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C'est l'une des conséquences du Brexit : 122 000 citoyens de l'UE installés au Royaume-Uni ont quitté le pays, entre avril 2016 et mars 2017. C'est 33 000 départs de plus que l'année précédente, selon les derniers chiffres de l'Office national des statistiques britanniques publiées jeudi 24 août 2017. Du jamais vu en neuf ans.
Avec notre correspondante à Londres, Marie Vivent
Certes, le solde migratoire de citoyens européens au Royaume-Uni reste positif avec 126 000 nouvelles arrivées entre avril 2016 et mars 2017, mais c'est 29% de moins que l'année précédente.
Le Royaume-Uni est moins attractif. Beaucoup de ressortissants européens, installés outre-Manche, ont même fait leurs bagages, en particulier des Roumains et des Bulgares. Les départs de ces citoyens ont augmenté de 100%. Ceux des ressortissants d'Europe de l'Est sont en hausse de 58%.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette forte progression de l'émigration : la baisse de la livre sterling, l'augmentation du nombre d'actes xénophobes. En juillet 2016, juste après le referendum sur le Brexit, le nombre d'incidents racistes avait presque doublé par rapport à l'année précédente. La communauté polonaise avait été particulièrement touchée.
Enfin, les citoyens européens sont inquiets pour leur avenir dans le royaume. Leur droit de résidence n'est pour l'instant pas garanti, après mars 2019.
Et le futur statut de ces ressortissants doit être abordé lors du nouveau cycle de négociations sur le Brexit, qui s'ouvre lundi à Bruxelles. Plus de 3 millions de personnes sont concernées, dont environ 300 000 Français.
RFI
Avec notre correspondante à Londres, Marie Vivent
Certes, le solde migratoire de citoyens européens au Royaume-Uni reste positif avec 126 000 nouvelles arrivées entre avril 2016 et mars 2017, mais c'est 29% de moins que l'année précédente.
Le Royaume-Uni est moins attractif. Beaucoup de ressortissants européens, installés outre-Manche, ont même fait leurs bagages, en particulier des Roumains et des Bulgares. Les départs de ces citoyens ont augmenté de 100%. Ceux des ressortissants d'Europe de l'Est sont en hausse de 58%.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette forte progression de l'émigration : la baisse de la livre sterling, l'augmentation du nombre d'actes xénophobes. En juillet 2016, juste après le referendum sur le Brexit, le nombre d'incidents racistes avait presque doublé par rapport à l'année précédente. La communauté polonaise avait été particulièrement touchée.
Enfin, les citoyens européens sont inquiets pour leur avenir dans le royaume. Leur droit de résidence n'est pour l'instant pas garanti, après mars 2019.
Et le futur statut de ces ressortissants doit être abordé lors du nouveau cycle de négociations sur le Brexit, qui s'ouvre lundi à Bruxelles. Plus de 3 millions de personnes sont concernées, dont environ 300 000 Français.
RFI
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