Tweet
Hirak : Salima Ziani affirme avoir été filmée presque nue lors des investigations
Salima Ziani, alias Sylia, a elle aussi été filmée presque nue pour réfuter toute allégation de torture. C’est ce qu’a déclaré la figure féminine du Hirak, la semaine dernière dans une déclaration accordée à la chaîne arabophone Al Hurra, basée aux Etats-Unis.
A la question de savoir si des éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire l’auraient filmée, comme ce fut le cas avec Nasser Zefzafi, Sylia répond par l’affirmative. «Oui, moi aussi j’ai été filmée presque nue. Si ces images fuitent, je tiendrai les autorités pour responsables. Elles m’ont dit qu’il s’agissait d’une procédure légale», déclare-t-elle.
Répondant aux questions du journaliste, Salima Ziani, qui a bénéficié samedi 29 juillet de la grâce royale à l’occasion du 18e anniversaire de l’intronisation du roi Mohammed VI, confie avoir été victime de «torture psychologique». «J’ai été victime de torture psychologique. Elles (les autorités, ndlr) ont porté atteinte à ma dignité», indique-t-elle, précisant toutefois ne pas avoir été victime de violences physiques.
«Ce qui m’a causé des séquelles et une dépression nerveuse, c’est justement la violence verbale et toutes les insultes proférées à mon égard. Des insultes qu’on n’adresse pas à une fille. C’était à Al Hoceima notamment, lors de mon arrestation.»
L’ancienne détenue déclare toutefois avoir été seule lors de la période d’investigation, et affirme dans ce sens ne pas savoir si les autres détenus du Hirak ont été victimes de violences physiques ou verbales.
Citant des sources au sein de l’Association marocaine des droits de l’homme, le reportage de la chaîne américaine affirme de son côté que certains détenus auraient été victimes de violences et d’atteintes à leurs droits.
ya biladi
Salima Ziani, alias Sylia, a elle aussi été filmée presque nue pour réfuter toute allégation de torture. C’est ce qu’a déclaré la figure féminine du Hirak, la semaine dernière dans une déclaration accordée à la chaîne arabophone Al Hurra, basée aux Etats-Unis.
A la question de savoir si des éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire l’auraient filmée, comme ce fut le cas avec Nasser Zefzafi, Sylia répond par l’affirmative. «Oui, moi aussi j’ai été filmée presque nue. Si ces images fuitent, je tiendrai les autorités pour responsables. Elles m’ont dit qu’il s’agissait d’une procédure légale», déclare-t-elle.
Répondant aux questions du journaliste, Salima Ziani, qui a bénéficié samedi 29 juillet de la grâce royale à l’occasion du 18e anniversaire de l’intronisation du roi Mohammed VI, confie avoir été victime de «torture psychologique». «J’ai été victime de torture psychologique. Elles (les autorités, ndlr) ont porté atteinte à ma dignité», indique-t-elle, précisant toutefois ne pas avoir été victime de violences physiques.
«Ce qui m’a causé des séquelles et une dépression nerveuse, c’est justement la violence verbale et toutes les insultes proférées à mon égard. Des insultes qu’on n’adresse pas à une fille. C’était à Al Hoceima notamment, lors de mon arrestation.»
L’ancienne détenue déclare toutefois avoir été seule lors de la période d’investigation, et affirme dans ce sens ne pas savoir si les autres détenus du Hirak ont été victimes de violences physiques ou verbales.
Citant des sources au sein de l’Association marocaine des droits de l’homme, le reportage de la chaîne américaine affirme de son côté que certains détenus auraient été victimes de violences et d’atteintes à leurs droits.
ya biladi
Commentaire