Le président turc Recep Tayyip Erdogan est toujours à l'offensive contre les dirigeants allemands. Les relations entre les deux pays sont tendues depuis plusieurs années maintenant. Et ces derniers jours le président turc multiplie les attaques contre Berlin. Il avait déjà demandé aux Turcs allemands de ne pas voter pour certains partis lors des élections législatives du 24 septembre. Samedi, il s'est également adressé au ministre allemand des Affaires étrangères, qui lui reproche de s'ingérer dans les élections allemandes. Recep Tayyip Erdogan lui a demandé « ne pas dépasser les limites » et de « de ne pas faire la leçon à la Turquie ».
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« Qui es-tu pour parler au président de la Turquie ? », c'est la question très peu diplomatique posée par Recep Tayyip Erdogan, au ministre allemand des Affaires étrangères.
Le président turc semble prêt à provoquer Berlin jusqu'aux élections législatives allemandes. Depuis deux jours, Recep Tayyip Erdogan appelle les Turcs d'Allemagne à ne pas voter pour le CDU, le SPD ou les Verts, des partis anti-turcs selon lui. Mercredi déjà, le pouvoir turc demandait à Berlin d'extrader un responsable supposé du putsch raté du 15 juillet 2016. Ankara accuse aussi depuis plusieurs mois l'Allemagne d'être un sanctuaire pour des militants et des dirigeants du PKK kurde...
Bref, Erdogan compte bien influencer le vote des Allemands d'origine turque - ils sont plus d'un million - mais sans donner de consigne de vote précise. Le président Erdogan tente de jouer les trouble-fête sans avoir de réel pouvoir de nuisance à l'encontre des dirigeants allemands.
RFI
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« Qui es-tu pour parler au président de la Turquie ? », c'est la question très peu diplomatique posée par Recep Tayyip Erdogan, au ministre allemand des Affaires étrangères.
Le président turc semble prêt à provoquer Berlin jusqu'aux élections législatives allemandes. Depuis deux jours, Recep Tayyip Erdogan appelle les Turcs d'Allemagne à ne pas voter pour le CDU, le SPD ou les Verts, des partis anti-turcs selon lui. Mercredi déjà, le pouvoir turc demandait à Berlin d'extrader un responsable supposé du putsch raté du 15 juillet 2016. Ankara accuse aussi depuis plusieurs mois l'Allemagne d'être un sanctuaire pour des militants et des dirigeants du PKK kurde...
Bref, Erdogan compte bien influencer le vote des Allemands d'origine turque - ils sont plus d'un million - mais sans donner de consigne de vote précise. Le président Erdogan tente de jouer les trouble-fête sans avoir de réel pouvoir de nuisance à l'encontre des dirigeants allemands.
RFI
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