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A Alcanar: la casa de los terroristas.

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  • A Alcanar: la casa de los terroristas.

    "Les terroristes avaient prévu initialement de faire sauter trois véhicules bourrés d’explosifs. Selon les policiers, la basilique de Gaudi était inscrite sur la liste des cibles.
    Trois jours après les attentats commis jeudi à Barcelone et Cambrils, les pièces du puzzle s’assemblent sur l’assaut de grande ampleur que planifiait la cellule jihadiste espagnole de Ripoll. Il est acquis désormais que l’attaque à la voiture bélier sur les ramblas, puis l’opération kamikaze de Cambrils, ont été déclenchées dans l’urgence par les terroristes, contraints de renoncer à leur plan initial par une explosion accidentelle survenue mercredi dans leur atelier de fabrication de bombes artisanales situé à Alcanar. Après cet incident qui a coûté la vie à l’artificier du groupe, éveillé les soupçons des forces de l’ordre et détruit le stock d’explosifs, les terroristes ont précipité leur passage à l’acte.
    120 bonbonnes de gaz
    La fouille des décombres de la maison d’Alcanar et les éléments d’enquête diffusés ce dimanche donnent une idée précise et effrayante du scénario terroriste de départ. 120 bonbonnes de gaz et des traces de TATP, l’explosif artisanal et hautement instable utilisé par Daech, ont été découverts à Alcanar. On sait également que la cellule jihadiste de Ripoll, aujourd’hui démantelée selon les autorités espagnoles, avait loué trois fourgonnettes. Pour les enquêteurs, l’histoire est écrite : les terroristes avaient prévu de bourrer les véhicules d’engins explosifs, et donc de frapper trois cibles. De source policière, la Sagrada Familia était inscrite sur la liste. Trois millions de visiteurs arpentent chaque année la basilique cernée dès le matin par des files d’attente ininterrompues. On imagine les conséquences d’une explosion au cœur de cette foule vulnérable…"
    ladepeche.fr

    "L'attention des enquêteurs se concentre sur un imam de Ripoll, paisible localité catalane de 10.000 habitants à quelque 700 mètres d'altitude au pied des Pyrénées, dont sont originaires plusieurs membres de la cellule jihadiste responsable des attentats de Barcelone et Cambrils. La presse espagnole s'interrogeait sur le rôle de l'imam Abdelbaki Es Satty dans l'éventuelle radicalisation très rapide de plusieurs auteurs des attentats -des enfants d'immigrés marocains. Selon la presse espagnole, il aurait rencontré en prison, dont il est sorti en janvier 2012, des prisonniers liés aux attentats de mars 2004 qui avaient causé la mort de 191 personnes dans des trains de banlieue à Madrid.
    La police pense que l'imam a trouvé la mort dans l'explosion de la maison d'Alcanar mais des tests ADN sont en cours afin de valider cette hypothèse".
    lefigaro.fr

    "Un couple de Français résidant dans le logement voisin de celui des terroristes d’Alcanar, où les extrémistes préparaient des explosifs pour les attentats de Barcelone et de Cambrils, pensaient que leurs voisins étaient «bizarres» mais avaient toutefois peur de les dénoncer à la police.
    Simone et Daniel habitaient à deux pas de la maison d'Alcanar où les terroristes ayant organisé les attaques à Barcelone et à Cambrils préparaient leurs explosifs.
    Après la tragédie, les Français ont avoué qu'ils trouvaient leurs voisins suspects mais qu'ils hésitaient à en parler à la police par peur des représailles."

    sputniknews.com

    Il y aura surement une commission d'enquete vu les nombreux témoignages des voisins et le stock de bouteilles de gaz. Le "mektoub" a voulu l'explosion accidentelle déclenchée par l'artificier qui voulait viser la Sagrada familia.
    Dernière modification par panshir, 20 août 2017, 19h04.

