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Portrait-robot des 265 djihadistes français morts en Irak et en Syrie

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  • Portrait-robot des 265 djihadistes français morts en Irak et en Syrie

    Qui sont les 265 combattants français de Daech morts en Syrie ou en Irak ? Selon une note de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), ces djihadistes étaient en majorité jeunes et exposés à des difficultés sociales.

    Deux cent soixante-cinq : c'est le nombre de djihadistes français morts en Irak ou en Syrie après avoir rejoint les rangs de l'Etat islamique. Connus défavorablement des services de police, majoritairement issus de quartiers dits "prioritaires" : telles sont les caractéristiques communes à certains des combattants français de Daech décédés sur le front.

    Ces données sont révélées par LCI qui a pu avoir accès à une note confidentielle de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT). Les statistiques de l'UCLAT transmises cet été aux préfets de tous les départements, se fondent sur un total de 257 hommes et 8 femmes considérés comme morts dans cette zone par les services des renseignement.

    28 ans : la moyenne d'âge au moment du décès

    La note montre que ces djihadistes sont décédés en moyenne à l'âge de 28 ans. Les deux plus jeunes sont des frères âgés de 12 et 14 ans originaires de Toulouse et tués au cours d'un combat, en 2015. Les deux plus vieux sont la mère des deux djihadistes Fabien et Jean-Michel Clain, qui est morte à l’âge de 62 ans d’une maladie du foie, et Saïd Arif, tué au cours d’une frappe américaine à l’âge de 60 ans.

    52% issus de l'immigration

    Second enseignement des analyses de l'UCLAT : 52% des combattants français morts dans les rangs de Daech sont des descendants d'immigrés et 24% n'ont pas de lien avec l'immigration.

    Aussi, plus de la moitié d'entre eux avaient des antécédents avec la gendarmerie ou les services de police pour des faits de délinquance.

    56% de ces djihadistes viennent de "quartiers prioritaires"

    Enfin, l'étude révèle que 56% de ces djihadistes résidaient, avant leur départ, dans un "quartier prioritaire". A ce sujet, l'UCLAT établit une "corrélation certaine entre cumul des inégalités sociales, économiques et scolaires, et foyers de radicalisation".

    L’unité de coordination de la lutte antiterroriste, note que ces personnes radicalisées et inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ont parfois rencontré et cumulé des difficultés : "Echec scolaire, résidence en HLM ou dans un quartier dit prioritaire, famille monoparentale, en rupture avec la famille, chômage prolongé…", détaille LCI.

    l'OBS

  • #2
    Tant mieux

    Bien que une centaines de plus n'aurait pas ete de trop
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      des zeros a lecole a leur mort

      Commentaire

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