Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La Fondation des femmes de l’Euro-Méditerranée épingle l’Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La Fondation des femmes de l’Euro-Méditerranée épingle l’Algérie

    Inégalités socioéconomiques, violences subies dans les foyers et dans l’espace public, limites dans la mise en application des lois censées protégées les femmes et absences de mécanisme de soutien aux victimes de violences... Autant de failles qui ralentissent le combat contre toutes les formes de violences que les femmes subissent.

    «Les femmes employées représentent seulement 16,09% de la population active totale, et leurs salaires sont environ un tiers de ceux des hommes. Les attitudes patriarcales sont probablement la cause sous-jacente de cet écart.» C’est ce que rappelle un diagnostic établi par la Fondation des femmes de l’Euro-Méditerranée (FFEM), une organisation indépendante sans but lucratif, créée en 2013.

    S’intéressant au cadre juridique et institutionnel lié à l’égalité hommes-femmes ainsi qu’à la violence contre les femmes en Algérie, le rapport publié tout récemment prend comme étude de cas la wilaya d’Oran afin d’identifier les freins et opportunités pour lutter plus efficacement contre les violences dont sont victimes les femmes.

    Ce diagnostic met en exergue les réformes du cadre juridique régissant les questions liées à l’égalité entre les femmes et les hommes et la violence contre les femmes, et analyse le rôle des médias dans la perpétuation de la violence contre les femmes en Algérie. La wilaya d’Oran est traitée comme une étude de cas servant à comparer la situation des Algériennes au niveau national avec celle des Algériennes habitant dans des régions éloignées de la capitale.

    Le rôle des médias

    Ce diagnostic étudie la corrélation entre médias et la violence contre les femmes dans la perpétuation des stéréotypes qui justifient la violence à l’égard des femmes en reproduisant des points de vue défavorables à leur participation politique. Ainsi, une action pilote de mobilisation des acteurs œuvrant en faveur de l’égalité a été menée par l’association Femmes en communication. «La violence contre les femmes est un problème majeur en Algérie, comme partout ailleurs dans le monde. Il touche toutes les classes sociales et toutes les régions et se produit au sein du foyer comme dans l’espace public.

    Et pourtant, il demeure invisible en raison des tabous qui entourent la violence et du manque de réaction et de soutien dont font preuve les institutions envers les survivantes de la violence. Le gouvernement n’a pas non plus assigné de ressources à la résolution des problèmes vécus par les femmes rurales qui affichent des taux d’analphabétisme et de violence domestique parmi les plus élevés», note ainsi le rapport.

    Malgré la promulgation de nouvelles lois, la mise en application fait défaut. Le rapport met en relief l’échec du gouvernement dans la prise en charge des violences faites aux femmes «faute d’avoir pris les mesures et les moyens nécessaires à la mise en œuvre de ses politiques et de ses programmes, pour beaucoup chargés de bonnes intentions mais manquant d’objectifs concrets».

    Bouredji Fella
    El Watan
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Responsables des six organisations fondatrices : Esther Fouchier (Forum Femmes Méditerranée), Zohra Mezgueldi (RUSEMEG), Nathalie Pilhes (État français), Fouzia Assouli (Fédération de la Ligue démocratique des Droits des Femmes), Soukeina Bouraoui (CAWTAR) et Maria-Àngels Roque (IEMed).

    Quand ces dames prendront en considération la parole des véritables concernées, elles pourront donner des leçons ....
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

    Commentaire

    Chargement...
    X