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Enseignement/Langues : Plaidoyer algéro-tunisien pour un enseignement « intelligent » du français

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  • Enseignement/Langues : Plaidoyer algéro-tunisien pour un enseignement « intelligent » du français

    L’African Queen Hôtel de Hammamet, en Tunisie, a accueilli, du lundi 14 au jeudi 17 août dernier, un séminaire algéro-tunisien portant sur la problématique de l’enseignement de la langue française dans les deux pays, Tunisie et Algérie. L’évènement, initié par le Comité régional de Siliana de l’Association tunisienne des enseignants de français (Atef)
    et la collaboration de la Coordination nationale des enseignants de français d’Algérie (Cnefa), avait pour objectif de faire le diagnostic de l’enseignement de la langue française dans les systèmes éducatifs des deux pays.
    Correspondance particulière de Farid Mellal (Hammamet, Tunisie)
    Au programme des quatre journées pédagogiques ont figuré des communications présentées par des inspecteurs tunisiens et algériens de l’Education nationale sur les questions d’enseignement et de didactique de la langue française.

    L’Atef et la Cnefa ne sont pas, à proprement dire, des syndicats à revendications socioprofessionnelles, mais des associations corporatistes dont les membres sont des enseignants et des pédagogues spécialisés dans l’enseignement et l’apprentissage de la langue française et son enseignement. Une matière qui, jadis, était une langue d’enseignement. Bien évidemment, c’est dans l’optique de promouvoir cette matière d’enseignement que les deux associations susmentionnées multiplient les activités, séminaires, journées d’informations et de formations, chacune dans son pays de référence.

    A terme, elles ont affiché leurs ambition de se fédérer à l’échelle maghrébine et même méditerranéenne. Pour le moment, et faisant face à des problèmes de logistique, elles comptent sur la bonne volonté et la mobilisation de leurs adhérents afin de concrétiser un objectif commun : redonner à la langue française son lustre d’antan dans leurs systèmes éducatifs respectifs.
    A la fin du séminaire, hier, un document-synthèse a été élaboré. Il contient des recommandations, dont les plus importantes mettent d’abord l’accent sur la nécessité d’enseigner les langues étrangères le plus tôt possible dans le cycle primaire. L’objectif est de familiariser les jeunes élèves avec ces langues qui seront pour eux les outils de travail de demain et de leur éviter un « effet choc » si on attend trop longtemps -jusqu’au cycle moyen, par exemple- pour leur enseigner ces langues. Le résultat, dira un des intervenants, est souvent décevant dès lors que c’est au jeune âge qu’on assimile mieux.

    La même recommandation a été faite pour le français, une langue en recul en Algérie et en Tunisie, alors qu’il s’agit d’une langue toute aussi importante « partagée par des millions de gens dans le monde » et permettant l’accès à des universités prestigieuses en France, au Canada ou dans d’autres pays francophones, « par ailleurs ciblés » par de nombreux étudiants souhaitant terminer leur cursus universitaire à l’étranger, dira un inspecteur algérien.
    Il est temps de se départir du réflexe idéologique de rejet d’une langue parce qu’elle est assimilée à la période du colonialisme pour la considérer comme un « atout ».

    C’est le plus souhaitable pour « l’enseignement du FLE : français langue étrangère », qui ont estimé aberrant que cette langue soit consciemment ou inconsciemment en voie de marginalisation, alors que des centaines d’étudiants algériens et tunisiens sollicitent chaque année les universités françaises et francophones.
    La langue, dans les deux pays, reste par ailleurs une clé d’accès au marché du travail dans de nombreux secteurs. Pourquoi ne pas penser et concevoir avec davantage d’intelligence son enseignement, ont convenu les séminaristes. Globalement, les inspecteurs de l’Education nationale des deux pays ont invité et encouragé les enseignants et enseignantes à faire preuve d’initiatives et de libertés vis-à-vis des manuels officiels, leur expliquant et les encourageant même à prendre en considération les spécificités et la réalité de la classe qu’ils ont en charge.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    quand on le francise trop ce peuple se mets a boire du vin ,quand on l'arabise ,il se decouvre une inclinaison pour la pisse de chameau....c'est un dilemme pour les uns et pour les autres.
    la solution ballak est de le re berberiser ou maghrebiniser,il prendra du Rayeb et l'ben puis c tout..
    desole pour le HS.
    Dernière modification par xenon, 17 août 2017, 10h44.
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      Ya comme meme pas photos entre les2 lol
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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