Mais où sont donc passés les soutiens de Tebboune contre la MAFIA ?
Algerie1
En ces jours torrides d’août, réputé mois du farniente et de léthargie, les choses vont paradoxalement vite en Algérie. Politiquement, s’entend.
Au grand bonheur des journalistes qui trouvent dans ce bras de fer entre Said Bouteflika et Abdelmadjid Tebboune un filon providentiel. Le dernier épisode de ce bras de fer, qui a juste livré le début de son préambule, est le recadrage musclé de Tebboune par le président.
Les coups pleuvent sur le successeur de Sellal pendant que ceux qui ont applaudi sa profession de foi sur la séparation du politique des affaires sont devenus curieusement aphones.
On se rappelle qu’au lendemain du passage de Tebboune au parlement en exprimant son intention de « nettoyer les écuries d’Augias », titre d’un de nos papiers, des partis politiques, des acteurs de la société civile ont applaudi à tout rompre.
La première à monter en éclaireur de cette campagne de soutien en faveur du premier ministre est la tumultueuse Louisa Hanoune, toute heureuse d’entendre Tebboune proclamer son intention de faire la peau à « l’oligarchie prédatrice », son ennemi intime.
Même Soufiane Djilali, qu’on ne peut soupçonner de sympathie avec le pouvoir y est allé de sa petite phrase de soutien. Les partis islamistes, Nahda, MRN, El Islah, se sont engouffrés dans la brèche. Même le MSP a fait entendre sa petite musique avant de se raviser, après avoir constaté que les choses n’étaient pas si claires.
Côté société civile, on a vu le dinosaure de l’UNPA, Mohamed Alioui clamer son appui à Tebboune. Idem dans le monde du patronat. Lors de la fameuse réunion de l’Aurassi, on a vu des fédérations se démarquer avec force fracas d’Ali Haddad en rendant public un communiqué de soutien au premier ministre.
Même un certain Mazar, qui a totalement disparu des radars depuis des lustres, a cru flairer le bon coup en annonçant une initiative des «personnalités politiques nationales » pour appuyer le combat de Tebboune contre « les prédateurs »
Dans ce concert des soutiens francs, manquait la voix du FLN. Ould Abbas, qui n’est pas un perdreau de l’année, a opté, lui pour la version soft du « ni, ni », histoire de ménager la chèvre et le chou, voire même la bergère en ses heures de doute. Il est vrai qu’ « On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment », disait un certain Jean François de Gondi, grand maitre en coups tordus.
Tout ce beau monde constitué en front de soutien à Abdelmadjid Tebboune en grand chevalier de la bataille « anti oligarchie prédatrice » est subitement frappée d'aphasie aigue, laissant l’homme seul subir les assauts. Ces « souteneurs » occasionnels ont-il fait leur la sentence « dans le doute s’abstenir » ?
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En ces jours torrides d’août, réputé mois du farniente et de léthargie, les choses vont paradoxalement vite en Algérie. Politiquement, s’entend.
Au grand bonheur des journalistes qui trouvent dans ce bras de fer entre Said Bouteflika et Abdelmadjid Tebboune un filon providentiel. Le dernier épisode de ce bras de fer, qui a juste livré le début de son préambule, est le recadrage musclé de Tebboune par le président.
Les coups pleuvent sur le successeur de Sellal pendant que ceux qui ont applaudi sa profession de foi sur la séparation du politique des affaires sont devenus curieusement aphones.
On se rappelle qu’au lendemain du passage de Tebboune au parlement en exprimant son intention de « nettoyer les écuries d’Augias », titre d’un de nos papiers, des partis politiques, des acteurs de la société civile ont applaudi à tout rompre.
La première à monter en éclaireur de cette campagne de soutien en faveur du premier ministre est la tumultueuse Louisa Hanoune, toute heureuse d’entendre Tebboune proclamer son intention de faire la peau à « l’oligarchie prédatrice », son ennemi intime.
Même Soufiane Djilali, qu’on ne peut soupçonner de sympathie avec le pouvoir y est allé de sa petite phrase de soutien. Les partis islamistes, Nahda, MRN, El Islah, se sont engouffrés dans la brèche. Même le MSP a fait entendre sa petite musique avant de se raviser, après avoir constaté que les choses n’étaient pas si claires.
Côté société civile, on a vu le dinosaure de l’UNPA, Mohamed Alioui clamer son appui à Tebboune. Idem dans le monde du patronat. Lors de la fameuse réunion de l’Aurassi, on a vu des fédérations se démarquer avec force fracas d’Ali Haddad en rendant public un communiqué de soutien au premier ministre.
Même un certain Mazar, qui a totalement disparu des radars depuis des lustres, a cru flairer le bon coup en annonçant une initiative des «personnalités politiques nationales » pour appuyer le combat de Tebboune contre « les prédateurs »
Dans ce concert des soutiens francs, manquait la voix du FLN. Ould Abbas, qui n’est pas un perdreau de l’année, a opté, lui pour la version soft du « ni, ni », histoire de ménager la chèvre et le chou, voire même la bergère en ses heures de doute. Il est vrai qu’ « On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment », disait un certain Jean François de Gondi, grand maitre en coups tordus.
Tout ce beau monde constitué en front de soutien à Abdelmadjid Tebboune en grand chevalier de la bataille « anti oligarchie prédatrice » est subitement frappée d'aphasie aigue, laissant l’homme seul subir les assauts. Ces « souteneurs » occasionnels ont-il fait leur la sentence « dans le doute s’abstenir » ?
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