldats et les fonctionnaires byzantins et égyptiens, et le clergé qui ont refusé la nouvelle autorité. Ils se sont enfermés dans la ville. Le siège d’Alexandrie dura 14 mois et coûta la vie à 23000 Moujahids.
    Malgré ces pertes importantes, ce général Arabe et compagnon du prophète, fera preuve d’indulgence pour les assiègés de la grande cité. Il leur épargna tout acte de violence et ne chercha qu’à se concilier leur affection, en acceptant toutes leurs doléances.
    Aussitôt qu’Alexandrie fut prise, Amrou Ibn As y établit une garnison, puis retira ses troupes et les envoya camper à l’intérieur du pays. Son armée s’installa sur le bord du Nil, sur une position où avait déjà été posée la tente d’Amrou Ibn As. Cet endroit allait devenir la ville du Caire. Elle reçut d’abord le nom de Fostatt (tente) en raison de ses origines.
    Après s’être installé lui et ses troupes prés du Caire actuelle, elle eut cette correspondance avec le commandeur des croyants Omar Ibn Khattab :
    J’invite les lecteurs, à en prendre connaissance:
    « LE KHALIFE OMAR, successeur d’Abou Bakr, à Amrou, son lieutenant »
    « Amrou,
    Ce que je désire de toi à la réception de la présente, c’est que tu me fasses un tableau de l’Egypte assez exact, pour que je puisse m’imaginer et voir de mes propres yeux cette belle contrée. Salut. »
    REPONSE D’AMROU :
    « O Emir des croyants, peins moi un désert aride et une campagne magnifique au milieu de 2 montagnes, dont l’une a la forme d’un monticule de sable, et l’autre celle du ventre d’un cheval maigre, ou bien du dos d’un chameau.
    Telle est l’Egypte : toutes ses productions et ses richesses depuis Isoar jusqu’à Mancha ( depuis Assouan jusqu’aux frontières de Ghaza) viennent d’un fleuve béni, qui coule avec majesté au milieu d’elle ; le moment de la crue et de la diminution de ses eaux est aussi réglé que le cours du soleil et de la lune.
    Il y a un temps fixe où toutes les sources de l’univers viennent payer à ce roi des fleuves le tribut auquel la providence les assujetties envers lui. Alors les eaux augmentent, elles sortent de leur lit, et elles arrosent la surface de l’Egypte pour y déposer un limon productif.
    Il n’y a plus de communication d’un village à l’autre que par le moyen de barques légères, aussi innombrables que les feuilles de palmier.
    Ensuite, lorsque arrive le moment où les eaux cessent d’être nécessaires à la fertilisation du sol, ce fleuve docile rentre dans les bornes que le destin lui a prescrites, pour laisser recueillir les trésors qu’il a cachés dans le sein de la terre.
    Un peuple protégé du ciel, ce qui, semblable à l’abeille, ne paraît destiné qu’à travailler pour les autres, sans profiter lui-même du fruit de ses peines et des sueurs, ouvre légèrement les entrailles de la terre, et y dépose des semences, dont il attend la prospérité de la bienfaisance de cet Etre suprême qui fait croître et mûrir les moissons ; le germe se développe, la tige s’élève, son épi se forme par le secours d’une rosée bénigne qui supplée aux pluies, et qu’entretient le suc nourricier dont le sol s’est abreuvé.
    A la plus abondante récolte succède tout à coup la stérilité. C’est ainsi que l’Egypte offre successivement, ô émir des croyants, l’image d’un désert aride et sablonneux, d’une plaine liquide et argentée, d’un marécage couvert d’un limon noir et épais, d’une prairie verte et ondoyante, d’un parterre orné des fleurs des variées, et d’un vaste champ couvert de moissons jaunissantes. Béni soit à jamais le nom du Créateur de tant de merveilles !
    Trois déterminations contribuent essentiellement à la prospérité de l’Egypte et au bonheur de ses enfants !
    la 1ère est de n’adopter aucun projet tendant à augmenter l’impôt ;
    la 2ème est d’employer le tiers des revenus à l’augmentation et à l’entretien des canaux, des digues et ponts,
    Et la 3ème de ne lever l’impôt qu’en nature sur les fruits que la terre produit.
    Salut. »
    La lecture de ce courrier et le comportement de ce général dans un pays conquis, nous aide à comprendre mieux, pourquoi et comment l’Islam s’est propagé à une très grande vitesse. En parcourant cette lettre, on est obligé de s’arrêter et de faire les constations suivantes.
    1. La manière dont décrit un général conquérant un pays qu’il a conquis. C’est une façon unique de respectabilité envers un peuple conquis, et en plus de cela ce général a l’art de l’écriture et du verbe. Nous sommes en présence d’un général écrivain, poète, législateur à la fois.
    2. La manière dont il suggère des mesures à prendre pour l’amélioration de la vie de ce peuple. Nous sommes en présence d’un général sensible complètement acquis pour la promotion du paysan égyptien.
    Ces 2 remarques suffisent à entrer dans la pensée des Arabes. Ils étaient porteurs d’idées nouvelles de liberté, de justice et surtout de paix.
    Je m’adresse à tous les falsificateurs de l’histoire dans leurs falsifications de me trouver dans le très long parcours de l’humanité, des généraux conquérants porteurs d’humanité envers l’humanité. Je leur demande de me citer des généraux aussi généreux que ces généraux Arabes, compagnons du prophète :
    Khalid Ibn El Walid : vainqueur à Yarmouk, où il a défait les armées de l’empire Byzantin, et brisa ainsi son autoritarisme.
    Saâd Ben Abi Wakass : vainqueur à El Kadissia, où il a défait les armées de l’empire Perse, et brisa ainsi son autoritarisme.
    Okba Ibn Nafâa : conquérant du Maghreb et chasseurs des byzantins de Libye, Tunisie, Algérie, et du Maroc.
    Aujourd’hui, la civilisation Arabe a perdu de son influence d’antan:
    MAIS quand vous voyagez, de l’Atlantique à l’Indus, on vous comprend quand vous parlez la langue Arabe.
    MAIS quand vous voyagez, de la Méditerranée au désert de l’Afrique, on vous comprend quand vous parlez la langue Arabe.
    Cette grande œuvre a contribué à faire de la langue Arabe un facteur commun à tous ces peuples de ces vastes régions convertis à l’Islam.
    A travers l’histoire de l’humanité aucun peuple conquérant n’a laissé autant de traces civilisationnelles indélébiles lors de ses conquêtes. Beaucoup ont passé, mais ils n’ont pas incrusté à ces peuples UNE AME NOUVELLE ET PARTICIPATIVE A LA CONSTRUCTION D’UNE SUPERBE CIVILISATION .
    Par cette contribution, je ne viens pas vous parler des pseudos savants qui passent leurs temps à discuter à propos du sexe de la fourmi, et du port ou non du hidjab.
    Je viens vous parler de cette trempe d’homme dont le prophète (saas) étaient entouré.
    Je suis fière d’être Arabe, je suis fière d’être musulman, je suis fière d’appartenir à cette superbe civilisation qui a embellit le monde par son humanité et son exubérance.
    Je suis fière d’être citoyen d’un pays merveilleux au nom sublimement et pure sucre Arabe et unique en son genre qui se nomme EL DJAZAIR.
    Si le monde était monde, mais le monde n'est pas monde.

