Tweet
Boumediene débarque un jour au zoo d'Alger...
Longue visite.
Il se tourne vers le dirlo.
- je remarque qu'il n'y a pas de gorille dans ce zoo. C'est une honte. C'est scandaleux !!!
Le dirlo panique un peu mais reprend vite ses esprits.
- monsieur le Président. .. Nous avons épuisé le budget... Nous n'avons plus d'argent pour le gorille mais in challah....
Boumediene, excédé, sort aussitôt son chéquier.
- plus d'excuses ! Voilà un milliard... Mais je veux un gorille.... Je repasserai dans un mois... On verra !
Boum rembarque, furieux, dans sa tutute.
Aussitôt, réunion du dirlo, du comptable et du commercial du zoo d'Alger. Ils partagent le milliard à parts égales, convaincus que Boum avait d'autres gorilles à fouetter.
Bien mal leur en prit car quelques jours plus tard, on leur annonce, sous quinzaine, la visite du Président.
Grosse frayeur des larrons. Panique générale.
Une idée germe dans la tête du dirlo.
"Calmons-nous. Calmons-nous. Y a qu'à déguiser le gardien Ali en gorille. Il a la taille et le muscle de nos ascendants".
On entraine le gardien: gestuelle, cris, grimaces. C'était parfait.
A la deuxième visite de Boum, Boum est admiratif. Le faux gorille secoue violemment les barreaux de la cage, hurle et se frappe les pectoraux.
Le Président reste bouche bée devant tant de vigueur.
- Il est merveilleux. Splendide. Bravo... Mais dites-moi, il peut battre le lion ?
- Bien sûr monsieur le Président... Bien sûr.
-Alors sortez-le de sa cage que j'assiste à leur bagarre. J'ai hâte de voir ça.
Le faux gorille fléchit, se liquéfie, terrorisé par ce qu'il vient d'entendre. Le vétérinaire, le dirlo, le comptable, le commercial et quelques autres tentent de l'extraire de la cage. Le singe s'accroche désespérément aux barreaux. Les autres le tirent par les bras, les pieds, les oreilles... Rien n'y fait.
C'est alors que le dirlo souffle à l'oreille du pauvre quadrumane:
"Y'a Ali, n'aie pas peur, le lion c'est Mohamed le cuisinier".
Il se tourne vers le dirlo.
- je remarque qu'il n'y a pas de gorille dans ce zoo. C'est une honte. C'est scandaleux !!!
Le dirlo panique un peu mais reprend vite ses esprits.
- monsieur le Président. .. Nous avons épuisé le budget... Nous n'avons plus d'argent pour le gorille mais in challah....
Boumediene, excédé, sort aussitôt son chéquier.
- plus d'excuses ! Voilà un milliard... Mais je veux un gorille.... Je repasserai dans un mois... On verra !
Boum rembarque, furieux, dans sa tutute.
Aussitôt, réunion du dirlo, du comptable et du commercial du zoo d'Alger. Ils partagent le milliard à parts égales, convaincus que Boum avait d'autres gorilles à fouetter.
Bien mal leur en prit car quelques jours plus tard, on leur annonce, sous quinzaine, la visite du Président.
Grosse frayeur des larrons. Panique générale.
Une idée germe dans la tête du dirlo.
"Calmons-nous. Calmons-nous. Y a qu'à déguiser le gardien Ali en gorille. Il a la taille et le muscle de nos ascendants".
On entraine le gardien: gestuelle, cris, grimaces. C'était parfait.
A la deuxième visite de Boum, Boum est admiratif. Le faux gorille secoue violemment les barreaux de la cage, hurle et se frappe les pectoraux.
Le Président reste bouche bée devant tant de vigueur.
- Il est merveilleux. Splendide. Bravo... Mais dites-moi, il peut battre le lion ?
- Bien sûr monsieur le Président... Bien sûr.
-Alors sortez-le de sa cage que j'assiste à leur bagarre. J'ai hâte de voir ça.
Le faux gorille fléchit, se liquéfie, terrorisé par ce qu'il vient d'entendre. Le vétérinaire, le dirlo, le comptable, le commercial et quelques autres tentent de l'extraire de la cage. Le singe s'accroche désespérément aux barreaux. Les autres le tirent par les bras, les pieds, les oreilles... Rien n'y fait.
C'est alors que le dirlo souffle à l'oreille du pauvre quadrumane:
"Y'a Ali, n'aie pas peur, le lion c'est Mohamed le cuisinier".
Commentaire