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Le point commun entre le Zimbabwe et l'Algérie

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  • Le point commun entre le Zimbabwe et l'Algérie

    Si je vous réponds « les momies », vous n'êtes pas plus avancé ! Et pourtant...

    Les Zimbabwéens et les Algériens, eux, savent parfaitement de quoi je parle : eux qui sont dirigés depuis bien trop longtemps par de vrais momies.

    Abdelaziz Bouteflika, 80 ans et en fauteuil roulant, côté algérien, et Robert Mugabé, 93 ans et en soins permanents, coté zimbabwéen. Prenez le président algérien, qui achève son 4ème mandat : il n'a plus sérieusement été vu en public depuis 2014.

    La télévision nationale diffuse de temps en temps des « cartes postales » de quelques secondes où l'on voit un vieillard écarquiller les yeux et vaguement lever une main. La dernière fois, c'était pour les élections législatives de mai dernier.

    Quant à Robert Mugabé, il passe des semaines entières à Singapour où il semble apprécier et la nourriture asiatique et les hôpitaux. Ses devoirs présidentiels sont réduits au strict minimum de peur qu'il ne s'endorme en public, tout bêtement.
    Et pendant ce temps, qui dirige les deux pays ?

    Eh bien, c'est le deuxième point commun entre les deux pays : la cour ! Côté algérien, il y a le clan Bouteflika avec son frère, Said Bouteflika, conseiller spécial de son président de frère, et les neveux qui, soit, poussent le fauteuil présidentiel ; soit s'enrichissent.

    L'Algérie est devenue une sorte de satrapie orientale. Vous voulez un exemple ? Pas plus tard qu'hier, les algériens ont appris médusés la destitution de leur premier ministre. EN plein mois d'août et trois mois à peine après avoir été nommé !
    Et au Zimbabwe ?

    Mêmes causes, mêmes effets : au Zimbabwe, c'est l'épouse présidentielle, Grace Mugabe, qui joue les Judith de son Holopherne de mari. L'histoire se termine, je vous le rappelle, par une décapitation royale.

    Grace Mugabe s'est hier rendue à la police sud-africaine, accusée d'avoir frappé à coup de rallonge électrique une mannequin qu'elle avait surprise dans la suite luxueuse de ses fils.

    Le scandale est énorme ! D'une part parce qu'une lutte sans merci pour la succession a débuté qui oppose Grace au vice-président zimbabwéen. Et d'autre part parce que l'argent de l'Etat coule à flot dans les palaces où elle sa clique séjournent. Enfin dernier point commun entre Algérie et Zimbabwe : la crise et l'humiliation.
    Comment ça la crise et l'humiliation ?

    La crise d'abord : l'un et l’autre pays sont, pour des raisons différentes cette fois, affectés par une grave crise économique. Mais une crise qui, dans l’un et l’autre cas, prend des proportions dantesques à cause de l’incurie, la gabegie et la corruption.

    En Algérie comme au Zimbabwe, l’empêchement présidentiel crée une sorte d’urgence au sein du clan au pouvoir qui n’a aucune intention de réformer quoi que ce soit, juste de colmater les brèches, et de se servir le plus et le plus vite possible avant l’inévitable : à savoir la mort du patriarche.

    Quant à l’humiliation, c’est celle de deux peuples. L’Algérie comme le Zimbabwe ont été des modèles, des phares au moment de leur indépendance respective. On faisait le voyage à Alger ou à Hararé pour humer l’air de ces deux pays révolutionnaires qui inspiraient le monde en développement.

    Et aujourd’hui, les voilà réduit à ajuster les bandelettes de leur momie respective en s’enfonçant dans les intrigues et la corruption. Quelle humiliation !

    Anthony Bellanger
    France Inter
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    La femme de Mugabe à le rôle que joue Saïd en Algérie,moindre peut-être!!!

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    • #3
      article excessivement exagéré dans le fond et dans la forme ............. du blogisme haineux sans aucune valeur journalistique .
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        article excessivement exagéré dans le fond et dans la forme ............. du blogisme haineux sans aucune valeur journalistique .
        Pas du tout ,c'est la triste réalité...En tous cas ,nous comme peuple ,tu ne sais pas à quel point nous nous sentons humiliés ...En lisant ça ,j'ai envie de pleurer surtout après le passage suivant :

        Quant à l’humiliation, c’est celle de deux peuples. L’Algérie comme le Zimbabwe ont été des modèles, des phares au moment de leur indépendance respective. On faisait le voyage à Alger ou à Hararé pour humer l’air de ces deux pays révolutionnaires qui inspiraient le monde en développement.
        L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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        • #5
          Pas du tout ,c'est la triste réalité
          je ne conteste pas que tu connaisse la triste réalité de ton pays : l'algérie


          mais je doute sérieusement que tu sois au courant de ce que c'est que de vivre aujourdhui au zimbabwé .....

