A Bruxelles vendredi soir, un homme a agressé des militaires en patrouille au couteau, en plein centre-ville, en criant « Allah Akbar » (« Dieu est le plus grand »). Les soldats l'ont abattu. Le parquet fédéral a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinat dans un contexte terroriste ». Samedi 26 août dans la soirée, le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque.
L'attaque de vendredi soir a rapidement été qualifiée de « terroriste » par les autorités, et samedi soir, l'organisation Etat islamique l'a revendiquée dans un communiqué diffusé sur Telegram par son organe de propagande Amaq.
« L'assaillant de l'attaque de Bruxelles était l'un des soldats de l'Etat islamique », a indiqué le communiqué. « L'opération a été menée en réponse aux appels à cibler les Etats de la coalition » internationale antijihadiste opérant en Syrie et en Irak, dont la Belgique fait partie.
Un Belge d'origine somalienne
Le suspect n’était pas connu pour des faits de terrorisme, ni fiché pour radicalisation, mais il a commis divers actes de vandalisme, explique notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota. Il avait été condamné pour coups et blessures en février dernier. L'homme était âgé de 30 ans. C'est un Somalien qui avait obtenu la nationalité belge en 2015.
D'après le parquet fédéral, il a attaqué trois militaires par derrière et les a frappés avec un couteau, en criant « Allah Akbar ». L'homme était aussi en possession d’une arme à feu factice et de deux Corans au moment de l'agression.
S’en est suivi une altercation au cours de laquelle l'un des soldats a ouvert le feu. L’homme a été touché à deux reprises, il est décédé peu après à l’hôpital des suites de ses blessures.
Une perquisition a été effectuée à son domicile à Bruges la nuit dernière. Une autopsie du corps aura lieu dans les prochaines heures. L'objectif pour le parquet de Bruxelles est de vérifier la version des faits des militaires attaqués. Le Premier ministre belge a déjà témoigné son soutien aux soldats, de même que le ministre de l'Intérieur : « Ils ont parfaitement agi », dit Jan Jambon.
Les organisations ne contrôlent pas tout. Il y a beaucoup d’actes terroristes qui sont réalisés par des militants et par des esprits faibles qui imitent en quelque sorte ce qu’ils ont vu et qui suscite leur adhésion. Il y a un mécanisme psychologique d’imitation qui est à l’œuvre et qui fait que beaucoup de ces attentats ne sont pas forcément le résultat d’une stratégie centralisée, organisée.
RFI
L'attaque de vendredi soir a rapidement été qualifiée de « terroriste » par les autorités, et samedi soir, l'organisation Etat islamique l'a revendiquée dans un communiqué diffusé sur Telegram par son organe de propagande Amaq.
« L'assaillant de l'attaque de Bruxelles était l'un des soldats de l'Etat islamique », a indiqué le communiqué. « L'opération a été menée en réponse aux appels à cibler les Etats de la coalition » internationale antijihadiste opérant en Syrie et en Irak, dont la Belgique fait partie.
Un Belge d'origine somalienne
Le suspect n’était pas connu pour des faits de terrorisme, ni fiché pour radicalisation, mais il a commis divers actes de vandalisme, explique notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota. Il avait été condamné pour coups et blessures en février dernier. L'homme était âgé de 30 ans. C'est un Somalien qui avait obtenu la nationalité belge en 2015.
D'après le parquet fédéral, il a attaqué trois militaires par derrière et les a frappés avec un couteau, en criant « Allah Akbar ». L'homme était aussi en possession d’une arme à feu factice et de deux Corans au moment de l'agression.
S’en est suivi une altercation au cours de laquelle l'un des soldats a ouvert le feu. L’homme a été touché à deux reprises, il est décédé peu après à l’hôpital des suites de ses blessures.
Une perquisition a été effectuée à son domicile à Bruges la nuit dernière. Une autopsie du corps aura lieu dans les prochaines heures. L'objectif pour le parquet de Bruxelles est de vérifier la version des faits des militaires attaqués. Le Premier ministre belge a déjà témoigné son soutien aux soldats, de même que le ministre de l'Intérieur : « Ils ont parfaitement agi », dit Jan Jambon.
Les organisations ne contrôlent pas tout. Il y a beaucoup d’actes terroristes qui sont réalisés par des militants et par des esprits faibles qui imitent en quelque sorte ce qu’ils ont vu et qui suscite leur adhésion. Il y a un mécanisme psychologique d’imitation qui est à l’œuvre et qui fait que beaucoup de ces attentats ne sont pas forcément le résultat d’une stratégie centralisée, organisée.
RFI
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