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Cancer : Novartis lance un traitement révolutionnaire

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  • Cancer : Novartis lance un traitement révolutionnaire

    Le laboratoire suisse Novartis a obtenu l'approbation aux Etats-Unis d'un traitement qui devrait marquer un tournant dans l'histoire de la médecine: c'est le premier médicament utilisant la technique des cellules CAR-T.

    Un tournant historique dans le traitement du cancer a été annoncé mercredi. Pour la toute première fois, les autorités américaines ont autorisé un médicament obtenu en modifiant génétiquement les cellules du patient - selon la technologie révolutionnaire des cellules CAR-T, pour " cellules T porteuses d'un récepteur chimérique ". L'annonce augure de l'émergence d'une nouvelle classe de médicaments, développés par des biotechs aussi bien que des géants pharmaceutiques.

    L'agence américaine du médicament (Food & Drugs Amnistration) a annoncé mercredi soir qu'elle approuvait le Kymriah, un traitement traitant le cancer pédiatrique le plus fréquent aux Etats-Unis, la leucémie lymphoblastique aiguë.

    Une première thérapeuthique
    Il ne s'agit pas d'un médicament comme les autres mais du tout premier traitement CART-T jamais autorisé. Un traitement qui consiste, de façon très simplifiée, à modifier les lymphocytes T pour qu'ils détruisent les cellules cancéreuses, selon un processus extrêmement sophistiqué.

    Les cellules du patient sont prélevées et envoyées dans un laboratoire du New Jersey, où elles seront modifiées de façon à pouvoir reconnaître et attaquer les cellules cancéreuses. Réinjectées chez le patient, ces cellules reprogrammées génétiquement se transforment en tueuses de cellules malignes. Administré chez de jeunes patients ayant résisté à un premier traitement, le Kymriah a obtenu des résultats extraordinaires : 83% des patients ayant reçu une seule dose sont entrés en rémission. Il sera commercialisé 475.000 dollars, Novartis ayant pris l'engagement de ne faire payer que les traitements ayant prouvé leur efficacité sur les patients.

    Les autorités de santé américaines ont accompagné leur annonce d'un commentaire extrêmement fort et inhabituel de leur part : "Nous entrons dans une nouvelle ère dans l'innovation médicale avec la capacité de reprogrammer les cellules immunitaires d'un malade pour qu'elles puissent détruire les cellules cancéreuses mortelles ". Une nouvelle approche thérapeutique qui, souligne la FDA, a le potentiel de " transformer la médecine en rendant possible le traitement et même la guérison de nombreuses maladies incurables".

    Le Kymriah peut toutefois causer de sérieux effets secondaires, a prévenu la FDA : de graves infections, de fortes fièvres, de l’hypotension artérielle, des problèmes rénaux et une diminution de l’oxygène dans le sang.

    Novartis, champion mondial de la R&D

    Premier laboratoire à obtenir l’approbation d’un traitement CAR-T cells, Novartis voit récompensée sa stratégie d’innovation collaborative : le Kymriah a été développé à l’origine par un chercheur de l’Université de Pennsylvanie. Ce succès thérapeutique témoigne aussi de l’ampleur des efforts scientifiques de Novartis. «Nous investissons plus de 20% de notre chiffre d’affaires en recherche », souligne Frédéric Collet, le président de Novartis France. Selon le cabinet Evaluate Pharma, Novartis surpasse tous ses concurrents mondiaux: il truste la première place du podium avec 9,3 milliards de dépenses de R&D en 2014 et 10,5 milliards prévus en 2020. Tous secteurs confondus, le Suisse est la sixième entreprise mondiale par ses investissements en recherche. "Au début des années 2000, le Glivec changeait les pronostics des malades atteints de cancer. Quinze ans plus tard, nous accomplissons une nouvelle révolution dans le cancer", se félicite Bruno Strigini, le patron de la division oncologie du groupe.Le Glivec avait alors obtenu le prix Galien, récompense médicale la plus prestigieuse.

    Le Français Cellectis en lice
    Le géant suisse devrait toutefois être rapidement rattrapé par la concurrence. Racheté cet été par le géant américain Gilead, la biotech Kite attend l’approbation d’un traitement CAR-T cell destiné à traiter un autre type de cancer sur sang (le lymphome diffus à grandes cellules B), chez l’adulte. Gilead a déboursé 12 milliards de dollars pour racheter Kite, un montant qui en dit long sur le potentiel des médicaments CAR-T cell. Autre biotech active dans ce même domaine, le laboratoire Juno a dû mettre fin à un essai clinique après plusieurs décès, mais il travaille à d’autres traitements CAR-T cells.

    Plus en amont, le français Cellectis vient d’enrôler les premiers patients d’un essai clinique destiné à tester un médicament anticancéreux utilisant lui-aussi les cellules CAR-T. Avec une différence importante : contrairement au traitement sur mesure de Novartis, la biotech fondée par André Choulika prépare un médicament « sur l’étagère », qui ne nécessite pas de prélever les cellules du patient.

    Challenges

  • #2
    C'est un traitement révolutionnaire en effet, qui existe aux états unis depuis 3-4 ans en essai clinique.

    Plusieurs laboratoires sont en concurrence sur ce marché porteur.

    Je ne sais pas si les essais cliniques ont débuté en France c'était prévu pour cette année.

    Un traitement qui a donné d'excellents résultats pour certains cancers du sang.
    Un grand espoir pour les malades de ces cancers qui pourrait être étendu à d'autres cancers.
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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