Avec le réchauffement climatique et la fonte des glaces, les chercheurs à l'origine de cette découverte craignent que ces volcans se réveillent.
Le Parisien: La zone volcanique récemment découverte par des scientifiques britanniques se situent à l'ouest du continent de glace. (Illustration).© Christopher Michel La zone volcanique récemment découverte par des scientifiques britanniques se situent à l'ouest du continent de glace. (Illustration).
C'est une bombe à retardement potentielle qui dort sous près de deux kilomètres de glace. Des scientifiques britanniques viennent de découvrir 91 nouveaux volcans en Antarctique, soit la plus vaste zone volcanique sur Terre, annonce The Guardian. Ils viennent s'ajouter aux 47 déjà découverts sur le continent blanc.
Pour parvenir à de tels résultats, les chercheurs ont passé au peigne fin des données issues de radars embarqués par avion ou au sol et capables de «voir» sous l'épais manteau de glace qui recouvre une grande partie de l'Antarctique. Ces résultats ont ensuite été comparés à des précédents relevés satellite et aériens. Les 91 cônes volcaniques découverts mesurent entre 100 et 3 850 mètres de haut et sont tous situés dans l'ouest du continent.
Convaincu que de nouveaux volcans restent encore à découvrir sous la barrière de Ross, l'expert Robert Bingham, interrogé par le journal britannique, affirme «qu'il est très probable que cette région soit la plus grande région volcanique du monde, plus grande encore que celle d'Afrique de l'Est où les monts Nyiragongo, Kilimandjaro et Longonot et tant d'autres volcans actifs sont concentrés».
Moins de glace, plus de risques d'éruption
Cette découverte n'est pas sans inquiéter les chercheurs. «La grande question est : à quel point ces volcans sont-ils actifs ? C'est quelque chose que nous devrons déterminer au plus vite», explique Robert Bingham. «Si l'un de ces volcans entrait en éruption, cela pourrait déstabiliser la couverture de glace de l'Antarctique de l'ouest».
Un volcanisme actif sur le continent blanc aurait des conséquences désastreuses. Et le scénario n'est pas à exclure, affirment les auteurs de l'étude. «Le volcanisme le plus actif aujourd'hui dans le monde se trouve dans les régions ayant récemment perdu leur couverture de glace après la fin de la dernière période glaciaire», note Bingham. L'explication ? La glace accumulée sur les cônes volcaniques créerait une pression suffisant pour empêcher les volcans de se réveiller. Or, quant cette couverture fond, la pression se relâche et les éruptions deviennent plus fréquentes.
Le Parisien: La zone volcanique récemment découverte par des scientifiques britanniques se situent à l'ouest du continent de glace. (Illustration).© Christopher Michel La zone volcanique récemment découverte par des scientifiques britanniques se situent à l'ouest du continent de glace. (Illustration).
C'est une bombe à retardement potentielle qui dort sous près de deux kilomètres de glace. Des scientifiques britanniques viennent de découvrir 91 nouveaux volcans en Antarctique, soit la plus vaste zone volcanique sur Terre, annonce The Guardian. Ils viennent s'ajouter aux 47 déjà découverts sur le continent blanc.
Pour parvenir à de tels résultats, les chercheurs ont passé au peigne fin des données issues de radars embarqués par avion ou au sol et capables de «voir» sous l'épais manteau de glace qui recouvre une grande partie de l'Antarctique. Ces résultats ont ensuite été comparés à des précédents relevés satellite et aériens. Les 91 cônes volcaniques découverts mesurent entre 100 et 3 850 mètres de haut et sont tous situés dans l'ouest du continent.
Convaincu que de nouveaux volcans restent encore à découvrir sous la barrière de Ross, l'expert Robert Bingham, interrogé par le journal britannique, affirme «qu'il est très probable que cette région soit la plus grande région volcanique du monde, plus grande encore que celle d'Afrique de l'Est où les monts Nyiragongo, Kilimandjaro et Longonot et tant d'autres volcans actifs sont concentrés».
Moins de glace, plus de risques d'éruption
Cette découverte n'est pas sans inquiéter les chercheurs. «La grande question est : à quel point ces volcans sont-ils actifs ? C'est quelque chose que nous devrons déterminer au plus vite», explique Robert Bingham. «Si l'un de ces volcans entrait en éruption, cela pourrait déstabiliser la couverture de glace de l'Antarctique de l'ouest».
Un volcanisme actif sur le continent blanc aurait des conséquences désastreuses. Et le scénario n'est pas à exclure, affirment les auteurs de l'étude. «Le volcanisme le plus actif aujourd'hui dans le monde se trouve dans les régions ayant récemment perdu leur couverture de glace après la fin de la dernière période glaciaire», note Bingham. L'explication ? La glace accumulée sur les cônes volcaniques créerait une pression suffisant pour empêcher les volcans de se réveiller. Or, quant cette couverture fond, la pression se relâche et les éruptions deviennent plus fréquentes.
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