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EDITORIAL
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La nomination de M. Ahmed Ouyahia au poste de Premier ministre, par le Président de la République, intervient à la veille d’une rentrée sociale qui sera marquée par la tenue de la réunion tripartite, la loi de finances pour 2018 et les élections locales. Trois échéances cruciales rapprochées dans le temps. Il s’agit de consolider le dialogue et la concertation entre les partenaires sociaux, de gérer notre ressources en tenant compte de la conjoncture financière et de confirmer, avec les élections, la gouvernance locale. Cela dit, celui qui a suivi la passation de témoin entre les deux commis de l’État, retransmise par la Télévision nationale, aura remarqué que M. Tebboune a descendu les marches du Palais du gouvernement, pour accueillir, avec toutes les marques de courtoisie et d’amitié, M. Ahmed Ouyahia. Le nouveau Premier ministre n’a pas manqué par la suite de rendre hommage au travail effectué par son prédécesseur au poste qu’il occupera désormais, en même temps qu’il a exprimé sa reconnaissance d’avoir été investi par le Président de la République, pour concrétiser son programme. La mission du gouvernement ne change pas dans son essence. Elle tire sa substance de ce triptyque dont ne s’est jamais départi le Président Bouteflika. Primo, la paix et la sécurité. À ceux qui sont frappés d’amnésie, rappelons leur que nos rues ne sont plus désertées dès 18h, que nos routes et autoroutes connaissent un trafic de jour comme de nuit, que les instituts de sondage placent notre pays parmi les plus sécurisés au monde et, enfin, que notre stratégie de lutte antiterroriste et de déradicalisation est citée comme modèle et exemple partout. Secundo. La relance de l’économie, dont la base a été ébranlée par l’effondrement des cours de l’or noir dans les années quatre-vingts, détruite durant la décennie sanglante, mais laborieusement reconstruite à partir des années 2000. Bien sûr, l’Algérie ne vit pas en autarcie, et notre solidité économique reste encore liée aux cours mondiaux des matières premières, dont la courbe ne dépend pas de nous. Il faut rappeler ici que les institutions de Bretton Woods, connues pour leur «sévérité» quand il s’agit d’évaluer les performances des économies mondiales, reconnaissent la résilience, malgré la chute des cours de l’or noir, de notre économie. Une résilience, parce qu’à son rythme et sans ouvrir totalement les digues, notre économie a su lancer un programme de diversification. Des produits bien de chez nous dans l’agroalimentaire comme dans l’électroménager trouvent de plus en plus leur place dans les rayons des grandes surfaces, en Afrique comme en Europe. Enfin, tertio, notre appareil diplomatique, mené de façon magistrale, grâce au leadership éclairé du Président Bouteflika, jouit d’un respect dans toutes les chancelleries. En ces temps d’incertitudes, ce n’est pas une mince affaire pour notre pays d’être souverain dans ses décisions en refusant de se laisser embarquer au service d’intérêts qui vont à l’encontre des destinées des peuples dans des aventures militaires en dehors de ses frontières. In fine, la nomination de M. Ahmed Ouyahia au poste de Premier ministre prouve que le cap est maintenu et le programme connu. Reste aux hommes investis de cette lourde responsabilité de le concrétiser en adaptant, à chaque étape et à chaque évolution, leur démarche.
EL MOUDJAHID
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La nomination de M. Ahmed Ouyahia au poste de Premier ministre, par le Président de la République, intervient à la veille d’une rentrée sociale qui sera marquée par la tenue de la réunion tripartite, la loi de finances pour 2018 et les élections locales. Trois échéances cruciales rapprochées dans le temps. Il s’agit de consolider le dialogue et la concertation entre les partenaires sociaux, de gérer notre ressources en tenant compte de la conjoncture financière et de confirmer, avec les élections, la gouvernance locale. Cela dit, celui qui a suivi la passation de témoin entre les deux commis de l’État, retransmise par la Télévision nationale, aura remarqué que M. Tebboune a descendu les marches du Palais du gouvernement, pour accueillir, avec toutes les marques de courtoisie et d’amitié, M. Ahmed Ouyahia. Le nouveau Premier ministre n’a pas manqué par la suite de rendre hommage au travail effectué par son prédécesseur au poste qu’il occupera désormais, en même temps qu’il a exprimé sa reconnaissance d’avoir été investi par le Président de la République, pour concrétiser son programme. La mission du gouvernement ne change pas dans son essence. Elle tire sa substance de ce triptyque dont ne s’est jamais départi le Président Bouteflika. Primo, la paix et la sécurité. À ceux qui sont frappés d’amnésie, rappelons leur que nos rues ne sont plus désertées dès 18h, que nos routes et autoroutes connaissent un trafic de jour comme de nuit, que les instituts de sondage placent notre pays parmi les plus sécurisés au monde et, enfin, que notre stratégie de lutte antiterroriste et de déradicalisation est citée comme modèle et exemple partout. Secundo. La relance de l’économie, dont la base a été ébranlée par l’effondrement des cours de l’or noir dans les années quatre-vingts, détruite durant la décennie sanglante, mais laborieusement reconstruite à partir des années 2000. Bien sûr, l’Algérie ne vit pas en autarcie, et notre solidité économique reste encore liée aux cours mondiaux des matières premières, dont la courbe ne dépend pas de nous. Il faut rappeler ici que les institutions de Bretton Woods, connues pour leur «sévérité» quand il s’agit d’évaluer les performances des économies mondiales, reconnaissent la résilience, malgré la chute des cours de l’or noir, de notre économie. Une résilience, parce qu’à son rythme et sans ouvrir totalement les digues, notre économie a su lancer un programme de diversification. Des produits bien de chez nous dans l’agroalimentaire comme dans l’électroménager trouvent de plus en plus leur place dans les rayons des grandes surfaces, en Afrique comme en Europe. Enfin, tertio, notre appareil diplomatique, mené de façon magistrale, grâce au leadership éclairé du Président Bouteflika, jouit d’un respect dans toutes les chancelleries. En ces temps d’incertitudes, ce n’est pas une mince affaire pour notre pays d’être souverain dans ses décisions en refusant de se laisser embarquer au service d’intérêts qui vont à l’encontre des destinées des peuples dans des aventures militaires en dehors de ses frontières. In fine, la nomination de M. Ahmed Ouyahia au poste de Premier ministre prouve que le cap est maintenu et le programme connu. Reste aux hommes investis de cette lourde responsabilité de le concrétiser en adaptant, à chaque étape et à chaque évolution, leur démarche.
EL MOUDJAHID