La conformité des pays de l’Opep aux accords de baisse de la production s’améliore. L’Organisation a réussi à réduire son offre pétrolière de 170 000 barils/jour en moyenne en août, à en croire les rapports des traders. La production des 14 pays de l’Opep s’est ainsi établie à 32,83 millions de barils/jour, soit nettement conforme aux objectifs de réduction de la production arrêtés en collaboration avec une dizaine de production non-Opep.
Après une longue période de doute et d’incertitude quant à la capacité de l’Opep à faire respecter ses accords par ses propres membres, il y a eu comme un sursaut d’orgueil, pendant le mois d’août, qui s’est fait sentir chez des membres de l’Opep, faisant grimper d’un cran le taux d’adhésion aux accords de limitation de l’offre. Parmi les causes de ce recul de la production constatée durant le mois dernier, il y a eu essentiellement cette baisse inespérée des approvisionnements des deux premiers producteurs de l’Opep, l’Arabie saoudite et l’Irak en l’occurrence. Laquelle baisse a contribué, bien évidemment, à renforcer l’adhésion de l’Organisation à l’Accord de limitation de la production. Le taux d’adhésion à cet objectif a grimpé à 89%, en hausse de 5 points de pourcentage par rapport à juillet, mais qui demeure, néanmoins, inférieure aux précédents records de 90% atteints durant le premier semestre de l’année. Au tout début de l’année, alors que l’application desdits accords venait juste de commencer, le Nigeria et la Libye, deux pays exemptés de l’effort de réduction de la production, se posaient en réel écueil à une meilleure maîtrise de l’offre. La production des deux pays n’a cessé d’augmenter au fil des mois, mettant à profit leur situation de cas déclarés spéciaux. Cependant, au mois d’août dernier, la production des deux pays a connu un essoufflement sans précédent, contribuant ainsi au repli de la production globale de l’Opep. Signe d’une contreperformance inédite, la production de la Libye a chuté de plus de 350 000 barils par jour la semaine dernière. Pour ainsi dire, deux facteurs-clés ont essentiellement contribué à la réduction de l’offre pétrolière en août ; Saoudiens et Irakiens réduisant fortement leurs approvisionnements, tandis que l’offre des pays exonérés a été moins importante que ce qu’elle était depuis le début de l’année. La combinaison de ces deux facteurs a fait que la baisse de l’offre de l’Opep soit la plus élevée depuis le début de l’année et que le taux de conformité aux accords rebondisse d’un cran. En variations mensuelles, la baisse la plus importante a été celle de la Libye avec, au compteur, un repli estimé à 900 000 barils/jour en moyenne, dû essentiellement à l’arrêt du plus grand champ pétrolifère du pays, Sharara, en raisons de problèmes sécuritaires, en plus de la mise en veille d’autres sites. Quant à l’Arabie Saoudite, principal exportateur au sein de l’Opep, ce pays a réduit sa production en raison de la baisse des exportations, bien que cela ait été compensé par une hausse brutale de la demande interne. L’offre irakienne a été, quant à elle, en légère baisse par rapport à juillet en raison d’une contraction des volumes à l’’exportation. Toutefois, d’autres pays étaient moins respectueux des quotas de production qui leur sont fixés ; les exportations de l’Angola ont connu une forte tendance à la hausse, tandis que les approvisionnements du Nigeria ont progressé en variation mensuelle, limitant ainsi les performances de l’Opep enregistrées en août. Cette Organisation s’est engagée, en novembre 2016, a réduire de 1,2 million de barils/jour sa réduction, une tentative de rééquilibrer un marché inondé par la surabondance de l’offre mondiale de brut. Ont joint à cet effort une dizaine de producteurs non-Opep, dont la Russie, s’engageant à leur tour de baisser leur production journalière de 600 000 barils. Ces accords qui devaient s’arrêter en juin ont été reconduits de neuf mois, soit jusqu’au mois de mars de l’année prochaine.
Écrit par Hakim Ould Mohamed
reporters.dz
Après une longue période de doute et d’incertitude quant à la capacité de l’Opep à faire respecter ses accords par ses propres membres, il y a eu comme un sursaut d’orgueil, pendant le mois d’août, qui s’est fait sentir chez des membres de l’Opep, faisant grimper d’un cran le taux d’adhésion aux accords de limitation de l’offre. Parmi les causes de ce recul de la production constatée durant le mois dernier, il y a eu essentiellement cette baisse inespérée des approvisionnements des deux premiers producteurs de l’Opep, l’Arabie saoudite et l’Irak en l’occurrence. Laquelle baisse a contribué, bien évidemment, à renforcer l’adhésion de l’Organisation à l’Accord de limitation de la production. Le taux d’adhésion à cet objectif a grimpé à 89%, en hausse de 5 points de pourcentage par rapport à juillet, mais qui demeure, néanmoins, inférieure aux précédents records de 90% atteints durant le premier semestre de l’année. Au tout début de l’année, alors que l’application desdits accords venait juste de commencer, le Nigeria et la Libye, deux pays exemptés de l’effort de réduction de la production, se posaient en réel écueil à une meilleure maîtrise de l’offre. La production des deux pays n’a cessé d’augmenter au fil des mois, mettant à profit leur situation de cas déclarés spéciaux. Cependant, au mois d’août dernier, la production des deux pays a connu un essoufflement sans précédent, contribuant ainsi au repli de la production globale de l’Opep. Signe d’une contreperformance inédite, la production de la Libye a chuté de plus de 350 000 barils par jour la semaine dernière. Pour ainsi dire, deux facteurs-clés ont essentiellement contribué à la réduction de l’offre pétrolière en août ; Saoudiens et Irakiens réduisant fortement leurs approvisionnements, tandis que l’offre des pays exonérés a été moins importante que ce qu’elle était depuis le début de l’année. La combinaison de ces deux facteurs a fait que la baisse de l’offre de l’Opep soit la plus élevée depuis le début de l’année et que le taux de conformité aux accords rebondisse d’un cran. En variations mensuelles, la baisse la plus importante a été celle de la Libye avec, au compteur, un repli estimé à 900 000 barils/jour en moyenne, dû essentiellement à l’arrêt du plus grand champ pétrolifère du pays, Sharara, en raisons de problèmes sécuritaires, en plus de la mise en veille d’autres sites. Quant à l’Arabie Saoudite, principal exportateur au sein de l’Opep, ce pays a réduit sa production en raison de la baisse des exportations, bien que cela ait été compensé par une hausse brutale de la demande interne. L’offre irakienne a été, quant à elle, en légère baisse par rapport à juillet en raison d’une contraction des volumes à l’’exportation. Toutefois, d’autres pays étaient moins respectueux des quotas de production qui leur sont fixés ; les exportations de l’Angola ont connu une forte tendance à la hausse, tandis que les approvisionnements du Nigeria ont progressé en variation mensuelle, limitant ainsi les performances de l’Opep enregistrées en août. Cette Organisation s’est engagée, en novembre 2016, a réduire de 1,2 million de barils/jour sa réduction, une tentative de rééquilibrer un marché inondé par la surabondance de l’offre mondiale de brut. Ont joint à cet effort une dizaine de producteurs non-Opep, dont la Russie, s’engageant à leur tour de baisser leur production journalière de 600 000 barils. Ces accords qui devaient s’arrêter en juin ont été reconduits de neuf mois, soit jusqu’au mois de mars de l’année prochaine.
Écrit par Hakim Ould Mohamed
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