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Les auteurs de l'attentat de Barcelone, le 17 août, sont Marocains. D. R.
Par Sadek Sahraoui – L’implication prouvée de citoyens marocains dans les attentats sanglants perpétrés la semaine dernière en Espagne et en Finlande a pour effet de relativiser la thèse selon laquelle le Maroc est un havre de paix. Les derniers événements prouvent au contraire que la monarchie marocaine est une véritable fabrique de terroristes et qu’elle constitue à terme une menace réelle pour la stabilité de l’Europe et du Maghreb. La réalité est que les Marocains sont parmi les terroristes qui commettent le plus d’attaques-suicide.
Le Maroc inquiète tellement que beaucoup de pays européens ont commencé à se pencher sérieusement sur les raisons de la radicalisation des jeunes Marocains. Pour avoir une idée sur la gravité du problème, il faut savoir que les Marocains sont aux cotés des Tadjiks et des Saoudiens les kamikazes d’origine étrangère les plus nombreux dans les rangs de Daech. Les autorités marocaines reconnaissent d’ailleurs qu’environ 870 terroristes marocains sont toujours présents en Syrie et en Irak dans les rangs de Daech, soit un peu moins de la moitié de ceux recensés en 2012. Des centaines d’autres ont en revanche pris le chemin du retour, ce qui ne va d’ailleurs pas sans inquiéter le Makhzen. Sur les quelque 2 000 combattants marocains partis gonfler les rangs de Daech ou d’autres organisations terroristes en Irak et en Syrie, certains ont en effet choisi de revenir au Maroc. Les raisons du retour sont diverses : déçus des conditions de vie sous le califat d’Al-Baghdadi, trompés sur le combat qu’ils mèneraient là-bas, choqués par ce qu’ils ont vu…
Plus préoccupant, certains ont choisi de revenir pour créer des cellules terroristes dormantes dans le royaume soit pour faire tomber la monarchie soit pour partir à la «reconquête» de l’Europe. «Les premiers retours se sont faits dès 2012. Mais c’est surtout en 2014 que le Maroc a adopté une nouvelle stratégie sécuritaire», a expliqué récemment à la presse Mohammed Masbah, chercheur au Carnegie Middle East Center et spécialiste de l’islamisme radical.
Au vu de ce qui vient de se produire, il y a tout lieu de croire que cette nouvelle stratégie n’est que de la poudre aux yeux qui a juste servi à cacher l’incompétence des services de sécurité marocains, l’étendue du problème du terrorisme au Maroc et la misère qui gangrène ce pays. Les attentats en Espagne et en Finlande prouvent également que les médias français, qui passent leur temps à vanter le modèle marocain, font en réalité dans la mystification. Une pathétique facétie que Mohammed VI leur paye à prix d’or.
S. S.
DZPAT
Par Sadek Sahraoui – L’implication prouvée de citoyens marocains dans les attentats sanglants perpétrés la semaine dernière en Espagne et en Finlande a pour effet de relativiser la thèse selon laquelle le Maroc est un havre de paix. Les derniers événements prouvent au contraire que la monarchie marocaine est une véritable fabrique de terroristes et qu’elle constitue à terme une menace réelle pour la stabilité de l’Europe et du Maghreb. La réalité est que les Marocains sont parmi les terroristes qui commettent le plus d’attaques-suicide.
Le Maroc inquiète tellement que beaucoup de pays européens ont commencé à se pencher sérieusement sur les raisons de la radicalisation des jeunes Marocains. Pour avoir une idée sur la gravité du problème, il faut savoir que les Marocains sont aux cotés des Tadjiks et des Saoudiens les kamikazes d’origine étrangère les plus nombreux dans les rangs de Daech. Les autorités marocaines reconnaissent d’ailleurs qu’environ 870 terroristes marocains sont toujours présents en Syrie et en Irak dans les rangs de Daech, soit un peu moins de la moitié de ceux recensés en 2012. Des centaines d’autres ont en revanche pris le chemin du retour, ce qui ne va d’ailleurs pas sans inquiéter le Makhzen. Sur les quelque 2 000 combattants marocains partis gonfler les rangs de Daech ou d’autres organisations terroristes en Irak et en Syrie, certains ont en effet choisi de revenir au Maroc. Les raisons du retour sont diverses : déçus des conditions de vie sous le califat d’Al-Baghdadi, trompés sur le combat qu’ils mèneraient là-bas, choqués par ce qu’ils ont vu…
Plus préoccupant, certains ont choisi de revenir pour créer des cellules terroristes dormantes dans le royaume soit pour faire tomber la monarchie soit pour partir à la «reconquête» de l’Europe. «Les premiers retours se sont faits dès 2012. Mais c’est surtout en 2014 que le Maroc a adopté une nouvelle stratégie sécuritaire», a expliqué récemment à la presse Mohammed Masbah, chercheur au Carnegie Middle East Center et spécialiste de l’islamisme radical.
Au vu de ce qui vient de se produire, il y a tout lieu de croire que cette nouvelle stratégie n’est que de la poudre aux yeux qui a juste servi à cacher l’incompétence des services de sécurité marocains, l’étendue du problème du terrorisme au Maroc et la misère qui gangrène ce pays. Les attentats en Espagne et en Finlande prouvent également que les médias français, qui passent leur temps à vanter le modèle marocain, font en réalité dans la mystification. Une pathétique facétie que Mohammed VI leur paye à prix d’or.
S. S.
DZPAT
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