La thèse qui circule depuis l’arrivée d’Ahmed Ouyahia à la chefferie du gouvernement est qu’il n’apportera pas de modification fondamentales au plan d’action économique de son prédécesseur. Cela est fort probable, mais il existe des dossiers économiques et d’entreprises sur lesquels le nouveau Premier ministre a exprimé un point de vue tranché par rapport à son prédécesseur. Le premier d’entre eux concerne le sort des groupes publics en difficulté. A l’issue de l’adoption de son plan d’action par les députés, en juin dernier, Abdelmadjid Tebboune déclarait qu’«il n’a jamais été question et il ne sera jamais question de privatiser (…) Les groupes publics resteront et seront renforcés » en dépit de leur faible contribution à l’activité économique en Algérie.
Ahmed Ouyahia affirmait, avant lui, qu’il est nécessaire de privatiser les entreprises publiques qui constituent un problème pour le Trésor public, à l’exemple des hôtels et des minoteries. En 2009, il a même suggéré l’idée d’une loi encadrant cette privatisation au profit des nationaux, une législation sur la concession des terres agricoles relevant du domaine public et des textes règlementaires qui définissent les limites du partenariat avec les investisseurs étrangers.
Quid également de la règle 51/49 ?
Cette loi obligeant l’investisseur étranger à s’associer aux nationaux à hauteur de 49% de participation au capital, bien qu’elle se soit installée depuis dans le paysage algérien des affaires, n’a pas eu le résultat escompté. Elle reste contestée alors que la question des IDE et celle de l’attractivité du pays sont plus que jamais posées. En tout état de cause, ces deux dossiers se poseront avec d’autant plus d’acuité que les deux ministères qui ont fait le plus fait parler d’eux sont les départements de l’Industrie et du Commerce. L’Industrie pour avoir un ministre, Mahdjoub Bedda, qui a notamment fortement critiqué le dispositif d’aide à la mise en place de l’activité de montage automobile, qu’il a qualifié d’«importation déguisée ». Son maintien ou son départ sera un signe à considérer, selon les observateurs.
reporters.dz-Écrit par Fella Midjek
Ahmed Ouyahia affirmait, avant lui, qu’il est nécessaire de privatiser les entreprises publiques qui constituent un problème pour le Trésor public, à l’exemple des hôtels et des minoteries. En 2009, il a même suggéré l’idée d’une loi encadrant cette privatisation au profit des nationaux, une législation sur la concession des terres agricoles relevant du domaine public et des textes règlementaires qui définissent les limites du partenariat avec les investisseurs étrangers.
Quid également de la règle 51/49 ?
Cette loi obligeant l’investisseur étranger à s’associer aux nationaux à hauteur de 49% de participation au capital, bien qu’elle se soit installée depuis dans le paysage algérien des affaires, n’a pas eu le résultat escompté. Elle reste contestée alors que la question des IDE et celle de l’attractivité du pays sont plus que jamais posées. En tout état de cause, ces deux dossiers se poseront avec d’autant plus d’acuité que les deux ministères qui ont fait le plus fait parler d’eux sont les départements de l’Industrie et du Commerce. L’Industrie pour avoir un ministre, Mahdjoub Bedda, qui a notamment fortement critiqué le dispositif d’aide à la mise en place de l’activité de montage automobile, qu’il a qualifié d’«importation déguisée ». Son maintien ou son départ sera un signe à considérer, selon les observateurs.
reporters.dz-Écrit par Fella Midjek
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