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Délégation israélienne à Washington : une ambiance de funérailles…

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    Délégation israélienne à Washington : une ambiance de funérailles…

    Le journal israélien Maariv a révélé que la visite de la délégation israélienne sécuritaire à Washington a été semblable à une cérémonie des funérailles de la politique américaine en Syrie.
    Selon le journal qui dit tenir cette description d’une source informée des détails de la visite en question, l’ambiance y était particulièrement négative et semblait hantée par la crainte d’un renforcement de l’influence de l’Iran et du Hezbollah dans ce pays.
    Selon le chroniqueur du journal israélien pour les questions sécuritaires, Yossi Melman, cette rencontre avait eu lieu avec des responsables du Conseil de sécurité nationale, du Pentagone et des services de renseignements américains. « Elle avait tout l’air d’une participation à des funérailles ou à une cérémonie de condoléances, mais avec des rôles inversés. Dans le sens que ceux qui les présentaient étaient les Américains alors que les affligés étaient les Israéliens, et la victime n’est autre que la politique américaine en Syrie », a-t-il écrit non sans ironie.

    Dans un autre article publié par Middle East Eye, Melman qui cite des sources israéliennes informées, rapporte que la délégation israélienne qui a visité Washington puis Moscou a échoué dans sa mission. « L’administration américaine a décidé de renoncer à son rôle en Syrie, dès lors Daech serait vaincu, ce qui devrait avoir lieu dans les quelques prochains mois », a-t-il ajouté.

    Toujours selon le même auteur connu pour sa promiscuité des services de renseignements israéliens, la revendication israélienne sur la présence du Hezbollah et de l’Iran à la frontière avec le Golan a été entièrement ignorée. Sachant que les chiffres israéliens estiment cette présence à 300 combattants du Hezbollah.

    « Ces centres de préoccupation israélienne ont été exprimés dans un rapport des renseignements ultra secret qui a été exfiltré récemment et qui considère que la Russie a besoin d’une présence iranienne importante et plus forte en Syrie pour mettre fin à Daech en Orient, voire en Irak », a-t-il poursuivi dans son article.

    La force aérienne du Hezbollah
    La semaine passée, des médias israéliens s’étaient intéressés longuement aux images vidéo publiées par Média de guerre, instance médiatique du Hezbollah.
    Elles montraient des drones de la Résistance en train de bombarder des positions de Daech dans le Qalamoune de l’ouest, où elle mène, conjointement avec l’armée syrienne un combat sans merci pour l’en déloger.
    Une chaine de télévision israélienne, Qan, a rapporté les opinions de colons vivant non loin de la frontière avec le Liban. L’un d’entre eux a semblé bien pessimiste. « Lors de la prochaine guerre, nous allons affronter une nouveau Hezbollah différent de celui de 2006, un Hezbollah plus organisé, et avec des équipements différents », a-t-il prévu avant de conclure : « ce n’est plus une organisation, mais une armée ».

    Alors que la chaine 10 s’est attardée sur l’explication des caractéristiques du drone en question, elle a mis en garde « contre la sous-estimation d’une telle démonstration ».
    « Il s’agit d’un drone qui vole à une très haute altitude,… le Hezbollah dispose de drones offensifs beaucoup plus sophistiqués et ces images ne sont que le prélude d’une force aérienne importante détenue par le Hezbollah », a-t-elle jugé.

    Les 3 étoiles du discours d’Assad
    Analysant le dernier discours du président syrien Bachar al-Assad, le chroniqueur de la Chaine 2 Yarone Shneider y a perçu le ton d’un vainqueur.
    « Le président syrien a dit pour la seconde fois qu’il a remporté la bataille menée contre la Syrie après avoir empêché l’Occident de le renverser. Assad sent que la victoire est proche », a-t-il dit.
    Selon lui, les trois étoiles de cette allocution ont été les trois dirigeants « Poutine, Khamenei et Nasrallah », en allusion au président russe, au guide suprême de la République islamique en Iran et au numéro un du Hezbollah.
    « La roue ne s’est pas renversée contre Assad. Mais c’est Assad qui a tourné et il nous revient », a-t-il conclu, non sans appréhension.(Agences)

    ALGERIE1
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