Annonce

Réduire
Aucune annonce.

DROGUE À L'OUEST, MIGRANTS AU SUD, ARMES À L'EST Aux frontières de tous les dangers

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • DROGUE À L'OUEST, MIGRANTS AU SUD, ARMES À L'EST Aux frontières de tous les dangers

    C'est à un véritable «tir groupé» que doit faire face le pays qui est déjà entouré par une ceinture de feu: la plupart de ses sept frontières sont en alerte rouge.
    La stabilité de l'Algérie a paradoxalement ouvert la voie aux trafiquants de tout poil. Le contexte géopolitique y est favorable. La Libye est au bord du chaos, la Tunisie toujours en quête de stabilité, comme c'est toujours le cas au Mali en particulier et au Sahel en général, alors que le Maroc plus gros producteur de la planète de cannabis nous submerge de tonnes de ce type de drogue. Le chemin est tout indiqué: l'Ouest de l'Algérie. Plus de 300 kilogrammes de kif traité ont été saisis depuis le début du mois d'août, rien que pour la ville de Tlemcen. Une quantité de 116 kilogrammes de kif traité a été saisie le 7 août, selon la direction régionale des douanes. La marchandise prohibée a été découverte lors de la fouille d'un véhicule intercepté sur la RN 22 en direction de la ville de Sebdou. La valeur cumulée de la drogue et du véhicule saisis a été estimée à 7,56 millions de DA. Dimanche dernier les éléments de la section de recherche de la Gendarmerie nationale de la ville des Zianides ont opéré la saisie de 155,4 kilogrammes de kif traité, a-t-on appris de la cellule de communication du groupement territorial de ce corps de sécurité. Le succès de cette opération a été rendu possible par la souricière tendue par les services de la Gendarmerie nationale qui ont glané des informations, faisant état de l'introduction par une bande criminelle d'une quantité importante de drogue à travers la zone frontalière ouest du pays. L'embuscade tendue à ces narcotrafiquants à proximité des frontières avec notre voisin de l'Ouest, a permis de faire échec à cette offensive criminelle. Le 6 août, ce sont 39 kg de cette drogue qui ont été interceptés par les douaniers de Tlemcen. Le fruit d'une opération combinée entre les agents de la brigade mobile des douanes de Maghnia et les brigades de Sebdou et El Aricha. Le gros lot a cependant été tiré à El Bayadh. Les douaniers avaient saisi le 1er août à El Bayadh, trois quintaux de kif traité, provenant des frontières ouest du pays et arrêté un individu, selon un communiqué des services des douanes. Cette prise indique que le Maroc n'a pas renoncé à submerger massivement le territoire national de cette drogue, tout en faisant des villes algériennes voisines de sa frontière des plaques tournantes de ce type de «business» qui a des connexions avérées avec les troupes terroristes. Drogue à l'Ouest, migrants au Sud, saisies d'armes à l'Est. Des frontières de tous les dangers. C'est à un véritable «tir groupé» que doit faire face le pays qui est déjà entouré par une ceinture de feu: la plupart de ses sept frontières sont en alerte rouge. Celles qu'a en partage l'Algérie avec le Mali et le Niger, notamment l'illustre à plus d'un titre. Le flux de migrants qu'elles charrient à un certain moment a soulevé une grande polémique. Il a fallu que certains responsables montent au créneau pour faire la démonstration du danger que représente ce type d'immigration clandestine. Comment en effet serait-elle rendue possible sans le soutien de vastes réseaux criminels? Traverser le Tanezrouft, l'un des déserts les plus inhospitaliers du monde avec femmes et enfants et arriver à destination pratiquement en bonne santé est inimaginable sans une logistique appropriée. Alors que le «triple point: la passe de Salvador (carrefour stratégique entre le Niger, la Libye et l'Algérie) sécurisé par les Occidentaux (Français, Américains...) pousse les flux de migrants à s'orienter massivement sur le chemin de l'Algérie. Une situation qui représente un danger réel sur lequel vient de se greffer le trafic d'armes à sa frontière Est. Les autorités algériennes ont d'ailleurs prévenu leurs homologues tunisiennes sur «l'existence d'un réseau libyen de trafic d'armes organisé par des milices en Libye à la frontière entre les deux pays». Son noyau dur serait implanté dans le sud de la Tunisie. Une inquiétude confortée par les récentes actions de l'Armée nationale populaire. Deux de ses détachements ont découvert au niveau de la zone frontalière de Bordj Badji Mokhtar deux lance-roquettes de type RPG-2, quatre mitrailleuses de type PKT, deux fusils-mitrailleurs de type Fmpk, quatre mitrailleuses de type RPK, 14 pistolets- mitrailleurs de type Kalachnikov, sept fusils semi-automatiques de type Simonov, et sept fusils à répétition. Il faut souligner d'autre part que les révolutions arabes au Maghreb (Libye et Tunisie) ont donné un souffle nouveau aux groupes terroristes qui se sont surarmés après avoir puisé dans les arsenaux de l'ex-guide de la Jamahiriya, Mouaâmar El Gueddafi, les dotant d'une puissance de feu qui a failli se solder par la partition du Mali. C'est donc tout à fait légitimement que l'Algérie a considérablement renforcé ses troupes aux frontières, pour faire face à d'hypothétiques actions terroristes spectaculaires du même type que celle qui a ciblé le site gazier d'In Aménas et faire échec à la contrebande de tout type (trafic de drogue, d'armes, de carburant, de denrées alimentaires...) qui gangrène l'économie nationale.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    L'ANP infatigable doit être présente en permanence sur tous les fronts pour la sécurité du pays
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

    Commentaire

    Chargement...
    X