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Sonatrach renforce sa position sur le plan international

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    Sonatrach renforce sa position sur le plan international


    La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a donné, en ce début d'année, un coup d'accélérateur pour un déploiement actif hors des frontières nationales, non seulement dans le domaine de la commercialisation du gaz algérien, mais aussi dans celui de la recherche et de la production d'hydrocarbures sur terre et en mer. Dans son plan de développement à moyen terme (2006-2010), le groupe s'est fixé comme objectif de tirer de ses activités à l'étranger environ 30 % de sa production, d'ici à 2015, en privilégiant notamment les zones pétrolières de l'Afrique. En effet, les premières réalisations de cette stratégie ne se sont pas fait attendre et plusieurs accords d'exploration au Niger, en Mali, en Mauritanie, en Egypte et en Libye ont été concrétisés ou sont sur le point de l'être. A noter, ainsi, que la signature, la semaine dernière à Bamako (Mali), par la filiale Sonatrach International Petroleum & Production (Sipex) d'un nouveau contrat de recherche et d'exploitation d'hydrocarbures dans un bloc important, pour plus de 11 millions de dollars, confirme cette "expansion" de la compagnie en direction de nouveaux horizons. La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a donné, en ce début d'année, un coup d'accélérateur pour un actif déploiement hors des frontières nationales, non seulement, dans le domaine de la commercialisation du gaz algérien, mais aussi dans celui de la recherche et de la production d'hydrocarbures sur terre et en mer. Dans son plan de développement à moyen terme (2006-2010), le groupe s'est fixé comme objectif de tirer de ses activités à l'étranger environ 30 % de sa production, d'ici à 2015, en privilégiant notamment les zones pétrolières de l'Afrique. En effet, les premières réalisations de cette stratégie ne se sont pas faites attendre et plusieurs accords d'exploration au Niger, Mali, Mauritanie, Egypte et Libye ont été concrétisés ou sont sur le point de l'être. A noter ainsi que la signature, la semaine dernière à Bamako (Mali), par la filiale Sonatrach International Petroleum & Production (Sipex) d'un nouveau contrat de recherche et d'exploitation d'hydrocarbures dans un bloc important, pour plus de 11 millions de dollars, confirme cette "expansion" de la compagnie en direction des nombreux horizons qui s'offrent à elle. Ce nouveau bloc s'ajoute aux cinq déjà remportés par Sonatrach au Mali en association, à hauteur de 25%, avec son partenaire italien Eni (50%) et le malien Baraka (25%). Les travaux sismiques sur certains de ces blocs dont l'un est détenu à 100% par Sonatrach ont déjà commencé, a affirmé à l'APS un responsable de la compagnie. Il faut rappeler qu'au Niger, Sonatrach opère déjà sur le bloc de Kafra et continue les négociations pour d'autres. Même chose pour la Mauritanie où est attendue la concrétisation, cette année, d'un accord d'exploration. En Libye, les travaux sont également en cours dans un bloc de recherche, remporté, à la suite d'un avis d'appel d'offres très serré. Il y a lieu de signaler que Sonatrach, dans son processus assidu de redéploiement à l'International, ne s'est pas contentée de l'onshore où elle a acquis, avec le temps et l'appui technique de ses partenaires, une incontestable expérience, mais a vite fait d'élargir ses activités à l'exploration en mer (offshore) avec, pour la première fois de son histoire quarantenaire, une récente expérience en Egypte. En association, à hauteur de 20 %, avec le groupe norvégien Statoil, connu pour sa maîtrise et son expertise dans les activités pétrolières offshore, Sonatrach a pu, en effet décrocher en 2005 deux blocs d'exploration dans l'offshore égyptien. Outre les régions africaines qui offrent l'avantage de la proximité et du risque moindre, Sonatrach vise d'autres zones potentiellement rentables tels que le Proche Orient, l'Amérique latine et l'Asie. De ce fait, l'exemple du projet du gisement gazier de Camisea au Pérou, auquel Sonatrach est associée dans le transport avec 21 % des parts, et dans l'amont (exploration-production), à hauteur de 10 %, depuis 2003, est peut-être symbolique de la volonté croissante du groupe pétrolier algérien de se frayer une place de choix dans la production des hydrocarbures partout dans le monde. Tout en cherchant à consolider son rôle de fournisseur important de gaz à l'Europe avec une part de marché de 11 % et donc ses obligations contractuelles de lui assurer un approvisionnement sûr et régulier, Sonatrach s'emploie par ailleurs à s'assurer un "rôle actif" sur le marché européen qui s'ouvre à la concurrence et à la compétitivité. Des accords qu'elles a signés récemment avec ses partenaires espagnols, italiens et français lui ouvrent la possibilité de commercialiser directement son gaz sur ces marchés, et de commencer à réaliser cette ambition. En fait, ses sociétés de commercialisation de gaz sont déjà en phase de mise en œuvre en Espagne et en Italie, alors que pour la France, la société commercialisation qui sera créée, dans les prochains mois, avec Gaz de France (GDF) permettra aussi à Sonatrach d'accéder à un terminal de regazéification, celui de Montoire. Pendant ce temps, des discussions pour l'accès à des terminaux de regazéification de la côte-est des Etats-Unis sont toujours en cours. Enfin, la compagnie nationale semble, ainsi bien partie pour asseoir et développer une "présence remarquée" à l'international, forte en cela d'une disposition de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, qui lui restitue sa fonction d'"entreprise commerciale et économique créatrice de richesse".
    Samira Hamadi
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.
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