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Le mois dernier, les ventes de voitures neuves ont bondi de 22,88% par rapport à juillet 2016. Près de 15.352 unités ont été immatriculées. Les transactions de voitures particulières neuves ont bondi de 21,57% par rapport à juillet 2016. Quant aux utilitaires légers, ils ont réalisé une croissance de 41,48%. Cette croissance à deux chiffres dépasse celle réalisée en mai (-28,12%) et en juin (-5,67%).
En valeur absolue, cela peut paraître important, mais au cumul de l’année, les ventes sont plutôt stagnantes, avec une croissance de 3,91%. Pour Youssef Touhami, directeur de Volkswagen, cette croissance était un petit peu attendue, parce que le secteur sort d’une année salon. «Ce n’est qu’une correction du marché», explique-t-il. Pour Abdelouahab Ennaciri, DG de Scama (Ford) et vice-président de l’Aivam, «le marché revient sur sa dynamique habituelle».
En effet, l’organisation du salon Auto Expo en 2016 a dopé les ventes, mais en même temps faussé la courbe habituelle. D’où les baisses commerciales enregistrées aux mois de mai et juin 2017. Cependant, un croisement des ventes d’un mois à l’autre révèle que juin a été plus bénéfique que juillet en termes de ventes, avec exactement 11 immatriculations de plus. (15.352 unités écoulées en juillet contre 15.363 en juin).
Selon les chiffres de l’Aivam, les fabricants français se sont particulièrement distingués. Le groupe Renault conserve les deux premières places: Dacia a enregistré une hausse de 35,59% de ses immatriculations et conserve la première place dans le top 5 des ventes avec 2.347 unités vendues. Renault a fait encore mieux avec une performance de 49,67%, soit 1.802 immatriculations en juillet. Ford conserve depuis plusieurs mois la 3e position avec 1.395 unités écoulées au mois de juillet, grâce au trio Fiesta-Focus et Kuga (qui représente entre 55 et 60% des ventes). Les ventes ont grimpé de 9,41% par rapport à juillet 2016.
La filiale du groupe Auto Hall a su maintenir son rang et n’a pas suivi le marché, sur lequel on a noté une contraction des prix. «Nous avons maintenu nos prix et marges», fait valoir Abdelouahab Ennaciri. Depuis juin, Volkswagen est la surprise du top 5. Le nouvel entrant du classement réalise de belles performances avec 1.247 immatriculations en juillet, une croissance des ventes de 59,87% par rapport à 2016, ce qui lui assure une part de marché de 9,56%.
Pour réaliser ces performances, la Centrale Automobile Chérifienne (CAC) mise sur l’essentiel de ses modèles afin de diluer les risques sur tous les segments: Touareg, Polo, Tiguan, Jetta, Golf, Passat… «Nous avons repris notre place dans le marché. Pour le reste de l’année, nous comptons consolider notre position dans le top 5», soutient Youssef Touhami. Ce positionnement est aussi le fruit d’une politique commerciale mise en place il y a deux ou trois ans. «Nous veillons à ce que l’écart des prix avec la concurrence soit dans une moyenne de 10 à 15% plus chère. Le 5e du classement est Hyundai, avec 1.218 unités immatriculées au mois de juillet et une croissance des ventes de 78,33%.
l'économiste