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Tourisme : le Maroc ressuscite son « Plan Azur » avec la station balnéaire Lixus

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  • Tourisme : le Maroc ressuscite son « Plan Azur » avec la station balnéaire Lixus

    Depuis son lancement en 2001, le plan Azur qui s’inscrit dans l'optique de créer une série de structures hôtelières au Maroc et de stations balnéaires, restait jusqu’ici très en deças des attentes. Mais l’inauguration officielle ce lundi de la station Lixus, qui fait partie des 6 stations balnéaires prévues dans le plan Azur, vient de donner un coup d’accélérateur à un programme majeur pour le gouvernement marocain. Détails.

    Lancé en 2001, le programme touristique national dénommé « Plan Azur » peinait depuis à atteindre ses objectifs. Face à « la conjoncture internationale », plusieurs aménageurs étrangers se sont désistés du programme.

    Un frein brutal au plan touristique marocain. Selon un rapport de la Cour des comptes publié au début de l'année en cours, sur un peu plus de 58 500 lits touristiques prévus dans six stations balnéaires (Saïdia, Larache, Mazagan, Mogador, Taghazout, et Plage blanche), seuls 1 570 lits ont été réalisés, soit 2,7 % de l'objectif fixé au mois de janvier.

    Avec Lixus, le plan Azur ressuscité à Larache
    Aujourd'hui, la vision du Maroc qui mise sur le tourisme à travers le plan Azur pour atteindre ses objectifs de développement, semble prendre forme avec l'inauguration officielle ce lundi 21 août de la station Lixus qui fait partie des six stations balnéaires prévues dans le Plan Azur. L'hôtel Club Lixus Beach Resort, c'est son nom, situé près de la ville de Larache, qui a commencé à recevoir ses premiers clients en préouverture depuis le 31 juillet 2017, a englouti 200 millions de dirhams (plus de 21 millions de dollars). Implanté au Nord du royaume chérifien au cœur d'une région historique, à quelques kilomètres des ruines romaines de Lixus, l'établissement 4 étoiles dispose de 224 chambres surplombant le golf ou l'océan.

    Une nouvelle cadence
    Pour le gouvernement marocain, la réalisation de cette infrastructure marque le début de la relance du plan Azur.

    « Ce n'est que le début d'un processus prometteur de réalisation de grands projets touristiques », a indiqué hier le ministre marocain du Tourisme, du transport aérien, de l'artisanat et de l'économie sociale, Mohamed Sajid.
    Ce dernier a pris part à la cérémonie de lancement du nouvel hôtel. Et Mohamed Sajid d'ajouter que « Ceci marque la volonté du gouvernement (...) de mettre tout en œuvre pour réaliser et accompagner efficacement la relance du Plan Azur ».

    En effet, plusieurs réalisations sont prévues « pour attirer davantage les touristes nationaux et internationaux intéressés (...) et toute les familles pendant les vacances », a encore souligné le membre du gouvernement du Royaume du Maroc.

    Consolider la destination Maroc
    D'ailleurs, il est prévu la construction d'une ligne autoroutière vers la station du Port Lixus fin mars 2018 au plus tard pour faciliter l'accès des touristes au site. L'unité a pour ambition de drainer au moins 60.000 à 80.000 nuitées dans une première phase et consolider un emploi permanent pour plus de 100 employés.

    Selon Othman Cherif Alami, patron d'Atlantique management hôtel, société chargée de la gestion du club-hôtel Lixus Beach Resort de Larache, le maintient de cette dynamique globale pourrait permettre au Maroc de réaliser l'objectif d'attirer 20 millions de touristes étrangers sur le long terme.

    La Tribune Afrique

  • #2
    sur un peu plus de 58 500 lits touristiques prévus ... seuls 1 570 lits ont été réalisés, soit 2,7 % de l'objectif fixé au mois de janvier.
    16 ans plus tard. C'est le risque encouru lorsque les budgets ne sont pas bouclés et que les annonces fusent sur la base de promesse des bailleurs de fond.

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    • #3
      Pourtant lancé en grande pompe et à coups de louanges marocains et français par le roi en 2001
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        C'est le risque effectivement quand on a été incapable de prévoir la crise financière de 2008 qui a obligé certains acteurs a se retirer

        Heureusement des plus malins ont reussis a prévoir toutes les crises financières.....en se coupant du monde
        Enfin presque toute les crises

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        • #5
          quand l'agriculteur laboure sont champ mais que la pluie ne vient pas, heureusement qu'il n'écoute pas nos''experts de dimanche'' et attend d'avoir la confirmation de la nature qu'il va pleuvoir........personne n'a prévu la crise de 2008 alors le bla bla

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          • #6
            Invoquer la crise de 2008 pour des projets lancés en 2001 et qui restent à 2 pc de leur objectifs en 2017 cela doit vous emmener à vous poser d'autres questions.
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              cela doit vous emmener à vous poser d'autres questions.
              Tu rêves debout Bledard !!

