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Sahel: face a l'Algerie, le Maroc cherche un rôle avec la France

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  • Sahel: face a l'Algerie, le Maroc cherche un rôle avec la France

    Sahel :
    Quel rôle pour le Maroc dans le face-à-face entre l’Algérie et la France ?
    La Coordination de Tamanrasset, lancée en automne 2009, refuse de disparaitre. Même morte cliniquement, ses promoteurs tentent de brandir son ombre pour glaner quelques points politiques au Sahel. Une région où se joue un face-à-face de plus en plus déclaré entre la France et l’Algérie. Le Maroc pourra y jouer un rôle déterminant.
    La France de Macron peine pour l'instant à asseoir son autorité au Sahel. Son projet de création d’une force de 5 000 soldats issus des pays du G5 (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Tchad) a subi son premier choc. Hier à Nouakchott, le Comité d’Etat-Major Opérationnel Conjoint (CEMOC), issu de la fameuse Coordination de Tamanrasset a organisé une nouvelle réunion. De hauts cadres des armées de l’Algérie, de la Mauritanie, du Mali et du Niger y étaient présents. Le conclave s’est conclu par une audience accordée par le président Mohamed Ould Abdelaziz à ses «frères d’armes» venus des quatre pays.
    Le CEMOC a vu le jour le 21 avril 2010. La structure militaire est basée justement à Tamanrasset au Sahara algérien. Sept ans plus tard, elle n’est parvenue à concrétiser aucun de ses objectifs. Le rêve de constituer, en 2012, une force composé de 70 000 hommes s'est avéré être un mirage. El il en est de même pour l’ambition de réduire l’influence des groupes terroristes très actifs au Sahel.

    Le Maroc a intérêt d’aider la force du G5

    Même si le CEMOC a échoué sur toute la ligne, il reste encore une arme politique entre les mains de ses fondateurs. En témoigne le timing de la tenue de la session de Nouakchott, seulement quelques heures avant une réunion cruciale du Conseil de sécurité consacrée à l’examen de la situation au Sahel, notamment après les attaques au Mali contre les forces des Nations unies et au Burkina Faso. Deux attentats ayant fait respectivement 9 et 18 morts.
    A l’issue de la réunion des Quinze, ceux-ci ont appelé à l’urgence de déployer la force du G5. Néanmoins, la réalisation de cet objectif se heurte à des difficultés financières. Les 420 millions euros nécessaires à son fonctionnement tardent à parvenir dans les caisses au moment où les groupes terroristes sont passés à l’action.
    Du côté du Maroc, la stabilisation du Sahel est une question qui interpelle le royaume. Le G5 est une belle opportunité pour Rabat de contribuer à la stabilisation de la région. Contrairement à la France de Hollande, celle de Macron n’y voit pas d’inconvénient. En effet, en juin dernier, le nouveau président français s’est félicité, au terme d’une réunion avec le roi Mohammed VI à Casablanca, «de la volonté (du Maroc) de coopérer avec la France dans la stratégie qui est la sienne de stabilisation régionale». «J’ai vu un partenaire (le roi Mohammed VI, ndlr) concerné et qui a la volonté de participer dans à nos effort de stabilisation du Sahel», a affirmé Emmanuel Macron à l’issue de sa visite au Maroc.
    A rappeler que le royaume avait été écarté par l’Algérie de prendre part à la Coordination de Tamanrasset lancé à l’automne 2009.
    ya biladi
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    le seul rôle que le Maroc a à jouer est celui de penser à la manière dont il peut développer son territoire, améliorer la qualité de vie des Marocains et résoudre les nombreux problèmes sociaux inhérents à la société marocaine. En aucun cas il n'a les épaules et les moyens d'aller jouer au gendarme.

    Que l'Algérie soit dans l'obligation d'agir est tout à fait normal puisqu'elle est concernée géographiquement et qu'elle défend son territoire contre les terros
    Le Maroc ne doit pas se mêler du Sahel, il y a plus urgent à faire...

