Tweet
Le président américain soutient que les marchés vont bien grâce à lui
Même si le président américain, Donald Trump, soutient que la bourse va bien grâce à lui depuis qu’il est au pouvoir, il n’est pas le seul responsable du succès des marchés, affirme Mathieu D’Anjou, économiste principal au Mouvement Desjardins.
« Je ne pense pas que nous puissions attribuer la majeure partie de la croissance par l’élection de Donald Trump », estime Mathieu D’Anjou, économiste principal au Mouvement Desjardins.
Dans un tweet lundi dernier, le président américain ne s’est pas gêné pour écrire que le marché boursier s’apprêtait à dépasser des sommets inégalés depuis son élection. « Les entreprises n’ont JAMAIS [sic] fait autant d’argent que maintenant », avait-il renchéri dans le micromessage suivant.
Pour Mathieu D’Anjou, personne ne peut nier que les marchés ont bien réagi à son élection. Mais l’embellie qui a poursuivi sa lancée au cours des derniers mois s’explique bien plus par une bonne croissance mondiale et une excellente performance des entreprises américaines que par un quelconque geste politique, note-t-il.
Attentes en baisses
Pour l’économiste en chef du Mouvement Desjardins, les attentes envers Trump ont d’ailleurs beaucoup baissé ces derniers mois. Les investisseurs qui comptaient sur les baisses d’impôt des sociétés ont vu que le président américain avait de la difficulté à faire adopter ses politiques.
Selon M. D’Anjou, quelques acteurs du monde financier ont encore espoir que Trump parviendra à imposer une plus grande déréglementation. « Obama voulait imposer des règles très strictes au milieu financier. Or, les marchés espèrent toujours que Trump assouplira, ou abandonnera carrément, certaines d’entre elles », observe l’économiste.
Depuis le début de l’année, l’indice boursier NASDAQ qui regroupe les compagnies de haute technologie a eu une croissance de 18 %, ce qui a des répercussions jusqu’ici.
Positif pour le Québec
« Les géants technologiques américains vont très bien, alors c’est positif pour le Québec. Les titres technologiques montent rapidement. Les Amazon et Apple ont une très bonne performance depuis le début de l’année », ajoute M. D’Anjou.
L’indice S&P 500 a augmenté pour sa part de 10 %. Au pays, l’indice TSX a diminué de 0,28 % depuis le début de l’année, principalement à cause des matières premières, qui tirent la bourse canadienne vers le bas.
« Ce n’est jamais mauvais de voir les indices monter », a dit Mathieu D’Anjou, ne manquant pas de préciser que la bonne performance économique de la province avait commencé bien avant l’élection du nouveau président américain.
le journal de Québec
Même si le président américain, Donald Trump, soutient que la bourse va bien grâce à lui depuis qu’il est au pouvoir, il n’est pas le seul responsable du succès des marchés, affirme Mathieu D’Anjou, économiste principal au Mouvement Desjardins.
« Je ne pense pas que nous puissions attribuer la majeure partie de la croissance par l’élection de Donald Trump », estime Mathieu D’Anjou, économiste principal au Mouvement Desjardins.
Dans un tweet lundi dernier, le président américain ne s’est pas gêné pour écrire que le marché boursier s’apprêtait à dépasser des sommets inégalés depuis son élection. « Les entreprises n’ont JAMAIS [sic] fait autant d’argent que maintenant », avait-il renchéri dans le micromessage suivant.
Pour Mathieu D’Anjou, personne ne peut nier que les marchés ont bien réagi à son élection. Mais l’embellie qui a poursuivi sa lancée au cours des derniers mois s’explique bien plus par une bonne croissance mondiale et une excellente performance des entreprises américaines que par un quelconque geste politique, note-t-il.
Attentes en baisses
Pour l’économiste en chef du Mouvement Desjardins, les attentes envers Trump ont d’ailleurs beaucoup baissé ces derniers mois. Les investisseurs qui comptaient sur les baisses d’impôt des sociétés ont vu que le président américain avait de la difficulté à faire adopter ses politiques.
Selon M. D’Anjou, quelques acteurs du monde financier ont encore espoir que Trump parviendra à imposer une plus grande déréglementation. « Obama voulait imposer des règles très strictes au milieu financier. Or, les marchés espèrent toujours que Trump assouplira, ou abandonnera carrément, certaines d’entre elles », observe l’économiste.
Depuis le début de l’année, l’indice boursier NASDAQ qui regroupe les compagnies de haute technologie a eu une croissance de 18 %, ce qui a des répercussions jusqu’ici.
Positif pour le Québec
« Les géants technologiques américains vont très bien, alors c’est positif pour le Québec. Les titres technologiques montent rapidement. Les Amazon et Apple ont une très bonne performance depuis le début de l’année », ajoute M. D’Anjou.
L’indice S&P 500 a augmenté pour sa part de 10 %. Au pays, l’indice TSX a diminué de 0,28 % depuis le début de l’année, principalement à cause des matières premières, qui tirent la bourse canadienne vers le bas.
« Ce n’est jamais mauvais de voir les indices monter », a dit Mathieu D’Anjou, ne manquant pas de préciser que la bonne performance économique de la province avait commencé bien avant l’élection du nouveau président américain.
le journal de Québec