  • #2
    Je suis fière d’être Arabe, je suis fière d’être musulman, je suis fière d’appartenir à cette superbe civilisation qui a embellit le monde par son humanité et son exubérance.
    Je suis fière d’être citoyen d’un pays merveilleux au nom sublimement et pure sucre Arabe et unique en son genre qui se nomme EL DJAZAIR.
    moi aussi

    merci pour ce rappel

    علمي ماهوش من المسيد مانيش مثقف
    قراني الجوع و الحفى
    je n'ai pas appris à l'école. Je ne suis pas cultivé, j'ai eu pour maîtres la faim et le dénuement.

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    • #3
      L’humanité est au coeur de l'Islam

      Le Prophète (S) a dit également : "La considération et la bonté à l'égard des gens constituent la moitié de la Foi."

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      • #4
        Cala fait toujous plaisir de lire quelqu'un qui est fier de ses origines et de ses ancêtres et qui en parle avec passion. Même si nos origines et nos racines sont différentes, il n'empêche que nos ancêtres un jour ont compris qu'ensemble ils étaient bien plus forts. Ils devaient très certainement avoir du respect les uns envers les autres pour s'être alliés et avoir construits ensemble une partie de ce que l'on appelle aujourd'hui l'âge d'or de la civilisation musulmane.................
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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