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ILS SONT À L’ORIGINE DE NOMBREUX FEUX DE FORÊT Des pyromanes arrêtés dans plusieurs wilayas
A couper le souffle ! Des images de flammes dévorant tout sur leur passage, des citoyens accourant dans tous les sens munis parfois de moyens dérisoires, des pompiers armés de lances et de canons à eau, luttant de toutes leurs forces pour éviter que les flammes ne débordent en direction des zones habitées, et des renforts d’éléments de l’ANP pour parer à une situation ayant suscité de grandes inquiétudes dans certains cas.
Des scènes d’apocalypse qui ont eu cours dans plusieurs wilayas du centre et de l’est du pays transformées en brasiers, dont les forêts, les maquis et autres champs cultivés se sont transformés littéralement en cendres.
Les 150 incendies enregistrés entre le centre et l’est du pays en vingt-quatre heures, entre mardi et mercredi derniers, ont, dans leur majorité, été vaincus, mais à quel prix ! Toutefois, ce n’est pas pour autant que la journée de jeudi a été de tout repos, et ce, toujours dans plusieurs wilayas, particulièrement les déjà sinistrées El-Tarf et Béjaïa et à un degré moindre, mais avec des incendies toujours aussi impressionnants, la partie est du littoral de la wilaya de Tizi-Ouzou, à Azeffoun, et Jijel.
A Béjaïa et Tizi-Ouzou, des habitants ont été contraints de fuir leurs demeures, les flammes ayant approché plus près que jamais des villages où, des heures durant en raison des vents, il fallait faire preuve de capacités de résistance inouïes pour écarter tout danger, comme le relatait, à travers une vidéo sur les réseaux sociaux, un citoyen de Tamassit, près d’Azeffoun, village qui a dû son salut à de longues heures de lutte contre les flammes, jusque dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les mêmes horribles scènes ont eu pour cadre plusieurs villages de la wilaya voisine, Béjaïa, d’où parvenaient, de Saket et Tighremt par exemple, des nouvelles d’incendies comme on n’en a jamais vu dans la région, pourtant peu épargnée par ce genre de sinistres chaque été. Là également, des habitations ont été abandonnées par des familles qui n’avaient d’autre alternative que de se réfugier en milieu urbain. Selon un décompte non exhaustif, ce sont près d’une vingtaine de localités de la wilaya de Béjaïa à avoir humé l’odeur des flammes toutes proches des villages, mais heureusement sans que des pertes en vies humaines aient été à déplorer. C’est en tous les cas, selon le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, la wilaya ayant été le plus touchée par cette vague exceptionnelle, en nombre et en intensité, d’incendies comme le montre la multitude de posts sur les réseaux sociaux, parfois même aux contenus hallucinants de par l’envergure des feux. L’autre wilaya à avoir été singulièrement éprouvée par l’épreuve du feu, jusqu’à hier encore, c’est El-Tarf. Là où a dû effectuer un déplacement éclair le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, pour avoir une idée plus précise de l’étendue des dégâts et d’annoncer des renforts, dans la journée de jeudi, de pompiers d’autres régions et de militaires pour sauver ce qui le reste du patrimoine forestier local, le plus touché du pays par cette catastrophe. Une virée lors de laquelle le ministre a annoncé l’ouverture d’enquêtes sur ces incendies et d’accuser «certains» d’avoir mis le feu au patrimoine forestier à des fins personnelles, et ce, au moment où des informations faisaient état de l’arrestation de présumés pyromanes à Annaba et à Béjaïa. Plus au centre, et en dehors de Tizi-Ouzou, c’est la wilaya de Boumerdès qui a eu son lot de dégâts occasionnés par des feux localisés avec près d’une trentaine d’hectares de diverses surfaces parties en fumée aux Issers, Legata, Thénia et Zemmouri et autre Ouled-Aïssa. C’est d’ailleurs dans cette wilaya que la seconde victime décédée des suites de ces incendies a été enregistrée cet été, après la victime de la catastrophe d’Aït-Yahia-Moussa dans la wilaya de Tizi-Ouzou, vers la mi-juillet dernier.
