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Des familles veulent "boycotter" Aïd El Kébir, en soutien aux détenus du Hirak

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  • Des familles veulent "boycotter" Aïd El Kébir, en soutien aux détenus du Hirak

    TelQuel
    22 août 2017

    Des familles d'Al Hoceima ont l'intention de boycotter Aïd El Kébir. Une manière d'exprimer leur soutien aux détenus du Hirak et à leurs proches.

    L’information a été relayée par quelques figures du mouvement de contestation rifain comme Nawal Benaissa, notamment via notre confrère ********. "À Al Hoceima, le débat sur le boycott de la fête du sacrifice a été soulevé, mais il n’y a pas pour le moment un consensus sur la question", nous explique Abdelmajid Azaryah membre du comité de défense des détenus du Hirak. "Ce qui est sûr, c’est que certaines familles, même les parents éloignés, ont déjà tranché pour le boycott", affirme la même source.

    C’est le cas de la famille de Nawal Benaissa. La militante du Hirak a annoncé sur sa page Facebook que sa famille allait " boycotter " l’Aïd El Kébir en solidarité avec les familles des détenus du mouvement de contestation. "Je m’excuse auprès de mes enfants qui assistent avec joie à ce rituel religieux, mais nous vivons dans un pays d’injustice qui tue la joie dans nos cœurs", écrit-elle sur sa page.

    La militante explique que "les familles qui boycottent l’Aïd ne l’imposent à personne et n’appellent pas au boycott non plus. Elles le font car elles ont senti le besoin de le faire. Ce n’est nullement un acte pour combattre les rites religieux". "Il y a ceux qui refusent de le faire car leurs enfants sont loin d’eux et d’autres qui n’ont pas les moyens", poursuit-elle.

    Si à l’occasion de la Fête du Trône, 36 détenus du Hirak ont pu bénéficier de la grâce royale, aucun des militants du mouvement de contestation rifain emprisonnés ne figure dans la liste des personnes graciées lors de la Fête de la Jeunesse. "La question de la grâce royale pour les détenus du Hirak est traitée au cas par cas. Si par exemple à Al Hoceima de nombreux détenus refusent de signer le document de la grâce, à Casablanca, ça se traite individuellement", nous explique maître Azaryah.

    "Je ne peux pas assumer que les leaders du Hirak emprisonnés à Casablanca ont signé ou pas le document de grâce. Mais il me semble qu’à l’heure actuelle, il y a une sorte d’entêtement des deux parties. Personne ne veut lâcher du lest", ajoute la même source.

    Dernière modification par jawzia, 22 août 2017, 23h29.
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