Tweet
05/02/2007, Oxford Business Group
La semaine dernière, Nourredine Moussa, le ministre du tourisme, a annoncé un ambitieux programme visant à développer le secteur du tourisme au cours des prochaines années, et a déclaré que 2007 serait une année charnière. En effet, la ville d’Alger a non seulement été désignée capitale culturelle du monde arabe en 2007, mais le plan d’action du gouvernement sera mis en œuvre au cours de cette année.
Selon Moussa, l’une des préoccupations principales pour assurer le développement de l’industrie réside dans la recherche d’investisseurs. Il est aussi important de réaliser les projets en collaboration avec les professionnels du secteur. Il a ajouté qu’il y avait un regain d’intérêt dernièrement mais que tout projet devait être étudié au cas par cas.
Parmi les groupes qui ont exprimé leur intérêt, l’américain Starwood souhaite ouvrir un hôtel Westin à Alger. Le groupe français Accor, qui est associé au groupe privé algérien Mehri, envisage de combler le manque d’hôtels deux et trois étoiles et entend construire 36 propriétés sur l’ensemble du territoire national. Le groupe américain Marriott a également rejoint la course et opte pour la construction d’un hôtel en périphérie d’Alger. Un groupe d’investissements arabe mixte, Eddar-Sidar, projette de construire des projets de grande envergure à Alger et Boumerdes pour un coût total estimé à 300 millions de dollars. Le groupe émirati al-Hamed s’est également engagé dans un autre complexe touristique de 90 millions de dollars, sur la cote. Le groupe emirati Emaar, un des plus grands promoteurs immobiliers au monde, est chargé de lancer des projets qui transformeront radicalement la ville d’Alger et sa banlieue. En l’occurrence, la construction d’un complexe hôtelier dénommé Colonel-Abbes, qui devrait être situé 25 km à l’ouest de la capitale, proche de la ville de Zeralda. Le complexe comprendra un hôtel de luxe, plusieurs attractions touristiques et des appartements de haut standing avec vue sur mer.
Par ailleurs, le code algérien a été amendé pour prévoir des primes et éliminer la paperasserie administrative, en vue d’encourager les investissements. Désormais, les investisseurs pourront acheter des terrains dans les zones touristiques à des prix défiant toute concurrence, tandis que les études de faisabilité et de construction seront réalisées par l’Etat.
Au cours d’un entretien avec OBG, Moussa a ajouté: « Le point le plus important dans le développement est d’assurer la formation et l’éducation. Notre programme en fait une priorité. Seule une main d’œuvre qualifiée et professionnelle nous permettra de relever le défi ».
Des mesures à court terme sont aussi été mises en place. En l’occurrence, l’Algérie participera à des foires et expositions internationales pour promouvoir le pays comme destination touristique. La réhabilitation des fêtes et des traditions locales dans les villes et villages est aussi encouragée. Le système de classification actuel des hôtels en Algérie, qui a entraîné la fermeture de plusieurs établissements, est perçu comme une mesure nécessaire à la restructuration et la modernisation des hôtels. Une fois parachevés en 2008, les 321 projets devraient apporter 30,000 lits supplémentaires.
Pour finir, Moussa a déclaré que le Sahara serait probablement la locomotive de la croissance du secteur, et le domaine à plus forte valeur ajoutée pour les touristes plus aventureux. Il a fait référence à 5 déserts en particulier (Saoura, Touat, Gourara, Hoggar et Tassili) qui seront protégés et classifiés par la loi.
La semaine dernière, Nourredine Moussa, le ministre du tourisme, a annoncé un ambitieux programme visant à développer le secteur du tourisme au cours des prochaines années, et a déclaré que 2007 serait une année charnière. En effet, la ville d’Alger a non seulement été désignée capitale culturelle du monde arabe en 2007, mais le plan d’action du gouvernement sera mis en œuvre au cours de cette année.
Selon Moussa, l’une des préoccupations principales pour assurer le développement de l’industrie réside dans la recherche d’investisseurs. Il est aussi important de réaliser les projets en collaboration avec les professionnels du secteur. Il a ajouté qu’il y avait un regain d’intérêt dernièrement mais que tout projet devait être étudié au cas par cas.
Parmi les groupes qui ont exprimé leur intérêt, l’américain Starwood souhaite ouvrir un hôtel Westin à Alger. Le groupe français Accor, qui est associé au groupe privé algérien Mehri, envisage de combler le manque d’hôtels deux et trois étoiles et entend construire 36 propriétés sur l’ensemble du territoire national. Le groupe américain Marriott a également rejoint la course et opte pour la construction d’un hôtel en périphérie d’Alger. Un groupe d’investissements arabe mixte, Eddar-Sidar, projette de construire des projets de grande envergure à Alger et Boumerdes pour un coût total estimé à 300 millions de dollars. Le groupe émirati al-Hamed s’est également engagé dans un autre complexe touristique de 90 millions de dollars, sur la cote. Le groupe emirati Emaar, un des plus grands promoteurs immobiliers au monde, est chargé de lancer des projets qui transformeront radicalement la ville d’Alger et sa banlieue. En l’occurrence, la construction d’un complexe hôtelier dénommé Colonel-Abbes, qui devrait être situé 25 km à l’ouest de la capitale, proche de la ville de Zeralda. Le complexe comprendra un hôtel de luxe, plusieurs attractions touristiques et des appartements de haut standing avec vue sur mer.
Par ailleurs, le code algérien a été amendé pour prévoir des primes et éliminer la paperasserie administrative, en vue d’encourager les investissements. Désormais, les investisseurs pourront acheter des terrains dans les zones touristiques à des prix défiant toute concurrence, tandis que les études de faisabilité et de construction seront réalisées par l’Etat.
Au cours d’un entretien avec OBG, Moussa a ajouté: « Le point le plus important dans le développement est d’assurer la formation et l’éducation. Notre programme en fait une priorité. Seule une main d’œuvre qualifiée et professionnelle nous permettra de relever le défi ».
Des mesures à court terme sont aussi été mises en place. En l’occurrence, l’Algérie participera à des foires et expositions internationales pour promouvoir le pays comme destination touristique. La réhabilitation des fêtes et des traditions locales dans les villes et villages est aussi encouragée. Le système de classification actuel des hôtels en Algérie, qui a entraîné la fermeture de plusieurs établissements, est perçu comme une mesure nécessaire à la restructuration et la modernisation des hôtels. Une fois parachevés en 2008, les 321 projets devraient apporter 30,000 lits supplémentaires.
Pour finir, Moussa a déclaré que le Sahara serait probablement la locomotive de la croissance du secteur, et le domaine à plus forte valeur ajoutée pour les touristes plus aventureux. Il a fait référence à 5 déserts en particulier (Saoura, Touat, Gourara, Hoggar et Tassili) qui seront protégés et classifiés par la loi.