par Hakim Ould Mohamed
Malgré la chute vertigineuse des cours pétroliers sur le marché mondial, l’Algérie conserve un bon niveau de revenu par tête d’habitant, selon un classement publié par la Banque mondiale.
Les projections de cette institution de Bretton Woods pour 2018 classent l’Algérie parmi les économies à revenu moyen supérieur. Une bonne note pour le pays qui se débat contre une crise financière endémique, née de la déprime depuis la mi-2014 du marché pétrolier mondial.
La Banque mondiale classe les pays dans quatre compartiments suivant le niveau de revenu ; des économies à revenu élevé, à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, à revenu intermédiaire de la tranche inférieure ou à faible revenu. L’Algérie se positionne ainsi dans la deuxième catégorie de pays accréditant ainsi à son économie un revenu moyen par habitant de 3 956 à 12 235 dollars annuellement, selon les nouveaux critères de la Banque mondiale en fonction du RNB par habitant. L’institution de Bretton Woods précise que les seuils de classification sont révisés annuellement. Les seuils de revenu de cette année ont été légèrement
rabaissés du fait de la faible inflation des prix et du renforcement du dollar. La même institution explique également que la classification est revue tous les ans (le 1er juillet) et ce pour deux raisons.
Primo, la reconsidération des seuils de revenu est due au fait que dans chaque pays, un certain nombre de facteurs influent sur le RNB par habitant : croissance du revenu, mais aussi inflation, taux de change, évolution démographique... Secundo, les seuils qui permettent de distinguer chaque catégorie de revenu sont ajustés en fonction de l’inflation afin de leur conférer une valeur constante dans le temps, a indiqué la Banque mondiale. Pour 2018, la Banque mondiale a reconduit les estimations du RNB par habitant de 2016. Durant cette année, le revenu par habitant en Algérie a été en moyenne de 4 720 dollars, d’aprés les estimations de la Banque mondiale qui, selon les précisions fournies dans ses projections pour 2018, reconduit les mêmes estimations de 2016. L’Algérie arrive en pole position des pays du Maghreb, corroborant ainsi l’évolution positive de l’indice de développement humain. De fait, à analyser de plus près les projections de la BM et les données de ces dernières années, les Algériens vivent un vrai moment de gloire, tant au niveau du revenu par tête d’habitant que du côté de l’Indice de développement humain, deux classements qu’effectue la Banque mondiale pour mesurer l’évolution sociétale d’un pays. Les deux indicateurs s’accordaient à dire que le niveau de vie des Algériens s’est nettement amélioré durant ces dernières années, tirant sa source de la bonne tenue des revenus. Le revirement qu’a connu le marché pétrolier, et par ricochet des recettes du pays, n’a jusqu’ici influé que marginalement sur l’évolution du revenu par habitant.
Malgré la chute vertigineuse des cours pétroliers sur le marché mondial, l’Algérie conserve un bon niveau de revenu par tête d’habitant, selon un classement publié par la Banque mondiale.
Les projections de cette institution de Bretton Woods pour 2018 classent l’Algérie parmi les économies à revenu moyen supérieur. Une bonne note pour le pays qui se débat contre une crise financière endémique, née de la déprime depuis la mi-2014 du marché pétrolier mondial.
La Banque mondiale classe les pays dans quatre compartiments suivant le niveau de revenu ; des économies à revenu élevé, à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, à revenu intermédiaire de la tranche inférieure ou à faible revenu. L’Algérie se positionne ainsi dans la deuxième catégorie de pays accréditant ainsi à son économie un revenu moyen par habitant de 3 956 à 12 235 dollars annuellement, selon les nouveaux critères de la Banque mondiale en fonction du RNB par habitant. L’institution de Bretton Woods précise que les seuils de classification sont révisés annuellement. Les seuils de revenu de cette année ont été légèrement
rabaissés du fait de la faible inflation des prix et du renforcement du dollar. La même institution explique également que la classification est revue tous les ans (le 1er juillet) et ce pour deux raisons.
Primo, la reconsidération des seuils de revenu est due au fait que dans chaque pays, un certain nombre de facteurs influent sur le RNB par habitant : croissance du revenu, mais aussi inflation, taux de change, évolution démographique... Secundo, les seuils qui permettent de distinguer chaque catégorie de revenu sont ajustés en fonction de l’inflation afin de leur conférer une valeur constante dans le temps, a indiqué la Banque mondiale. Pour 2018, la Banque mondiale a reconduit les estimations du RNB par habitant de 2016. Durant cette année, le revenu par habitant en Algérie a été en moyenne de 4 720 dollars, d’aprés les estimations de la Banque mondiale qui, selon les précisions fournies dans ses projections pour 2018, reconduit les mêmes estimations de 2016. L’Algérie arrive en pole position des pays du Maghreb, corroborant ainsi l’évolution positive de l’indice de développement humain. De fait, à analyser de plus près les projections de la BM et les données de ces dernières années, les Algériens vivent un vrai moment de gloire, tant au niveau du revenu par tête d’habitant que du côté de l’Indice de développement humain, deux classements qu’effectue la Banque mondiale pour mesurer l’évolution sociétale d’un pays. Les deux indicateurs s’accordaient à dire que le niveau de vie des Algériens s’est nettement amélioré durant ces dernières années, tirant sa source de la bonne tenue des revenus. Le revirement qu’a connu le marché pétrolier, et par ricochet des recettes du pays, n’a jusqu’ici influé que marginalement sur l’évolution du revenu par habitant.
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