Le pouvoir a t-il reculé sur les interdictions des cafés littéraires dans les deux wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa après la grande mobilisation de fin juillet dernier à Aokas, dans la wilaya de Béjaïa ?
En effet, si les autorités locales persistent dans leur logique qui consiste à ne pas délivrer d’autorisation pour la tenue des conférences organisées par des cafés littéraires dans ces deux wilayas, il y a lieu de constater que des conférences ont pu avoir lieu, ces deux dernières semaines, sans autorisation.
Cela a été le cas la semaine dernière avec la conférence de Saïd Sadi qui a pu avoir lieu à Béjaïa sans l’autorisation des autorités locales concernées. Ce jeudi 24 août, Kamel Daoud a également pu tenir sa conférence au Café littéraire animée par l’association Tiaouinine de Bouzeguène, dans la wilaya de Tizi Ouzou. La conférence a eu lieu en présence d’une foule nombreuse au centre culturel Ferrat Ramdane, où il y a quelques mois une conférence de ce même écrivain avait été interdite par les autorités locales sans explication.
Dans la localité d’Aokas, ce sont près d’une dizaine de conférences-débats organisées avec des écrivains qui ont été interdites ces derniers mois par la cheffe de daïra locale. Celle prévue avec Ramdane Achab a été la goûte qui a fait déborder le vase. Son interdiction avait tourné à l’affrontement avant de donner lieu à un mouvement de protestation qui a suscité une grande adhésion populaire.
Face à cette forte mobilisation, le pouvoir semble avoir reculé, comme d’ailleurs à chaque fois face à la mobilisation. Mais il y a lieu de s’interroger s’il s’agit d’un recul définitif ou d’un simple recul tactique et conjoncturel.
Imene Brahimi - TSA
En effet, si les autorités locales persistent dans leur logique qui consiste à ne pas délivrer d’autorisation pour la tenue des conférences organisées par des cafés littéraires dans ces deux wilayas, il y a lieu de constater que des conférences ont pu avoir lieu, ces deux dernières semaines, sans autorisation.
Cela a été le cas la semaine dernière avec la conférence de Saïd Sadi qui a pu avoir lieu à Béjaïa sans l’autorisation des autorités locales concernées. Ce jeudi 24 août, Kamel Daoud a également pu tenir sa conférence au Café littéraire animée par l’association Tiaouinine de Bouzeguène, dans la wilaya de Tizi Ouzou. La conférence a eu lieu en présence d’une foule nombreuse au centre culturel Ferrat Ramdane, où il y a quelques mois une conférence de ce même écrivain avait été interdite par les autorités locales sans explication.
Dans la localité d’Aokas, ce sont près d’une dizaine de conférences-débats organisées avec des écrivains qui ont été interdites ces derniers mois par la cheffe de daïra locale. Celle prévue avec Ramdane Achab a été la goûte qui a fait déborder le vase. Son interdiction avait tourné à l’affrontement avant de donner lieu à un mouvement de protestation qui a suscité une grande adhésion populaire.
Face à cette forte mobilisation, le pouvoir semble avoir reculé, comme d’ailleurs à chaque fois face à la mobilisation. Mais il y a lieu de s’interroger s’il s’agit d’un recul définitif ou d’un simple recul tactique et conjoncturel.
Imene Brahimi - TSA
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