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S’injecter de l’ADN modifié pour vivre plus longtemps, le pari fou d’un biologiste américain

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  • S’injecter de l’ADN modifié pour vivre plus longtemps, le pari fou d’un biologiste américain

    Vivre plus longtemps en s’injectant de l’ADN modifié : tel est le défi que s’est lancé le biologiste américain Brian Hanley qui vise tout bonnement à s’appliquer à lui-même la technique utilisée pour les OGM.

    On entend souvent parler d’organismes génétiquement modifiés dont le patrimoine génétique a été modifié par l’intervention humaine dans le but de les rendre résistants à une maladie ou un herbicide. Même si l’on parle surtout de plantes transgéniques, les animaux sont également concernés. Aussi pour répondre aux exigences de productivité, de qualité et de résistance aux parasites, des OGM sont fabriqués. Mais si cet organisme altéré était un être humain ? Brian Hanley est le fondateur de Butterfly Sciences, une société qui veut démocratiser les thérapies géniques en prenant le contre-pied des contraintes réglementaires jugées « trop lourdes » (coûts, personnel qualifié, équipements spécifiques) qui freinent de facto l’évolution des sciences biomédicales.

    Pour prouver le bien-fondé de ses avances, ce titulaire d’un doctorat en biologie américain s’est récemment inoculé des gènes synthétiques dans l’espoir de vivre plus longtemps et en meilleure santé. Par deux fois, le biologiste s’est ainsi fait injecter des morceaux circulaires d’ADN, ou plasmides dans la cuisse gauche. L’application d’un léger courant électrique a permis de faire passer ces plasmides à l’intérieur de ses cellules musculaires. Le but est ici d’augmenter la fabrication d’une hormone appelée GHRH connue pour ses nombreuses vertus, dont celle de renforcer le système immunitaire.

    Ces premiers tests cliniques sont une première, mais convaincu de son potentiel, Brian Hanley a donc voulu l’auto-expérimenter. « Je voulais prouver que cela fonctionne, je voulais le faire pour moi-même et je voulais amener du progrès », a-t-il expliqué dans un article paru dans le MIT Technology Review. Pour l’heure, aucun effet très notable n’a été relevé, mais si la technique venait à réellement fonctionner, elle permettrait de modifier l’ADN des cellules pour corriger des maladies génétiques par exemple.

    Quant au fait de pouvoir augmenter son espérance de vie, « on est plus proche de Rika Zarai que de la médecine moderne », relevait il y a quelques mois Laurent Alexandre, chirurgien de formation et fondateur de DNA Vision (une entreprise spécialisée dans le séquençage ADN) interrogé par Atlantico. « Il y a encore besoin d’énormément de recherche fondamentale avant de comprendre le vieillissement humain et de mettre au point des thérapies le combattant », avait-il ajouté.


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