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              • #8
                [QUOTE]
                Invoquer la crise de 2008 pour des projets lancés en 2001[QUOTE]

                Tu dois connaitre le plan Azur avant de se lancer dans des declarations cavalières comme tu le fais, 2001 c'était le lancement des etudes techniques et les appels d'offres pour octroyer les gros ouvres a des aménageurs, les investisseurs devaient commencer entre 2005 et 2008 , certains ont commencé comme FADESA a Saidia qui a fait faillite avec la crise de 2008, Taghazout a fait du progrés mais encore la la crise de 2008 a stopper les travaux alors que Lexus avait stoper dans la phase des gros ouvres en 2008 aussi....c'est un hasard que tout les travaux ont stoppés en 2008 selon toi

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                • #9
                  Ce n'est pas toujours la faute aux autres ou à "pas-de-chance". Voici une explication qui tient la route :
                  "Erreurs d'appréciation"

                  Même son de cloche chez certains professionnels du secteur. "Le Plan Azur était ambitieux et, avec du recul, quasi irréalisable. Il faut être honnête. Aucune destination touristique n'a jamais lancé autant de stations simultanément en comptant uniquement sur l'investissement privé. […] Il faut revoir la totalité du modèle en priorisant les sites les plus avancés. Nous ne pouvons pas aujourd'hui abandonner et nous devons assumer nos erreurs d'appréciation" confiait à l’Economiste Fouzi Zemrani, vice-président de la Confédération nationale du tourisme.

                  Le ministère du Tourisme semble avoir entendu l’appel du pied des professionnels du secteur. “Nous avons décidé de redimensionner l’offre, en allant plutôt vers deux ou trois stations. Le reste sera programmé pour les moyen et long termes“, avait alors confié Lahcen Haddad au quotidien économique.

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                  • #10
                    en tout cas Saidia est un fiasco...ville fantôme pendant presque 9 mois, ils l'ont dénaturé, ils ont tout cassé, pour un résultat médiocre, ils l'ont bétonné pour rien du tout....

                    elle a perdu tout son charme à cause de ce foutu plan azur....

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                    • #11
                      Les stations balnéaires ne seront pas rentables pour seulement le travail pendant l'été

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                      • #12
                        Je connais très bien cette station touristique (d'où mon pseudo) et celle de Saïdia. J'ai pu voir de l'intérieur les problèmes qu'elles ont rencontrés.

                        La crise de 2008 a été fatale surtout pour Port Lixus où les Belges de Thomas & Piron ont rencontré des problèmes au moment où ils lançaient la commercialisation de la station. Pour Saïdia, Fadesa avait auparavant commencé à sentir la crise en Espagne et son ancien patron a eu du flair pour vendre juste avant. Ceux qui ont repris, ont connu des difficultés au pire moment et ont dû s'allier au marocain Addoha qui n'avait jamais travaillé sur de tels projets.

                        Ce sont des projets qui sont bien sur le papier mais qu'il n'aurait jamais fallu commercialiser de la sorte. Les superficies sont immenses pour un seul aménageur/développeur.

                        Par exemple, Mediterrania Saïdia fait 750ha. L'idéal aurait été de proposer plusieurs lots à différents aménageurs pour les mettre en concurrence. Ou alors, ne permettre que l'aménagement d'une partie de cette superficie et attendre qu'elle soit terminée pour s'attaquer au reste.

                        Là, les différentes parcelles ont été lancées en même temps sur différentes parties du site. On a donc une zone en chantier sur l'ensemble du site mais qui ne donne pas envie de s'y aventurer avec ces parcelles encore vierges.

                        Le principal défaut est que les aménageurs devaient vendre les parcelles hôtelières en priorité pour attirer des touristes et en parallèle des maisons et appartements pour faire entrer de l'argent rapidement pour eux. Ils ont clairement privilégié les parcelles d'appartement et de villas.

                        Il y a aussi le fait que ce genre de stations est un véritable cauchemar en terme de gestion des questions techniques, foncières... Il y a tellement de paramètres à prendre en compte qu'on les découvre au fur et à mesure. Même en Espagne, il n'y avait pas de programmes aussi importants lancés en même temps. La plus grande station touristique de Fadesa à la frontière sud avec le Portugal était plus petite que Saidia.

                        Je vous en parle en connaissance de cause.

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                        • #13
                          a cause de la corruption.

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                          • #14
                            une belle station mais il faut la faire connaitre, ca va prendre beaucoup d'effort de communication et de Marketing pour attirer des touristes vers une nouvelle destination totalement inconnu

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