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Le FFS renoue avec ses démons. Après la désignation de son nouveau secrétaire national Mohamed El Hadj Djelani, en remplacement d’Abdelmalek Bouchafa, nommé en mai 2016, le parti fait face à une nouvelle fronde. La dissidence qui a suivi la radiation d’un membre de l’instance présidentielle, Rachid Halet, à la fin de l’année dernière et la confection des listes pour les dernières législatives, ont remis en question la crédibilité de la direction actuelle. Dans ce sillage, des militants et cadres du parti ont rendu public un communiqué dans lequel ils appellent à un « congrès réconciliateur ». « Ce qui se passe en ce moment n’est que la conséquence de l’exclusion du Dr Rachid Halet. Cela doit interpeller les militants restés disciplinés pour certains et apeurés pour d’autres », estime Madjid Laribi, militant et ancien membre de la fédération de Tizi Ouzou. « Les purges dans les rangs du FFS n'ont pas cessé pour mettre au pas le FFS et ses militants sincères et fidèles aux principes fondateurs du parti », insiste-t-il.
Sur le fonctionnement du parti et les divergences qui le traversent, Laribi précise que les crises interviennent lorsque des dirigeants essayent d'empêcher les militants de base de penser et de débattre.
« Par le passé, ces crises ont pu être dépassées. La présence d’Ait Ahmed finissait toujours par pousser les militants à accepter ces "dirigeants" non pas parce qu'ils ont confiance en eux, mais parce qu’Ait Ahmed intervenait et aplanissait les différends entre la base et les hautes instances. Aujourd'hui Ait Ahmed n'est plus, alors la contestation, comme on le voit va crescendo », explique t-il.
A la direction du parti on ne reconnait pas l’existence d’une opposition interne et on nie toute crise. Les voix discordantes sont de « simples polémiques », selon le secrétaire national sortant, Abdelmalek Bouchafa. Ce dernier, à propos de la désignation du nouveau SN, indique que « l’Instance présidentielle, dans l’esprit de collégialité et de rotation des cadres dirigeants du parti, a nommé le camarade Mohamed Hadj Djilani auquel je souhaite plein succès dans sa mission ». Sur la ligne idéologique et l’action politique du parti, Bouchafa insiste « Le FFS n’a jamais dévié de ses principes définis en septembre 1963 par Hocine Ait Ahmed et ses camarades. Nous refusons toute normalisation ou soumission de notre organisation à quiconque. Nous resterons dans l’opposition et aucune marchandisation de nos positions n’est tolérée. », clame t il
« Il est difficile de comprendre certaines personnes. Quand un responsable reste des années dans le même poste, on le taxe de dictateur. Mais une fois l’alternance et la rotation des cadres est en vigueur dans telle ou telle organisation, on crie au loup ?», s’offusque-t-il.
Evoquant la préparation du parti aux prochaines échéances électorales, il soutient que «tous les moyens nécessaires sont déployés pour notre réussite. Le FFS, à travers une préparation adéquate, une mise en place de mécanismes de sélection des candidats dans la transparence et une forte implication de la base, espère répondre aux attentes et aspirations des citoyens », relève Bouchafa. Et de poursuivre : « La commission de choix des candidatures a été renforcée par d’autres membres pour faciliter sa tâche. »
Par ; Karima Dehiles
Sud-Horizons
Sur le fonctionnement du parti et les divergences qui le traversent, Laribi précise que les crises interviennent lorsque des dirigeants essayent d'empêcher les militants de base de penser et de débattre.
« Par le passé, ces crises ont pu être dépassées. La présence d’Ait Ahmed finissait toujours par pousser les militants à accepter ces "dirigeants" non pas parce qu'ils ont confiance en eux, mais parce qu’Ait Ahmed intervenait et aplanissait les différends entre la base et les hautes instances. Aujourd'hui Ait Ahmed n'est plus, alors la contestation, comme on le voit va crescendo », explique t-il.
A la direction du parti on ne reconnait pas l’existence d’une opposition interne et on nie toute crise. Les voix discordantes sont de « simples polémiques », selon le secrétaire national sortant, Abdelmalek Bouchafa. Ce dernier, à propos de la désignation du nouveau SN, indique que « l’Instance présidentielle, dans l’esprit de collégialité et de rotation des cadres dirigeants du parti, a nommé le camarade Mohamed Hadj Djilani auquel je souhaite plein succès dans sa mission ». Sur la ligne idéologique et l’action politique du parti, Bouchafa insiste « Le FFS n’a jamais dévié de ses principes définis en septembre 1963 par Hocine Ait Ahmed et ses camarades. Nous refusons toute normalisation ou soumission de notre organisation à quiconque. Nous resterons dans l’opposition et aucune marchandisation de nos positions n’est tolérée. », clame t il
« Il est difficile de comprendre certaines personnes. Quand un responsable reste des années dans le même poste, on le taxe de dictateur. Mais une fois l’alternance et la rotation des cadres est en vigueur dans telle ou telle organisation, on crie au loup ?», s’offusque-t-il.
Evoquant la préparation du parti aux prochaines échéances électorales, il soutient que «tous les moyens nécessaires sont déployés pour notre réussite. Le FFS, à travers une préparation adéquate, une mise en place de mécanismes de sélection des candidats dans la transparence et une forte implication de la base, espère répondre aux attentes et aspirations des citoyens », relève Bouchafa. Et de poursuivre : « La commission de choix des candidatures a été renforcée par d’autres membres pour faciliter sa tâche. »
Par ; Karima Dehiles
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