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En finir avec le syndrome hollandais

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  • En finir avec le syndrome hollandais

    Les indicateurs de notre commerce extérieur sur les sept premiers mois de 2017 font ressortir un recul du déficit commercial. Fournies par le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes, les données chiffrées sur nos importations et exportations traduisent les efforts consentis par l’Etat dans le cadre de la politique de rationalisation des dépenses mais qui exigent d’être complétés par d’autres actions. Le taux de couverture des importations par les exportations est passé à 77% contre 61% à la même période de l’année précédente. Aussi, ces tendances soulignent, si besoin est, cet impératif qui consiste à consolider les fondements de notre économie, d’autant plus que les agrégats économiques et financiers du pays confirment la fragilité de la situation. Même si la situation financière extérieure du pays reste plus ou moins soutenable, il n’en demeure pas moins que l'économie algérienne demeure vulnérable et profondément affectée par la chute des prix du pétrole. L’option pour un nouveau modèle économique indépendant de la rente pétrolière, ne peut se faire, par conséquent, sans de «profondes transformations structurelles, en vue d’assurer une croissance économique accélérée et une équité sociale affranchie de la dépendance des hydrocarbures». Dans ce contexte, l’ajustement interne envisagé sur la période 2016-2019, dans le sillage du processus de transition vers un nouveau régime de croissance «ne constitue pas une finalité en soi mais doit être considéré plutôt comme un début de l’affranchissement de cette dépendance». Le nouveau modèle de croissance, qui cible l’émergence de l’économie nationale à l’horizon 2030 et trace les trajectoires de sortie de la crise budgétaire à court terme (2016-2019), pose ainsi un défi majeur dans le nouveau contexte économique, à savoir, la soutenabilité des finances externe du pays, et l’accélération de la croissance et la diversification hors hydrocarbures à même de soutenir les équilibres financiers du pays. Faut-il rappeler à ce propos que «les importations du pays demeurent corrélées au PIB, qui croit à un taux de 6,5% par an, alors que les exportations sont essentiellement portées par les hydrocarbures dont la croissance ne dépasse pas 3% au cours des premières années de la transition — les exportations hors hydrocarbures ne prenant le relais que progressivement. A retenir également que la réduction de cet écart entre les importations et les exportations hors hydrocarbures est tributaire, entre autres, de l’accélération du rythme des exportations hors hydrocarbures dans les filières de l’agriculture, de l’industrie et des services. Mais avant tout «face aux défis de l'heure, à savoir une réduction drastique des recettes du pays en devises, consécutivement à la chute depuis plus de trois années des cours du pétrole, ayant fortement impacté les équilibres budgétaires de l'économie nationale, une solidarité et une unité "sans faille" et un esprit de "consensus national" doivent animer le gouvernement et ses partenaires économiques et sociaux», a souligné le Président Bouteflika dans son message à l’occasion de la journée du Moudjahid.
    El Moudjahid
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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