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Pour consolider la coopération algéro-russe
Les hommes d’affaires russes sont disposés à investir en Algérie
L'ambition de voir les relations économiques entre l'Algérie et la Russie consolidées est souhaitée des deux côtés. Cette référence a fait l'objet d'une discussion enrichissante récemment entre une délégation russe et des opérateurs économiques algériens. La délégation russe, présidée par M. Youri Dolgonobov et Youri Malykh, qui séjourne actuellement dans l'ouest du pays, est composée d'une dizaine d'hommes d'affaires, représentant de divers secteurs, tels que le BTPH, les matériaux de construction, l'agroalimentaire, la construction civile et militaire, l'aéronautique. Son objectif est de trouver des opportunités d'affaire et de partenariat qu'offre notre pays, et ce, à travers des échanges et contacts entre les promoteurs économiques russes et algériens. Toutefois, M. Youri Malikh, a réitéré à partir de Mascara, l'intérêt des opérateurs économiques de son pays à l'investissement en Algérie. " L'Algérie recèle d'énormes opportunités d'investissement et possède de grandes possibilités de promotion de certains secteurs d'activités stratégiques, bénéfiques aussi bien à ses intérêts qu'à ceux de la Russie. Ces activités peuvent promouvoir et consolider les relations de partenariat et d'échanges multiples entre les deux pays " a-t-il précisé. A propos de la coopération algéro-russe, jugée minime, le président de la délégation a souligné que " cela est dû essentiellement aux évènements tragiques qu'a vécus l'Algérie qui ont engendré le manque d'information sur ses réelles potentialités ". En revanche, il a tenu à relever que " la Russie compte aujourd'hui sur des hommes d'affaires qui ont acquis une solide expérience. Ils sont disposés à investir en Algérie, tout comme ils le font dans d'autres pays du monde, notamment en Europe de l'Est comme la Croatie et la Bulgarie. Quant aux secteurs d'activités, qui suscitent l'intérêt des investisseurs russes, on relève tous les secteurs sans exception, notamment ceux liés à l'industrie, l'agriculture et le tourisme. Les opérateurs économiques russes démontrent leur volonté à participer au développement de l'activité de certaines entreprises algériennes comme l'unité de fabrication de bouteilles, destinées au gaz butane, les usines de mousse d'oxyde de carbone pour les extincteurs de Mascara et de jus de fruits de Mohammadia. Depuis son arrivée à l'ouest du pays, la délégation a visité plusieurs unités industrielles de la wilaya de Mascara, avant de rencontrer, hier, des opérateurs économiques de la région de Mostaganem pour discuter du marché algérien. Cependant, le taux des échanges commerciaux estimé à 400 millions de dollars reste bien en deçà de ses aspirations. Ce chiffre ne reflète pas les capacités des deux pays, mais, la Russie espère accroître ce volume. Les chiffres des Douanes algériennes, estiment le volume global des échanges commerciaux pour la période allant de janvier à septembre 2004 à une valeur de 106,8 millions de dollars. Les exportations russes vers l'Algérie en constituent l'essentiel. Il faut noter, également que, le plus important résultat a été celui de l'effacement de la dette de l'Algérie vis-à-vis de la Russie, estimée à 4,7 milliards de dollars. En contrepartie de cette annulation, l'Algérie s'est engagée à acheter des biens et services, auprès de la Russie, pour un montant équivalent de la dette. Utile de savoir que l'Algérie a été le premier pays arabe avec lequel la Russie a signé un partenariat stratégique en 2001, lors de la visite à Moscou, du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Il faut espérer néanmoins que la période de flottement qui a caractérisé les relations algéro-russes, ces dix dernières années, laissera place, à l'avenir, à une nouvelle dynamique de coopération entre les deux pays.
Nassima Bensalem
Les hommes d’affaires russes sont disposés à investir en Algérie
L'ambition de voir les relations économiques entre l'Algérie et la Russie consolidées est souhaitée des deux côtés. Cette référence a fait l'objet d'une discussion enrichissante récemment entre une délégation russe et des opérateurs économiques algériens. La délégation russe, présidée par M. Youri Dolgonobov et Youri Malykh, qui séjourne actuellement dans l'ouest du pays, est composée d'une dizaine d'hommes d'affaires, représentant de divers secteurs, tels que le BTPH, les matériaux de construction, l'agroalimentaire, la construction civile et militaire, l'aéronautique. Son objectif est de trouver des opportunités d'affaire et de partenariat qu'offre notre pays, et ce, à travers des échanges et contacts entre les promoteurs économiques russes et algériens. Toutefois, M. Youri Malikh, a réitéré à partir de Mascara, l'intérêt des opérateurs économiques de son pays à l'investissement en Algérie. " L'Algérie recèle d'énormes opportunités d'investissement et possède de grandes possibilités de promotion de certains secteurs d'activités stratégiques, bénéfiques aussi bien à ses intérêts qu'à ceux de la Russie. Ces activités peuvent promouvoir et consolider les relations de partenariat et d'échanges multiples entre les deux pays " a-t-il précisé. A propos de la coopération algéro-russe, jugée minime, le président de la délégation a souligné que " cela est dû essentiellement aux évènements tragiques qu'a vécus l'Algérie qui ont engendré le manque d'information sur ses réelles potentialités ". En revanche, il a tenu à relever que " la Russie compte aujourd'hui sur des hommes d'affaires qui ont acquis une solide expérience. Ils sont disposés à investir en Algérie, tout comme ils le font dans d'autres pays du monde, notamment en Europe de l'Est comme la Croatie et la Bulgarie. Quant aux secteurs d'activités, qui suscitent l'intérêt des investisseurs russes, on relève tous les secteurs sans exception, notamment ceux liés à l'industrie, l'agriculture et le tourisme. Les opérateurs économiques russes démontrent leur volonté à participer au développement de l'activité de certaines entreprises algériennes comme l'unité de fabrication de bouteilles, destinées au gaz butane, les usines de mousse d'oxyde de carbone pour les extincteurs de Mascara et de jus de fruits de Mohammadia. Depuis son arrivée à l'ouest du pays, la délégation a visité plusieurs unités industrielles de la wilaya de Mascara, avant de rencontrer, hier, des opérateurs économiques de la région de Mostaganem pour discuter du marché algérien. Cependant, le taux des échanges commerciaux estimé à 400 millions de dollars reste bien en deçà de ses aspirations. Ce chiffre ne reflète pas les capacités des deux pays, mais, la Russie espère accroître ce volume. Les chiffres des Douanes algériennes, estiment le volume global des échanges commerciaux pour la période allant de janvier à septembre 2004 à une valeur de 106,8 millions de dollars. Les exportations russes vers l'Algérie en constituent l'essentiel. Il faut noter, également que, le plus important résultat a été celui de l'effacement de la dette de l'Algérie vis-à-vis de la Russie, estimée à 4,7 milliards de dollars. En contrepartie de cette annulation, l'Algérie s'est engagée à acheter des biens et services, auprès de la Russie, pour un montant équivalent de la dette. Utile de savoir que l'Algérie a été le premier pays arabe avec lequel la Russie a signé un partenariat stratégique en 2001, lors de la visite à Moscou, du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Il faut espérer néanmoins que la période de flottement qui a caractérisé les relations algéro-russes, ces dix dernières années, laissera place, à l'avenir, à une nouvelle dynamique de coopération entre les deux pays.
Nassima Bensalem