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Le Parlement ouvre sa session unique aujourd’hui : Les députés face aux « priorités » d’Ouyahia

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  • Le Parlement ouvre sa session unique aujourd’hui : Les députés face aux « priorités » d’Ouyahia

    Fini les vacances et retour à l’Hémicycle. Le Parlement reprendra, ce matin, ses travaux pour une session unique de dix mois. La cérémonie d’ouverture sera marquée par la présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et des membres de son gouvernement. Cette session unique, la première du genre, après l’amendement constitutionnel, s’annonce particulièrement chaude, eu égard au contexte économique difficile dans lequel se trouve le pays.

    Les partis du pouvoir et de l’opposition, à travers leurs élus, seront appelés à débattre, voire à adopter des lois qui, le moins que l’on puisse dire pourraient s’avérer impopulaires telles que la loi de finances 2018, le projet de code du travail et le projet de loi sanitaire. Théoriquement prévue pour le 3 du mois en cours, en respect des dispositions de l’article 135 de la Constitution qui stipule que « le Parlement siège en une session ordinaire par an, d’une durée minimale de dix (10) mois. Celle-ci commence le deuxième jour ouvrable du mois de septembre », elle a été décalée en raison de la fête de l’Aïd El Adha. La séance, beaucoup plus protocolaire verra Saïd Bouhadja, président de l’APN et Abdelkader Bensalah, président du Sénat, prononcer deux discours d’ouverture. Selon des sources parlementaires, « c’est là qu’ils devraient donner un aperçu sur les principaux projets de lois qui seront soumis aux débat ».
    Mais, sans aucun doute, c’est de loin le plan d’action du gouvernement Ouyahia qui est le plus attendu. Les parlementaires devraient débattre d’un autre texte après seulement trois mois.
    Et pour cause ! Après avoir adopté, en juin dernier, la feuille de route de l’ex-Premier ministre limogé, Abdelmadjid Tebboune, voilà que les députés de la 8e législature se retrouvent face à un second gouvernement légèrement remanié mais dirigé par Ahmed Ouyahia, pour débattre d’un autre projet. Le patron du palais Docteur-Saâdane, est en effet, tenu de passer par l’institution législative, avant de commencer son travail. Il s’agit d’une obligation contenue dans la Loi fondamentale. « Le Premier ministre soumet le plan d’action du gouvernement à l’approbation de l’Assemblée populaire nationale », précise l’article 94 de la Constitution. Ce rendez-vous pourra intervenir « vers la fin du mois de septembre ou au plus tard au début du mois d’octobre prochain », indique une source gouvernementale qui rappelle que « le Plan d’action doit d’abord être adopté en Conseil des ministres ». Une obligation instituée par l’article 93 de la Constitution.
    Ainsi, tout dépendra de la disponibilité du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à réunir son Conseil des ministres. Un rendez-vous qui devra intervenir au cours des prochains jours.

    Priorités
    Dans tous les cas de figure, le Premier ministre dispose d’une durée de 45 jours, après sa nomination, pour présenter un plan d’action au Parlement. Autrement dit, Ouyahia, nommé le 15 août dernier en remplacement d’Abdelmadjid Tebboune, sera dans les délais jusqu’au 30 septembre prochain. C’est d’ailleurs ce qui fera dire à notre source que « tout sera finalisé au plus tard durant la première semaine du mois octobre ». Reste maintenant à savoir qu’en est-il du contenu de son projet. Le chef de l’Exécutif, qui dit avoir reçu une feuille de route du Président, devra apporter des changements au plan d’action de son prédécesseur. Il est ainsi question de revoir, par exemple, la vision en matière d’investissement en allant vers l’encouragement de toutes les entreprises créatrices de richesses. C’est, à première vue, ce qui ressort des propos qu’il a tenus le 24 août lorsqu’il recevait les « représentants » des partenaires socio-économiques, centrale syndicale UGTA et patronat.
    Dans ce sens, Ouyahia avait qualifié les entreprises, publiques soient-elles, privées ou mixtes, issues de partenariats, de « leviers du développement du pays ». Il y a lieu aussi d’introduire quelques réformes au système bancaire, de renforcer le secteur productif et de promouvoir les PME. Mais aussi de ciblage des subventions de l’Etat, tout en préservant son caractère social. «L’Algérie a une politique sociale constante fondée sur la justice sociale et la solidarité nationale. Je voudrais donc assurer nos travailleurs et tous les citoyens que cette politique sociale sera maintenue par le gouvernement», avait-il déclaré lors de cette réunion. Par ailleurs, il est attendu que des textes réglementaires soient proposés en ce qui concerne « les droits des citoyens, les libertés et la modernisation des services publics » pour les conformer aux nouvelles dispositions induites par la dernière révision de la Constitution. Le président de l’APN l’avait d’ailleurs mentionné à la clôture de la session précédente.
    « De nouveaux projets de loi visant à promouvoir l’administration locale, à consacrer la démocratie participative et à permettre aux citoyens d’exercer un plus grand rôle dans la gestion locale, seront débattus », avait déclaré Said Bouhadja, le 2 juillet dernier. Ce sont là donc les priorités d’Ahmed Ouyahia.
    Écrit par Houria Moula
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Fini les vacances et retour à l’Hémicycle
    .....pour une longue convalescence
    أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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