Par Amel Benabi | 13 Aout 2017
Le célèbre journal israélien Haaretz s’inquiète sérieusement de la situation des droits de l’homme au Maroc et craint que le «Hirak» de la région du RIF ne déborde pour embraser tout le royaume.
Dans une analyse signée par son spécialiste des questions du Moyen Orient, le docteur Zafil Baril, il y est souligné que l’opinion publique marocaine n’est plus cet «animal dompté qui suit aveuglément le gouvernement. »
Pour l’analyste de Haaretz, les protestations du RIF «risquent à tout moment de s’élargir et se radicaliser», malgré le fait que le souverain Mohamed VI jouit d’une «bonne réputation».
Cet article qui s’inquiète du retour du «printemps arabe», souligne que même les pays arabe du Golfe nourrissent des appréhensions à l’égard de la situation tendue au Maroc depuis plusieurs mois. Ceci d’autant plus, écrit Haaretz, que ce Hirak du RIF pourrait s’il n’est pas réglé, attirer des organisations politiques et peut être même être infiltré par des groupes extrémistes qui auraient des agendas politiques ou religieux.
L’auteur n’hésite pas à faire le parallèle entre la situation du Maroc et celle du Venezuela. Il en veut pour preuve que le gouvernement du roi est divisé entre ceux qui veulent poursuivre la manière forte en réprimant les manifestations et ceux qui privilégient le dialogue.
Haaretz estime que les autorités marocaines se sont trompées d’appréciation sur la situation intenable au RIF «résultat d’une accumulation de colère depuis des années. »
Le célèbre journal israélien Haaretz s’inquiète sérieusement de la situation des droits de l’homme au Maroc et craint que le «Hirak» de la région du RIF ne déborde pour embraser tout le royaume.
Dans une analyse signée par son spécialiste des questions du Moyen Orient, le docteur Zafil Baril, il y est souligné que l’opinion publique marocaine n’est plus cet «animal dompté qui suit aveuglément le gouvernement. »
Pour l’analyste de Haaretz, les protestations du RIF «risquent à tout moment de s’élargir et se radicaliser», malgré le fait que le souverain Mohamed VI jouit d’une «bonne réputation».
Cet article qui s’inquiète du retour du «printemps arabe», souligne que même les pays arabe du Golfe nourrissent des appréhensions à l’égard de la situation tendue au Maroc depuis plusieurs mois. Ceci d’autant plus, écrit Haaretz, que ce Hirak du RIF pourrait s’il n’est pas réglé, attirer des organisations politiques et peut être même être infiltré par des groupes extrémistes qui auraient des agendas politiques ou religieux.
L’auteur n’hésite pas à faire le parallèle entre la situation du Maroc et celle du Venezuela. Il en veut pour preuve que le gouvernement du roi est divisé entre ceux qui veulent poursuivre la manière forte en réprimant les manifestations et ceux qui privilégient le dialogue.
Haaretz estime que les autorités marocaines se sont trompées d’appréciation sur la situation intenable au RIF «résultat d’une accumulation de colère depuis des années. »
Commentaire