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    • #3
      Quand on occupe illégalement un territoire , le maroc n’hésite pas a chercher a déstabilisé ses voisins semer le vent pour faire apparaitre des révoltes , soutenir et entretenir des groupes terroristes , noyer la région de tonnes de drogue et parallèlement les crapules veulent se faire passer pour de bon eleves

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      • #4
        Rodrigue Arnaud Tagnan — 17.08.2017

        «Entre 2013 et 2015, on a vu très rapidement que l’opinion malienne changeait vis-à-vis de la présence des troupes françaises.»
        Aurélien Tobie, chargé de mission en faveur de la paix au Mali pour le Stockholm international peace research institute.

        À la fin du mandat de François Hollande, en mai, environ 4.000 soldats français étaient déployés dans la zone du Sahel. Un chiffre qui n'avait plus été atteint depuis la guerre d'Algérie. Le nouveau locataire de l'Élysée, Emmanuel Macron, y a effectué son premier déplacement à l'étranger en se rendant à la base de Gao au Mali pour rencontrer les troupes stationnées sur place. Cette forte présence ne passe pas inaperçue dans une région où le ressentiment contre l'ancienne colonie demeure très fort.

        «Entre 2013 et 2015, on a vu très rapidement après les signatures des accords de paix de Ouagadougou et Alger pour le Mali, que l’opinion malienne changeait vis-à-vis de la présence des troupes françaises. Les gens soutenaient l’opération Serval, mais ne comprenaient pas pourquoi cela se prolongeait par l’opération Barkhane.

        Les habitants ont aussi eu le sentiment que la France “collaborait” avec des “ennemis” du Mali, comme le MNLA »
        , analyse Aurélien Tobie, chercheur et chargé de mission en faveur de la paix au Mali pour le Stockholm international peace research institute.

        «La France veut instrumentaliser les conflits»

        Paris est plus généralement accusé de nombreux maux par les habitants qui côtoient ses militaires. Pour les populations locales, l'ex-puissance coloniale dissimule ses véritables motivations sur les raisons de sa présence renforcée sur le continent. Dans une note d'analyse datant de juillet 2016, le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (Grip), un centre de recherche indépendant fondé à Bruxelles en 1979, livre les résultats d'une enquête réalisée au Niger pour connaître l'opinion de ses habitants sur la présence de soldats étrangers sur son sol. Le résultat est accablant pour la France, mais aussi pour ses alliés.

        Selon nombre de Nigériens, la France ne penserait qu’à ses propres intérêts, au détriment de la souveraineté du pays et sans recherche de réciprocité. Son intervention militaire au Sahel ne répondrait pas aux causes profondes de la déstabilisation de la région et contribuerait à la maintenir dans le sous-développement. En outre, Français et Américains mentiraient sur les raisons de leur présence, allant jusqu’à entretenir une violence servant leurs intérêts», affirme le Grip dans son rapport.

        Cette idée que la France cache des choses sur le fondement de ses opérations est très répandue. Le Grip souligne également dans son enquête que pour beaucoup de Nigériens pensent que Paris a volontairement semé le chaos dans la région du Sahel en chassant Kadhafi du pouvoir en Libye, ce qui a contribué à un vaste mouvement de repli de combattants vers l'Afrique de l'Ouest et à une explosion du trafic d'armes. Une théorie qui a d'autant plus de poids «que le colonel Kadhafi était très populaire» au Niger, note le Grip.

        Le discours dépasse les frontières du Niger. On le retrouve, par exemple, dans la bouche d'Oumar Diallo, qui vit à Dori, ville du nord du Burkina Faso où sont présentes des troupes de l'opération Barkhane. «Je suis contre cette présence militaire (dans le Sahel) car elle est un moyen armé pour assouvir les desseins inavoués de l'ancienne puissance coloniale. Les interventions dans le centre du Mali ou à Ouagadougou pour stopper l'invasion djihadiste sont un leurre. La réalité est que la France ne veut pas résoudre les conflits armés, mais les “gérer” les instrumentaliser», dit-il.

        ...

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        • #5
          Inviter la Russie a aider les pays du Sahel et le résultat de détruire les terroristes au plus en 2 annees au maximum.
          La France ne fait que jouer le rôle du colonialiste.
          Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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