          pour illustrer :

          un billet de la banque du zimbabwé


          http://i2.cdn.cnn.com/cnnnext/dam/as...xlarge-169.jpg

          et voilà un petit enfant zimbabweens qui vas s'acheter un chocolat ( Blanc ... !) :



          http://www.financialjesus.com/wp-con...Zimbabwe-8.jpg

          une inflation de 10.000 % par an pendant plus de 15 ans suite à la confiscation des terres des fermiers blancs , avec comme conséquence aujourd’hui un taux de change pour 1 $ pour ..... ATTENTION ...... 30 millions de Milliards de Dollars zimbabwéens .....

          alors peut etre que si rien n'est fait en algérie ...............dans quelques années , ou dans quelques decennies ou siécles , vous y serez , mais comparer les deux pays aujourdhui est un non sens .
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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          • #6
            Je l'ai déjà posté cet article car je le trouvais bien étayé.
            ce sont de vrais points communs, surtout celui concernant les deux chefs

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            • #7
              J'avais bien quelques doutes avant mais de plus en plus je pense que cette gouvernance criminelle est voulue
              Sinon comment expliquer la complicité incroyable de la france ? Le soutien a l'équipe sellal qui a pillé le pays ? Le tweete humiliant de valls ? Le valls de grâce ?
              C'est une guerre psychologique ,la decennie noire n'a pas suffit, il faut casser la volonté de ce peuple pour que plus jamais il n'ose se revolter

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              • #8
                pour le zimbabwé,pas de doute,c'est grace qui dirige:

                Afrique du sud-Zimbabwe : une immunité diplomatique en catimini

                Par
                Moise Sidibé -

                lundi, 21 août 2017


                Le Zimbabwe et l’Afrique du sud ont frôlé un incident diplomatique à ciel ouvert si Grace Mugabe n’avait pas été exfiltrée dans l’ombre, loin des regards indiscrets, de la même manière que Omar El Béchir, en 2016. Cette fois, c’était un peu plus sérieux que la fois précédente.

                De chaque côté, l’on a poussé le pion jusqu’à immobiliser l’avion de l’autre. Même si on ne dit pas qui a pris en premier la décision de prendre en otage l’avion de l’autre, il nous semble, on peut se tromper, que le Zimbabwe avait plus de raison de le faire avant. La preuve, Mugabe était venu pour un sommet de la SADEC, il n’a pas assisté à la clôture, ce qui rend la question plus imbriquée pour poser une foule de folles questions :
                D’abord, Robert Mugabe risquait-il d’être pris en otage pour rançon éventuelle au cas où sa douce moitié Grace avait été exfiltrée sans lui ? Personne ne prendra cette hypothèse au sérieux, mais alors, pourquoi est-il parti en catimini, pour ne pas être l’objet d’une polarisation médiatique ou des regards désobligeants de ses pairs ? Ce n’est pas fini. Si tous les aéroports étaient sous étroite surveillance, comment le couple n’a pu être évacué que via un aéroport militaire, à moins que le vieux ne se fût déguisé enturbanné dans un grand boubou et la jeune femme couverte de la tête au pied d’une burqa pour passer les portiques d’un aéroport civile, comme le Duc de Buckingham et la Duchesse de Chevreuse pour passer incognito…
                Quoi qu’il en soit, le geste inconsidéré de la première Dame du Zimbabwe n’a pas dit son dernier mot. Non seulement les relations bilatérales entre les deux pays vont prendre un sacré coup de froid, mais encore à l’interne, chaque côté aura à régler cet incident de diverses façons.
                A ce sujet, on ne sait pas comment le linge sale sera lavé au sein du couple Mugabe, mais au sein du gouvernement sud-africain, il y aura des remue-ménages, surtout que l’opposition et la justice ne laisseront pas l’aubaine passer comme si de rien n’était.
                En attendant, le ministre des Affaires Etrangères doit se préparer à répondre à des questions gênantes et embarrassantes. Sera-t-il le « fusible parfait » qui sautera pour éviter le court-circuit jusqu’à Jacob Zama ?
                Enfin, le mannequin qui a le front collé, quel sera son sort dans cette affaire ?
                Toutes ces questions restent dans l’air.

                pour Alger,c'est plus compliqué,je pense a une sorte de triumvirat a la romaine,et l'empire est le sous sol + les importations!!

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