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C’est avec émotion, le cœur lourd, les doigts gourds que les touches sont frappées pour matérialiser ce qu’on ressent en parlant de « l’homme supersonique » Usen Bolt. Quel péché a-t-il commis pour mériter une telle avanie du destin ? Ces mondiaux d’athlétisme étaient-ils de trop pour faire déborder la coupe de Bolt de cette manière ? Etait-il si insatiable comme les hommes politiques qui veulent rester éternellement au pouvoir ? En regardant autour de soi, chacun pourrait s’en faire une idée. Après les JO de Rio, Usen Bolt n’avait-il pas envisagé d’arrêter mais qui l’a poussé à la fatalité, son entourage ou ses fans ? Les conseillers ne sont pas les payeurs, comme on le voit. Tout le stade de Londres avait été désabusé par le spectacle, ça va marquer ses admirateurs pour longtemps. Toronto Star.
Par
Moise Sidibé -
14 août 2017 1:01:51
Alors qu’il était intouchable lors des séries du 100 mètres, sa spécialité exclusive depuis plus de dix ans, il a été relégué lors de la finale au bronze, à la troisième marche du podium. Partie remise pour le relais 4 fois 100, pensait-on, pensait-il aussi.
Que s’est-il passé ce 12 août fatidique ? Avec le recul, on peut dire que tous les signes prémonitoires étaient réunis, mais il aurait fallu Cassandre pour prévoir ce qui allait se passer, mais encore, allait-on la croire ?
Lors de la sortie pour la finale du relais 4 fois 100 mètres, la mascotte de ces Mondiaux de Londres l’avait chambré en lui offrant un ballon de baudruche non noué, Usen l’a écarté d’une tape et le ballon s’était dégonflé dans l’air, il a tapé sur le museau de la mascotte (un raton-laveur ?). La mascotte savait-elle ce que c’est une baudruche dans le sens maléfique du terme ? On peut douter, mais c’est quand même troublant.
Pendant le échauffements sur la piste, Usen Bolt était détendu comme d’habitude, il faisait comme dans son jardin des blagues et démonstrations d’insouciance tandis que ses adversaires étaient crispés de concentration. Tous les trois passages de témoin étaient parfaits pour permettre à Usen de s’élancer comme un bolide, mais à peine plus d’une trentaine de mètres, il était dépassé par ses concurrents et quelque chose survint, il s’ effondra sur la piste. Cela avait probablement perturbé Christophe le Maître, son voisin du couloir droit tandis que ceux qui visaient le titre n’en avaient cure de ce qui s’est passé derrière. Des cris d’encouragement et de déception se mêlaient confusément dans le stade olympique.
On va être cruel de dire que personne ne s’est vraiment soucié du sort de Bolt d’abord à plat ventre, face sur le tartan de la piste puis face au ciel, puis à genoux sur ses cuisses mahousses, puis qui se relève et qui refuse néanmoins l’ambulance de terrain des sportifs blessés qui ne peuvent pas marcher.
Après cette scène pathétique, on peut se poser des questions : Usen avait-il claqué ou avait-il craqué ? La question peut se poser parce que quand un muscle de la cuisse d’un sprinter claque et se déchire, à moins que les médecins disent le contraire, on sait que ça fait des dégâts plus que ça pour permettre à la victime de se mettre sur ses genoux, à plus forte raison marcher, comme l’a fait Usen, qui ne s’était pas lourdement appuyé sur le coéquipier pour rejoindre les coulisses. Quoi qu’il en soit, l’ère Bolt est désormais du passé, le 100 mètres doit se chercher un leader de sa trempe pour tenir le flambeau aussi longtemps et marquer ses fans à ce point.
Saura-t-on un jour ce qui s’est véritablement passé à Londres ? Cette question se pose encore parce que des athlètes se sont plaints d’intoxication alimentaire et ont été disqualifiés contre leur gré, bien qu’ils aient insister à prendre part à la compétition ; eux parlent déjà de complot…
Par
Moise Sidibé -
14 août 2017 1:01:51
Alors qu’il était intouchable lors des séries du 100 mètres, sa spécialité exclusive depuis plus de dix ans, il a été relégué lors de la finale au bronze, à la troisième marche du podium. Partie remise pour le relais 4 fois 100, pensait-on, pensait-il aussi.
Que s’est-il passé ce 12 août fatidique ? Avec le recul, on peut dire que tous les signes prémonitoires étaient réunis, mais il aurait fallu Cassandre pour prévoir ce qui allait se passer, mais encore, allait-on la croire ?
Lors de la sortie pour la finale du relais 4 fois 100 mètres, la mascotte de ces Mondiaux de Londres l’avait chambré en lui offrant un ballon de baudruche non noué, Usen l’a écarté d’une tape et le ballon s’était dégonflé dans l’air, il a tapé sur le museau de la mascotte (un raton-laveur ?). La mascotte savait-elle ce que c’est une baudruche dans le sens maléfique du terme ? On peut douter, mais c’est quand même troublant.
Pendant le échauffements sur la piste, Usen Bolt était détendu comme d’habitude, il faisait comme dans son jardin des blagues et démonstrations d’insouciance tandis que ses adversaires étaient crispés de concentration. Tous les trois passages de témoin étaient parfaits pour permettre à Usen de s’élancer comme un bolide, mais à peine plus d’une trentaine de mètres, il était dépassé par ses concurrents et quelque chose survint, il s’ effondra sur la piste. Cela avait probablement perturbé Christophe le Maître, son voisin du couloir droit tandis que ceux qui visaient le titre n’en avaient cure de ce qui s’est passé derrière. Des cris d’encouragement et de déception se mêlaient confusément dans le stade olympique.
On va être cruel de dire que personne ne s’est vraiment soucié du sort de Bolt d’abord à plat ventre, face sur le tartan de la piste puis face au ciel, puis à genoux sur ses cuisses mahousses, puis qui se relève et qui refuse néanmoins l’ambulance de terrain des sportifs blessés qui ne peuvent pas marcher.
Après cette scène pathétique, on peut se poser des questions : Usen avait-il claqué ou avait-il craqué ? La question peut se poser parce que quand un muscle de la cuisse d’un sprinter claque et se déchire, à moins que les médecins disent le contraire, on sait que ça fait des dégâts plus que ça pour permettre à la victime de se mettre sur ses genoux, à plus forte raison marcher, comme l’a fait Usen, qui ne s’était pas lourdement appuyé sur le coéquipier pour rejoindre les coulisses. Quoi qu’il en soit, l’ère Bolt est désormais du passé, le 100 mètres doit se chercher un leader de sa trempe pour tenir le flambeau aussi longtemps et marquer ses fans à ce point.
Saura-t-on un jour ce qui s’est véritablement passé à Londres ? Cette question se pose encore parce que des athlètes se sont plaints d’intoxication alimentaire et ont été disqualifiés contre leur gré, bien qu’ils aient insister à prendre part à la compétition ; eux parlent déjà de complot…
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