  • #2
    "Les étranges voisins d'Alcanar.
    Dans les décombres de la villa habitée par les terroristes, les policiers ont retrouvé 120 bonbonnes de gaz. Les habitants du quartier se remémorent aujourd'hui les allers-retours incessants, les volets toujours fermés, et... une forte odeur de poudre.
    «Mon père m'avait dit «C'est des terroristes, prends les plaques d'immatriculation». J'aurais dû l'écouter», regrette Martine Groby, qui a vu toutes les fenêtres de sa villa voler en éclats, quand la planque de la cellule djihadiste responsable des attentats en Catalogne a explosé. À Alcanar, à 200 kilomètres au sud-ouest de la capitale catalane, le groupe avait planifié des mois durant un projet d'attentats qui a tourné court dans la nuit de mercredi à jeudi, lorsque leur maison, dissimulée derrière les oliviers, a sauté accidentellement, selon le chef de la police catalane, Josep Lluis Trapero.
    Les policiers ont dégagé des décombres plus de 120 bonbonnes de gaz, un arsenal destiné à préparer une ou des attaques de très grande ampleur à Barcelone. La police a indiqué avoir retrouvé des traces de TATP, un «type d'explosif utilisé par Daech» qui a revendiqué les deux attentats faisant 14 morts et plus de cent blessés. «Ça empestait la poudre! Une odeur pas possible, je l'ai dit à la police le soir-même de l'explosion, mais ils n'ont rien voulu entendre», affirme Jenny Rodriguez, 37 ans, qui a une maison au bord du rivage, juste de l'autre côté de la route.
    Pas de musique, pas d'enfants, pas de femmes
    Mercé Cid, une voisine, a vu atterrir chez elle ce soir là «des pages d'un dictionnaire arabe-espagnol et une bouteille en métal d'un litre de produit chimique». Elle les a depuis confiés à la police, explique-t-elle en montrant les photos sur son portable. Dans le petit lotissement Montecarlo d'Alcanar bouclé par la police, les ruelles sont désertes. Les aboiements des chiens, le ronronnement des climatisations sont parfois interrompus par le fracas d'un tracteur qui remue les décombres ou les explosions régulières de bonbonnes de gaz.
    Martine Groby vient plusieurs fois par an dans sa villa rose, juste à côté de la maison détruite. Quatre hommes «qui parlaient tous français» et présents depuis avril dernier, lui avaient assuré qu'ils étaient locataires. «Je les appelais «les squatteurs», sourit-elle. «Ils étaient discrets, trop discrets, les volets fermés, pas de musique, pas d'enfants, pas de femmes...». «Des fois, ils ne restaient que deux jours et ils partaient. Ils me disaient bonjour mais toujours sans me regarder», raconte la sexagénaire aux traits tirés.
    Des occupants, elle ne sait «rien». Elle n'a qu'entrevu leurs visages, bien qu'elle dise pouvoir identifier deux suspects sur des photos diffusées dans la presse. Mais un ami, blessé dans l'explosion, pansement et hématomes sur le visage, lui conseille de s'interrompre. Eliane Fernandez qui était là mercredi soir, ne peut pas encore parler: dans sa tête résonne «encore le boum». Ils étaient du «style arabe», reprend Martine. L'un d'eux portait la moustache. Celui «qui portait la barbe», seuls le mari de Martine et sa fille l'ont vu.
    Allers-retours incessants
    «Ils étaient souvent sur la terrasse. Du haut ils devaient surveiller la route... Maintenant je remets les éléments à leur place», lâche-t-elle dans un souffle, les yeux dans le vide. Selon elle, ils faisaient des allers-retours à deux pendant que les deux autres restaient, soit à pied avec des sacs à dos, soit dans une Kangoo blanche, ou sur deux motos «puissantes» et «s'arrangeaient toujours pour que je ne voie pas ce qu'ils déchargeaient». «Une fois, j'ai réussi à voir, c'était un congélateur», se souvient-elle. «Mon père -un ancien policier- m'avait dit que c'étaient des terroristes, conseillé de prendre des photos et de noter les plaques d'immatriculation. Pour lui, c'était bizarre ces allers-retours toute la journée. Je n'ai pas voulu le croire...», dit-elle, les yeux embués. «Fin juillet, ils sont venus avec un camion blanc marqué location, j'ai pensé qu'ils allaient emménager ici, mais ce n'était pas des meubles malheureusement...»
    Mercredi, un peu après 23 heures, alors que Martine et ses proches terminaient de dîner, elle a été projetée par terre. «Tout d'un coup c'est devenu tout noir, j'avais l'impression que j'allais brûler vive... Je croyais que c'était un cauchemar. Je ne savais pas que c'était des terroristes, je croyais que c'était notre bouteille de gaz qui avait explosé». C'est également ce que la police a d'abord cru, avant qu'une camionnette ne s'élance sur les Ramblas jeudi fauchant les passants et qu'une autre voiture ne l'imite quelques heures plus tard à Cambrils. Les enquêteurs sont convaincus que la destruction de ce laboratoire a poussé les conjurés à utiliser des armes plus rudimentaires."
    lefigaro.fr

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