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78% des agriculteurs marocains interrogés ne connaissent pas exactement le coût de revient de leur production.

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  • 78% des agriculteurs marocains interrogés ne connaissent pas exactement le coût de revient de leur production.

    Maîtriser la santé financière de son exploitation agricole est un enjeu majeur pour les agriculteurs. Comme nous avons pu le voir dans un précédent article concernant les indicateurs économiques d’une exploitation agricole familiale marocaine à décrypter, l’agriculteur marocain doit faire face à un tournant et s’adapter en développant une casquette de gestionnaire d’entreprise complémentaire à son métier d’agriculteur, s’il veut continuer à exister.

    La santé financière d’une exploitation agricole doit être la problématique première d’un agriculteur, quand bien même lorsqu’il s’agit d’une petite exploitation agricole familiale. Ces dernières années, eu raison à plusieurs facteurs dont la sécheresse en premier lieu, plusieurs agriculteurs ont choisi (ou ont été obligés) d’arrêter leur activité, souvent à contre cœur. Mais la mauvaise gestion, le manque de trésorerie ou d’anticipation ont eu raison d’eux.

    C’est dans ce sens que nous avons réalisé un sondage publié récemment sur AgriMaroc.ma, afin de mesurer le pourcentage d’agriculteurs qui ont connaissance du coût de revient exact de leur production agricole. Un premier indicateur de base qui malheureusement n’est pas maîtrisé par tous et qui confirme la crainte d’un problème majeur à toute entreprise: la mauvaise gestion. En effet il s’avère que 78% des agriculteurs interrogés avouent ne pas connaître précisément le coût de revient de leur production. Cet indicateur est essentiel à tout entrepreneur agricole.

    78%. Des chiffres qui montrent clairement le chemin à parcourir pour un secteur qui repose depuis trop longtemps sur un savoir faire transmis de génération en génération, dont l’évolution reste lente mais qui doit évoluer aujourd’hui et se moderniser rapidement. Pour un enseignant-chercheur interrogé, « il ne suffit pas d’investir ici et là au gré des subventions, pour moderniser ses équipements, il faut accompagner cette modernisation par de la formation« .

    La crainte de suivre le modèle européen est réel, la cannibalisation des petits agriculteurs disparaissant progressivement, cannibalisés par des agriculteurs disposant de plus de moyens mais surtout s’appuyant sur une meilleur gestion et stratégie financière doit inquiéter les agriculteurs eux même en premier lieu.

    Agrima

  • #2
    Essaye de trouver le pourcentage de propriétés agricoles, à caractère vivrières, dont la superficie ne dépasse pas les 5 hectares et tu comprendras celui de ceux qui n'ont d'idée sur la santé financière de leur propriété.

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    • #3
      le secteur des assurances montrent ses dents ,il espère attirer les agriculteurs exploitants familiaux,mais ça marchera pas puisque tout est tributaire de la pluie,ajouter la non industrialisation intensive, qui nécessitera un ajout massif d’insecticides pour augmenter le rendement,du secteur,;ce qui est un bien pour les consommateurs.
      j'estime que l’état doit continuer d'accompagner le secteur en se rappelant que si le paysan accepte de travailler la terre,c'est avant tout par amour pour elle,et non pour faire d’énormes profits.
      les grandes exploitations peuvent se payer les frais d'assurance,mais pas les petites exploitations familiales.

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