Mercredi, c’est un jeune homme d’une trentaine d’années qui a rendu l’âme à l’hôpital de Bordj-Menaïel, où il avait été admis pour brûlures. En tous les cas, si par rapport aux trois jours précédents, hier des incendies avaient toujours cours, la situation semble plutôt bien maîtrisée désormais, mais, eu égard aux températures toujours aussi élevées et aux vents, les dispositifs de surveillance et d’intervention mis sur pied un peu partout sont d’alerte.
M. Azedine
Des scènes d’apocalypse qui ont eu cours dans plusieurs wilayas du centre et de l’est du pays transformées en brasiers, dont les forêts, les maquis et autres champs cultivés se sont transformés littéralement en cendres.
Les 150 incendies enregistrés entre le centre et l’est du pays en vingt-quatre heures, entre mardi et mercredi derniers, ont, dans leur majorité, été vaincus, mais à quel prix ! Toutefois, ce n’est pas pour autant que la journée de jeudi a été de tout repos, et ce, toujours dans plusieurs wilayas, particulièrement les déjà sinistrées El-Tarf et Béjaïa et à un degré moindre, mais avec des incendies toujours aussi impressionnants, la partie est du littoral de la wilaya de Tizi-Ouzou, à Azeffoun, et Jijel.
A Béjaïa et Tizi-Ouzou, des habitants ont été contraints de fuir leurs demeures, les flammes ayant approché plus près que jamais des villages où, des heures durant en raison des vents, il fallait faire preuve de capacités de résistance inouïes pour écarter tout danger, comme le relatait, à travers une vidéo sur les réseaux sociaux, un citoyen de Tamassit, près d’Azeffoun, village qui a dû son salut à de longues heures de lutte contre les flammes, jusque dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les mêmes horribles scènes ont eu pour cadre plusieurs villages de la wilaya voisine, Béjaïa, d’où parvenaient, de Saket et Tighremt par exemple, des nouvelles d’incendies comme on n’en a jamais vu dans la région, pourtant peu épargnée par ce genre de sinistres chaque été. Là également, des habitations ont été abandonnées par des familles qui n’avaient d’autre alternative que de se réfugier en milieu urbain. Selon un décompte non exhaustif, ce sont près d’une vingtaine de localités de la wilaya de Béjaïa à avoir humé l’odeur des flammes toutes proches des villages, mais heureusement sans que des pertes en vies humaines aient été à déplorer. C’est en tous les cas, selon le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, la wilaya ayant été le plus touchée par cette vague exceptionnelle, en nombre et en intensité, d’incendies comme le montre la multitude de posts sur les réseaux sociaux, parfois même aux contenus hallucinants de par l’envergure des feux. L’autre wilaya à avoir été singulièrement éprouvée par l’épreuve du feu, jusqu’à hier encore, c’est El-Tarf. Là où a dû effectuer un déplacement éclair le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, pour avoir une idée plus précise de l’étendue des dégâts et d’annoncer des renforts, dans la journée de jeudi, de pompiers d’autres régions et de militaires pour sauver ce qui le reste du patrimoine forestier local, le plus touché du pays par cette catastrophe. Une virée lors de laquelle le ministre a annoncé l’ouverture d’enquêtes sur ces incendies et d’accuser «certains» d’avoir mis le feu au patrimoine forestier à des fins personnelles, et ce, au moment où des informations faisaient état de l’arrestation de présumés pyromanes à Annaba et à Béjaïa. Plus au centre, et en dehors de Tizi-Ouzou, c’est la wilaya de Boumerdès qui a eu son lot de dégâts occasionnés par des feux localisés avec près d’une trentaine d’hectares de diverses surfaces parties en fumée aux Issers, Legata, Thénia et Zemmouri et autre Ouled-Aïssa. C’est d’ailleurs dans cette wilaya que la seconde victime décédée des suites de ces incendies a été enregistrée cet été, après la victime de la catastrophe d’Aït-Yahia-Moussa dans la wilaya de Tizi-Ouzou, vers la mi-juillet dernier.
Mercredi, c’est un jeune homme d’une trentaine d’années qui a rendu l’âme à l’hôpital de Bordj-Menaïel, où il avait été admis pour brûlures. En tous les cas, si par rapport aux trois jours précédents, hier des incendies avaient toujours cours, la situation semble plutôt bien maîtrisée désormais, mais, eu égard aux températures toujours aussi élevées et aux vents, les dispositifs de surveillance et d’intervention mis sur pied un peu partout sont d’alerte.
M. Azedine
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