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Six mois après l’avoir annoncé en grande pompe, lors d’une visite effectuée par le ministre de la Participation et de la Promotion de l’investissement, Abdelhamid Temmar à Oran, la question des salaires impayés n’est toujours pas «réglée définitivement». Selon Boualem Bouzidi, secrétaire national chargé des conflits sociaux au sein de la direction nationale de l’UGTA, «ils sont plus de 20.000 travailleurs à ne pas avoir perçu leurs salaires depuis 4 mois».
Pour ce responsable de la centrale syndicale, «le problème a pris une autre envergure depuis décembre dernier et touche particulièrement les travailleurs des secteurs du textile et cuirs et des bâtiment et travaux publics». Bouzidi a reconnu que les pouvoirs publics avaient pris une décision, en automne dernier, en procédant «au payement des arriérés de salaires pour une grande partie des travailleurs».
Mais pour lui, «cette décision était juste temporaire puisque le problème de fond n’a pas été définitivement réglé». En d’autres termes, pour le secrétaire national de l’UGTA, chargé des conflits sociaux, «tant que la problématique des entreprises concernées n’est pas réellement prise en charge, le problème des salaires impayés se posera toujours». Et d’ajouter: «le problème essentiel réside au niveau de la non-capacité des entreprises concernées d’assurer le payement des salaires de leurs travailleurs, d’où le cumul du nombre de mois de salaires impayés et ce, même si périodiquement les pouvoirs publics par le biais du Trésor public assureront des salaires de quelques mois».
«Il faut une solution radicale à ce problème. Soit que l’Etat assure le payement des salaires desdits travailleurs, soit qu’on procédera définitivement à la fermeture de ces entreprises et par voie de conséquence, la problématique sera soulevée autrement», explique M. Bouzidi.
Il est à rappeler que lors de sa visite effectuée dans la capitale de l’ouest du pays, le ministre de la Participation et de la Promotion de l’investissement, Hamid Temmar, avait déclaré que les salaires impayés seront réglés. «Nous avons pris la décision de régler tous les salaires impayés, a dit M. Temmar devant les cadres du groupe ERCO à Oran. Toutes les entreprises sont concernées, même celles qui sont fermées».
Le problème des salaires impayés a commencé à se poser depuis le lancement, au milieu des années 90, des restructurations massives des entreprises du secteur public économique. Cette opération a mis au chômage des centaines de milliers de travailleurs et conduit à la fermeture de dizaines d’entreprises. Souvent, les entreprises publiques, complètement déstructurées, sont mises en faillite avec des dettes colossales. D’autres entreprises publiques ont accumulé les difficultés financières, faute d’argent, et se sont retrouvées incapables de payer les salaires de leurs employés.
Par Le quotidien d'Oran
Pour ce responsable de la centrale syndicale, «le problème a pris une autre envergure depuis décembre dernier et touche particulièrement les travailleurs des secteurs du textile et cuirs et des bâtiment et travaux publics». Bouzidi a reconnu que les pouvoirs publics avaient pris une décision, en automne dernier, en procédant «au payement des arriérés de salaires pour une grande partie des travailleurs».
Mais pour lui, «cette décision était juste temporaire puisque le problème de fond n’a pas été définitivement réglé». En d’autres termes, pour le secrétaire national de l’UGTA, chargé des conflits sociaux, «tant que la problématique des entreprises concernées n’est pas réellement prise en charge, le problème des salaires impayés se posera toujours». Et d’ajouter: «le problème essentiel réside au niveau de la non-capacité des entreprises concernées d’assurer le payement des salaires de leurs travailleurs, d’où le cumul du nombre de mois de salaires impayés et ce, même si périodiquement les pouvoirs publics par le biais du Trésor public assureront des salaires de quelques mois».
«Il faut une solution radicale à ce problème. Soit que l’Etat assure le payement des salaires desdits travailleurs, soit qu’on procédera définitivement à la fermeture de ces entreprises et par voie de conséquence, la problématique sera soulevée autrement», explique M. Bouzidi.
Il est à rappeler que lors de sa visite effectuée dans la capitale de l’ouest du pays, le ministre de la Participation et de la Promotion de l’investissement, Hamid Temmar, avait déclaré que les salaires impayés seront réglés. «Nous avons pris la décision de régler tous les salaires impayés, a dit M. Temmar devant les cadres du groupe ERCO à Oran. Toutes les entreprises sont concernées, même celles qui sont fermées».
Le problème des salaires impayés a commencé à se poser depuis le lancement, au milieu des années 90, des restructurations massives des entreprises du secteur public économique. Cette opération a mis au chômage des centaines de milliers de travailleurs et conduit à la fermeture de dizaines d’entreprises. Souvent, les entreprises publiques, complètement déstructurées, sont mises en faillite avec des dettes colossales. D’autres entreprises publiques ont accumulé les difficultés financières, faute d’argent, et se sont retrouvées incapables de payer les salaires de leurs employés.
Par Le quotidien d'Oran
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