Annonce

Réduire
Aucune annonce.

création d’emplois / le secteur privé devra prendre le relais du secteur public

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • création d’emplois / le secteur privé devra prendre le relais du secteur public

    Il y a quelques jours, les chiffres du chômage publiés par l'ONS ont fait l'objet d'un large débat, sur FA, au sujet de la crédibilité de tels chiffres.

    Voici l'editorial de la revue "lumières d'Algerie" dans son numéro 135 - Décembre 2006 édité par la mission économique auprès de l'ambassade de France. Elle reprend, analyse et complète une étude émanant du FMI. C'est donc une pièce à verser dans le dossier à même d'affirmer ou d'infirmer les dits chiffres.

    Un paragraphe sur les perspectives est particulièrement éclairant sur la corrélation entre un point de croissance (hors hydrocarbures) et son incidence sur l'emploi.

    Bonne lecture.

    création d’emplois / le secteur privé devra prendre le relais du secteur public

    Dans le cadre de sa revue annuelle de la situation économique de l’Algérie, le FMI s’est penché, dans un rapport annexe, sur le sujet particulier du chômage en Algérie.
    Le document remarque que le taux de chômage reste élevé en dépit d’une croissance économique en progrès au cours des dernières années. Certes le taux a diminué, mais il reste encore nettement supérieur à celui constaté dans d’autres pays d’Afrique du Nord et du Moyen Orient et dans les pays en transition en général, même si l’écart s’est réduit.

    Selon les chiffres officiels, le chômage a été divisé par deux en cinq ans, passant de 30% de la population active à 15,3% en 2005. Le chômage des jeunes a été ramené de 48 à 31%. La croissance économique récente a contribué à l’évolution favorable. Le chômage s’est accru rapidement de 1990 à 1995, période de déclin économique, s’est stabilisé dans la deuxième moitié des années 1990 et a commencé à baisser à partir de 2001, période marquée par une croissance forte.

    Le FMI s’interroge toutefois sur la pérennité de l’amélioration constatée dans la mesure où une part significative des nouveaux emplois créés correspondent à un travail à domicile (plus du quart des emplois existants) ou sont des emplois temporaires.
    La dépense publique reste le principal moteur de la création d’emplois. Les grands travaux d’infrastructure qui ont été lancés vont continuer de créer des emplois mais une part importante sera constituée d’emplois temporaires.

    Quelles sont les perspectives ? Le FMI estime que la croissance en Algérie est créatrice d’emplois, avec une élasticité forte : un point de croissance dans le secteur hors-hydrocarbures entraîne 0,9 point d’accroissement de l’emploi. Le Fonds juge possible de ramener le taux de chômage en dessous de la barre des 10%, d’ici 2015, si la croissance moyenne est de 5%, même avec l’hypothèse d’un renforcement de la productivité du travail accompagnant les réformes structurelles et une augmentation moyenne de la population active de 2,5%. Le passage sous les 10% pourrait intervenir plus tôt si les réformes en mesure de stimuler la croissance sont mises en place.

    L’amélioration de la productivité devrait se traduire par une réduction du coût de l’unité de travail, entraînant un mouvement de création d’emplois dans le secteur privé, seul en mesure de prendre le relais du secteur public.
    Le Président Bouteflika l’a dit dans son discours du 26 décembre à l’occasion de la signature de la loi de finances 2007 : « L’option érigeant le secteur privé en tant qu’acteur principal du développement économique national constitue un choix stratégique qui sera consolidé d’avantage dans les années à venir ».
    Patrick GAY, Conseiller financier
Chargement...
X